Ceci n'est pas un fait divers

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Reperalabri 13/09/2024

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  Philippe Besson nous offre une lecture bouleversante sur ce qui n’est pas simplement le meurtre d’une femme par son mari. Léa, treize ans est abasourdie. Elle vient de composer le numéro de mobile de son frère. Elle lui murmure entre de longs silences : « Il s’est passé quelque chose… Papa a tué Maman ». Cette élève de quatrième au Collège Emmanuel-Duparty à Blanquefort vient d’assister au meurtre de Cécile, sa mère. Son père Franck Malzieu l’a poignardée à dix-sept reprises dans la cuisine de leur maison familiale. Elle avait décidé de le quitter. Elle n'en a pas eu le temps. Un féminicide de plus qui aurait sans doute pu être évité si les signaux faibles entourant ce drame n’avaient pas été occultés par quiconque. Cécile avait déposé une main courante à la Gendarmerie. Elle est laissée pour compte. Pierre Verdier commandant de la Gendarmerie, en charge de l’enquête, se cache derrière le manque de moyens. L’ami de Franck l’a surpris giflant Cécile. Mais il s’est tu. Avait-il bien vu ? Et comment blâmer Léa qui assistait à ces violences quotidiennes ? Comment reprocher à son frère qui rêvait d’un glorieux destin d’avoir quitté le nid familial à quatorze ans pour intégrer l’Opéra de Paris ? Ce très bon roman nous plonge alors dans une terrible descente aux enfers, sans retour, celle de l'effondrement psychique de Léa. Son frère, lui-même empreint aux doutes et à la culpabilité, malgré tous ses efforts, ne réussira pas à la sauver de la noyade. Les attentions généreuses de leur grand-père maternel n’y feront rien non plus. Le meurtrier est emprisonné. Mais c’est bien la vie de son frère, incidemment de leur grand-père et celle de Léa qui ont été pulvérisée. Il ne dansera plus à l'Opéra. Il ne cultivera plus son potager. Elle sombrera dans l’apathie. Philippe Besson nous offre une lecture bouleversante sur ce qui n’est pas simplement le meurtre d’une femme par son mari. Léa, treize ans est abasourdie. Elle vient de composer le numéro de mobile de son frère. Elle lui murmure entre de longs silences : « Il s’est passé quelque chose… Papa a tué Maman ». Cette élève de quatrième au Collège Emmanuel-Duparty à Blanquefort vient d’assister au meurtre de Cécile, sa mère. Son père Franck Malzieu l’a poignardée à dix-sept reprises dans la cuisine de leur maison familiale. Elle avait décidé de le quitter. Elle n'en a pas eu le temps. Un féminicide de plus qui aurait sans doute pu être évité si les signaux faibles entourant ce drame n’avaient pas été occultés par quiconque. Cécile avait déposé une main courante à la Gendarmerie. Elle est laissée pour compte. Pierre Verdier commandant de la Gendarmerie, en charge de l’enquête, se cache derrière le manque de moyens. L’ami de Franck l’a surpris giflant Cécile. Mais il s’est tu. Avait-il bien vu ? Et comment blâmer Léa qui assistait à ces violences quotidiennes ? Comment reprocher à son frère qui rêvait d’un glorieux destin d’avoir quitté le nid familial à quatorze ans...

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• unlivrepardessuslautre 04/09/2024

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  Mon admiration pour cet auteur est immense. Cependant, cette fois-ci, j’ai une petite réserve. Bien sûr, l’histoire est accablante, et c’est un fait divers qui ne peut laisser de marbre. L’auteur aborde avec brio et force un sujet à la fois important et douloureux, - malheureusement beaucoup trop d’actualité aussi: le féminicide. On suit alors cette petite fille, témoin du drame, son grand frère brusquement ramené vers une vie qu’il n’a pas choisie, et un bout d’histoire de leurs parents. J’ai aimé l’écriture vive et précise de l’auteur, j’ai aimé les grandes questions que suscite un tel récit: Est-il possible de voir venir une telle tragédie, et surtout de l’en empêcher? Dans ce récit, il y avait des signes avant-coureurs pourtant. À partir de quand faut-il réagir et tenter de mettre quelqu’un à l’abri? Il y a des langues qui se délient par la suite, mais beaucoup trop tard. Ma réserve porte sur ce grand frère, autre victime de ce fait divers. Égoïstement, j’aurais voulu en savoir plus sur ce personnage, percuté subitement par le décès soudain et tragique de sa mère. Il doit abandonner ses rêves, faire son deuil, prendre en charge sa petite soeur, apprendre à vivre avec ce qui s’est passé, et avec ce père emprisonné aussi. Sa charge est tellement lourde. Je pense qu’il méritait plus d’attention et de poids dans ce livre. Je ne sais pas pourquoi, ça m’a gêné au cours de ma lecture. Enfin, j’avais lu tellement de coups de coeur autour de ce titre, que j’en avais une attente particulière. C’est un bon livre, mais je n’ai pas totalement accroché.Mon admiration pour cet auteur est immense. Cependant, cette fois-ci, j’ai une petite réserve. Bien sûr, l’histoire est accablante, et c’est un fait divers qui ne peut laisser de marbre. L’auteur aborde avec brio et force un sujet à la fois important et douloureux, - malheureusement beaucoup trop d’actualité aussi: le féminicide. On suit alors cette petite fille, témoin du drame, son grand frère brusquement ramené vers une vie qu’il n’a pas choisie, et un bout d’histoire de leurs parents. J’ai aimé l’écriture vive et précise de l’auteur, j’ai aimé les grandes questions que suscite un tel récit: Est-il possible de voir venir une telle tragédie, et surtout de l’en empêcher? Dans ce récit, il y avait des signes avant-coureurs pourtant. À partir de quand faut-il réagir et tenter de mettre quelqu’un à l’abri? Il y a des langues qui se délient par la suite, mais beaucoup trop tard. Ma réserve porte sur ce grand frère, autre victime de ce fait divers. Égoïstement, j’aurais voulu en savoir plus sur ce personnage, percuté subitement par le décès soudain et tragique de sa mère. Il doit abandonner ses rêves, faire son deuil, prendre en charge sa petite soeur, apprendre à vivre avec...

