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Son frère
Date de parution : 03/03/2011
Éditeurs :
Julliard

Son frère

Date de parution : 03/03/2011

Une histoire simple et déchirante par l’auteur de «En l’absence des hommes».

Thomas meurt. Thomas accepte de mourir. C’est ici, dans la maison de Saint-Clément, la maison de l’enfance, qu’il choisit d’attendre de mourir. Je suis auprès de lui. C’est encore l’été....

Thomas meurt. Thomas accepte de mourir. C’est ici, dans la maison de Saint-Clément, la maison de l’enfance, qu’il choisit d’attendre de mourir. Je suis auprès de lui. C’est encore l’été. J’ignorais qu’on pouvait mourir en été.Je croyais que la mort survenait toujours en hiver, qu’il lui fallait le froid, la...

Thomas meurt. Thomas accepte de mourir. C’est ici, dans la maison de Saint-Clément, la maison de l’enfance, qu’il choisit d’attendre de mourir. Je suis auprès de lui. C’est encore l’été. J’ignorais qu’on pouvait mourir en été.Je croyais que la mort survenait toujours en hiver, qu’il lui fallait le froid, la grisaille, une sorte de désolation, que c’est seulement ainsi qu’elle pouvait se sentir sur son terrain. Je découvre qu’elle peut tout aussi bien exercer sa besogne en plein soleil, en pleine lumière. Je songe que Thomas l’accueillera en pleine lumière.»Un jour, Thomas apprend qu’il est gravement malade et qu’il va probablement mourir. La nouvelle touche en plein cœur ce jeune homme si vivant, si amoureux. Comment supporter une telle épreuve? Lucas, son frère va l’accompagner pendant ces quelques mois. Ils iront se réfugier dans la maison d’enfance, la maison blanche de l’île de Ré. Non pas pour attendre la mort mais pour vivre intensément chacune des heures qui leur est donnée.On retrouve dans ce nouveau roman les qualités de «En l’absence des hommes», premier roman très remarqué de Philippe Besson paru en janvier 2001."Son frère" a été adapté par Patrice Chéreau, avec Eric Caravaca et Bruno Todescini. Le film sera diffusé sur Arte au printemps 2003, puis sortira en salle. Il a reçu l'Ours d'argent du Festival du film de Berlin (la Berlinale).

www.philippebesson.com

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EAN : 9782260018438
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782260018438
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

LA PRESSE «En l’absence des hommes»«Il y a parfois, rarement, des premiers romans qui paraissent, signés d’illustres inconnus, et qui annoncent, sans hésitation, sans contestation, l’apparition d’un véritable écrivain. Ce dut être la certitude des premiers lecteurs de «L’Étranger», ou de «La Nausée». C’est celle que nous avons à la lecture de «En l’absence des hommes», de Philippe Besson. Un romancier, et de talent, est apparu.Tout y est. L’aventure, le style, l’humeur, la respiration, les atmosphères, les personnages, la vérité et l’illusion romanesques, la construction. Un monde. […] Ce qui frappe dans «En l’absence des hommes», c’est la maîtrise. Maîtrise des personnages, de la progression des sentiments. Le roman, pour certains, n’est pas quelque chose qui s’apprend, où l’on progresse, de livre en livre. Le premier est un coup de maître, d’emblée.»Jean-Jacques Brochier, «Magazine littéraire»«“En l’absence des hommes” est un superbe roman éclatant, inventif et audacieux. La culture, l’amour de la littérature, l’originalité du propos, l’intrigue insolite, la drôlerie du pastiche, l’ambiguïté des situations et la gravité de l’Histoire qui en est le décor s’y conjuguent avec subtilité pour la plus grande jouissance du lecteur.»Hugo Marsan, «Le Monde des livres»«Étonnant, envoûtant premier roman que celui de Philippe Besson! Tout y est dit, raconté avec pudeur et sensualité. L’écriture d’une réelle maîtrise court, fluide, légère. […] Le charme opère sans cesse. »Michèle Gazier, «Télérama»«Ce roman élégant est une curieuse gageure que Philippe Besson a gagnée. Chapeau claque et chapeau bas!»André Rollin, «Le Canard enchaîn黫Tout cela est raconté par Philippe Besson avec une finesse et une sensibilité fort prometteuses. C’était un défi, cette double histoire d’amour: Philippe Besson a su le relever sans effet, sans pathos. Voilà une fort belle surprise de janvier.»Michel Crépu, «L’Express»«Impressionnant de maîtrise, le premier roman de Philippe Besson joue avec différents registres narratifs, évitant ce qui pourrait le faire pencher du côté du roman historique.»Sébastien Lapaque, «Le Figaro littéraire»«Il fallait à Philippe Besson de l’audace, de la sensibilité, de la pudeur pour imaginer cette histoire et nous la rendre crédible, attachante, prenante. Toutes ces qualités, il les possède manifestement. Et d’autres encore.»Nathalie Crom, «La Croix»«Philippe Besson est un inconnu. Son premier roman, «En l’absence des hommes», est une divine surprise.»Edmonde Charles-Roux, de l’académie Goncourt, «La Provence»«Il est peu de premiers romans impeccables. «En l’absence des hommes» est du nombre.»Pascale Haubruge, «Le Soir, Bruxelles»