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• KaryDuval 03/09/2024

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  Une bonne lecture, mais qui m'a laissé sur ma soif. Ce récit raconte le "après" d'un féminicide auprès des deux enfants de la mère décédée. J'ai trouvé que le récit fonçait à tout allure, tout était trop rapide, trop superficiel, donc j'ai été peu émue. Était-ce mon côté voyeur qui voulait avoir plus de détails, ou c'était juste la plume qui m'a laissé indifférente? Difficile à dire. C'était très bien écrit malgré tout. Très réaliste.
• house_of_read_ 02/09/2024

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  Ce coup de téléphone il s’en rappellera toute sa vie. Car c’est le jour qui marquera le début d’un long cauchemar. Celui où sa petite sœur de 13 ans lui apprend que « papa vient de tuer maman ». Dès les premières pages de ce roman le temps s’arrête et on reste suspendu, interdit face aux faits que nous lisons. C’est un témoignage poignant, tout en pudeur, où nous nous retrouvons nous aussi témoin de ce féminicide et de tous les bouleversements que cela va engendrer pour Léa, 13 ans et son frère, 19 ans. Ce roman, inspiré de faits réels, évoque la colère, l’incompréhension, le traumatisme, la culpabilité, le chagrin ou encore les étapes d’un deuil que chacun vit à sa manière. On ressent beaucoup d’amour entre ce frère et sa sœur, mais aussi un vide qui se creuse malgré eux car l’un était présent pendant que l’autre l’a vécu à distance. On se questionne, et si… On parle de choix, est-ce la bonne décision… On se remémore, il y a eu ça… J’ai trouvé ce livre très bien fait, sobre, oscillant entre violence et douceur grâce à la plume de Philippe Besson. C’est également un combat, le combat de ceux qui restent et qui doivent continuer à vivre avec ce souvenir. C’est également un sujet de société, dont la justice ne se saisit pas toujours à temps. pour toutes ces raisons c’est un livre que je vous invite à lire. Pour ne pas oublier. Ce coup de téléphone il s’en rappellera toute sa vie. Car c’est le jour qui marquera le début d’un long cauchemar. Celui où sa petite sœur de 13 ans lui apprend que « papa vient de tuer maman ». Dès les premières pages de ce roman le temps s’arrête et on reste suspendu, interdit face aux faits que nous lisons. C’est un témoignage poignant, tout en pudeur, où nous nous retrouvons nous aussi témoin de ce féminicide et de tous les bouleversements que cela va engendrer pour Léa, 13 ans et son frère, 19 ans. Ce roman, inspiré de faits réels, évoque la colère, l’incompréhension, le traumatisme, la culpabilité, le chagrin ou encore les étapes d’un deuil que chacun vit à sa manière. On ressent beaucoup d’amour entre ce frère et sa sœur, mais aussi un vide qui se creuse malgré eux car l’un était présent pendant que l’autre l’a vécu à distance. On se questionne, et si… On parle de choix, est-ce la bonne décision… On se remémore, il y a eu ça… J’ai trouvé ce livre très bien fait, sobre, oscillant entre violence et douceur grâce à la plume de Philippe Besson. C’est également un combat, le combat de ceux...

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• Deydey35600 25/08/2024

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  Une histoire bouleversante comme il en existe malheureusement des tonnes chaque jour, une famille et des enfances brisées à cause d'une seule personne qui n'a pensé qu'à lui. Il m'est inconcevable aujourd'hui d'accepter que les hommes orchestrent, jugent, épient la vie de leur femme. Chaque personne doit mener sa vie comme elle l'entend sans emprise... liberté égalité fraternité !