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marque_ta_Page 29/03/2024
    Poétique, dur, à vif, vies écorchées pour Lucas et Thomas deux frères dont l’un est mourant. Philippe Besson soulève avec sa plume affûtée la lourde question de la fin de vie, quand l’espoir n’est plus là… quand on est condamné au pire … que reste t’il ? débat éternel et actuel sur le deuil et la résilience. Quand la dignité et l’amour fraternel prennent le dessus cela donne une histoire triste mais lumineuse. Merci Monsieur Besson.
  • kapella69 03/02/2024
    Un livre poignant sur l'amour fraternel mais aussi sur le dur rôle des aidants. Ceux qui doivent sourire, faire comme si, continuer à faire vibrer la vie alors que la mort rode, retenir ses larmes pour ne pas accabler.. . Pas de dialogue, juste un récit mais la plume de Philippe Besson suffit à apporter du rythme. Il m'a fallut d'ailleurs quelques pages pour m'en rendre compte. C'est ma première lecture de cet auteur. Il m'a surpris. J'ai aimé sa poésie, la fluidité de son style et l'émotion qui se dégage de chaque page. La mort est inéluctablement au rdv, on le sait mais l'auteur parvient à nous surprendre dans les dernières pages.
  • Hermiande 13/01/2024
    Un sujet grave écrit avec justesse, retenue, délicatesse, gravité, sans jamais verser dans le pathos. La peur de la mort qui ronge tout autant le corps que l'âme lorsqu'elle s'invite sans crier gare, le silence des médecins face aux interrogations des proches et du malade, l'acharnement thérapeutique, le sentiment d'être dépossédé de son corps et de son libre arbitre... Comme d'habitude, Philippe Besson nous offre un roman fort dont on ne sort pas indemne.
  • Marti94 21/09/2023
    C'est avec une grande maîtrise que Philippe Besson a écrit son deuxième roman très émouvant et je comprends pourquoi Patrice Chéreau a voulu en faire un film. Pour autant je n'ai pas envie de le voir car c'est la façon dont l'auteur écrit cette histoire que je préfère, au-delà de l'histoire bouleversante sur la fin de vie. le vrai sujet est d'ailleurs la force d'une fratrie comme le beau titre du roman l'indique : "Son frère". Celui qui dit je suis son frère c'est Lucas l'aîné en parlant de Thomas atteint d'une maladie rare incurable. Il va accompagner son cadet durant quelques mois, entre le printemps et l'été, sachant que cela mettra son couple en péril. Mais le plus important est la présence de ce frère durant son agonie, comme une nécessité pour supporter la souffrance et le regard des autres quand la mort rôde. La construction du roman est faite d'alternance de chapitres datés entre la période d'hospitalisation et le séjour des frères à l'île de Ré, dans la maison familiale. Saint-Clément en août c'est peut-être la guérison de Thomas ou sa fin mais c'est surtout pour Lucas le temps des souvenirs de vacances lorsqu'ils étaient enfants. Août comme un répit qui alterne avec les phases du traitement médical particulièrement dur à supporter. Alors que Lucas, le narrateur, s'accroche en silence aux objets familiers comme des traces que son frère va laisser, c'est un fait divers que vient leur raconter un vieil autochtone qui plonge Thomas dans un passé trouble. Sa culpabilité va grandissante comme si la maladie n'était pas là par hasard. Cette partie est superflue à mon avis d'autant plus qu'elle accentue le côté dramatique de la situation, ce qui n'est vraiment pas nécessaire. Et puis, on voit clairement que Philippe Besson est un admirateur de Marguerite Duras (comme moi). Elle influence son écriture, ce qui donne de belles phrases, par exemple "Oui, il y a cela, très distinctement, tout à coup : je sais que nous allons perdre Thomas, qu'il surviendra ça, la perte de Thomas, que nous ne l'empêcherons pas, que nous serons dans l'impossibilité de l'empêcher." Cela me touche. Challenge Riquiqui 2023 Challenge Multi-défis 2023 Challenge ABC 2023-2024 C'est avec une grande maîtrise que Philippe Besson a écrit son deuxième roman très émouvant et je comprends pourquoi Patrice Chéreau a voulu en faire un film. Pour autant je n'ai pas envie de le voir car c'est la façon dont l'auteur écrit cette histoire que je préfère, au-delà de l'histoire bouleversante sur la fin de vie. le vrai sujet est d'ailleurs la force d'une fratrie comme le beau titre du roman l'indique : "Son frère". Celui qui dit je suis son frère c'est Lucas l'aîné en parlant de Thomas atteint d'une maladie rare incurable. Il va accompagner son cadet durant quelques mois, entre le printemps et l'été, sachant que cela mettra son couple en péril. Mais le plus important est la présence de ce frère durant son agonie, comme une nécessité pour supporter la souffrance et le regard des autres quand la mort rôde. La construction du roman est faite d'alternance de chapitres datés entre la période d'hospitalisation et le séjour des frères à l'île de Ré, dans la maison familiale. Saint-Clément en août c'est peut-être la guérison de Thomas ou sa fin mais c'est surtout pour Lucas le temps des souvenirs de vacances lorsqu'ils étaient enfants. Août comme un répit qui...
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  • legrimoiredefluxy 06/06/2023
    Lucas est le frère aîné de Thomas. Ils ont peu d'écart et sont donc très proches malgré les aléas de la vie qui les a un peu séparés. Après avoir fait des examens sanguins, Thomas alerte son frère, que ses résultats ne sont vraiment pas bons. A partir de ce moment, Lucas décide alors d'accompagner son frère jusqu'au bout. Ils se retrouvent sur l'île de Ré, maison de vacances de leur enfance, pour vivre les derniers instants ensemble. L'histoire est belle, touchante, elle nous prend au coeur. On ne peut pas rester insensible à la plume de Philippe Besson tant ses mots sont vrais, percutants. Lucas nous raconte l'histoire de son frère, de son combat contre la maladie. Il va nous partager des flashback de son enfance, de son adolescence avec ce frère presque jumeau. Il nous donnera même des secrets de famille. Il va devoir apprendre à accepter la fin, se résigner à survivre à ce qu'il se passe. Il n'a pas le choix, la mort est la seule issue à cette histoire. Alors autant le faire ensemble.
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