Lisez! icon: Search engine
Avec vue sur l'Arno - Édition collector - Tirage limité
Charles Mauron (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 05/11/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Avec vue sur l'Arno - Édition collector - Tirage limité

Charles Mauron (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 05/11/2020
« D’un pas alerte ils avancèrent dans le taillis de plus en plus épais. Le bord du promontoire était maintenant tout proche et l’ample paysage rôdait à leur entour, mais morcelé par le réseau brun des branchages. Sans oublier un instant son cigare, il gardait courbés pour elle les rameaux flexibles. Elle jouissait de son évasion hors de la grisaille : nul pas, nulle branche, ne lui demeuraient indifférents. »

Miss Bartlett ne s’en remet pas : pour son premier voyage à Florence, sa jeune cousine Lucy devait bénéficier d’une chambre avec vue. Comment la tenancière de leur pension a-t-elle...

Miss Bartlett ne s’en remet pas : pour son premier voyage à Florence, sa jeune cousine Lucy devait bénéficier d’une chambre avec vue. Comment la tenancière de leur pension a-t-elle pu si cruellement les décevoir ? Tandis que la jeune fille et son chaperon accusent ce terrible coup, M. Emerson...

Miss Bartlett ne s’en remet pas : pour son premier voyage à Florence, sa jeune cousine Lucy devait bénéficier d’une chambre avec vue. Comment la tenancière de leur pension a-t-elle pu si cruellement les décevoir ? Tandis que la jeune fille et son chaperon accusent ce terrible coup, M. Emerson et son fils George, également pensionnaires, ont l’impertinence de proposer leurs propres chambres qui, elles, donnent sur l’Arno. Son éducation prévient Lucy contre les Emerson, mais son instinct lui suggère que le mal n’est pas grand…
Avec finesse et humour, E. M. Forster livre ici une délicieuse satire des préjugés et convenances qui contraignent les affinités naturelles. Au monde terne et étriqué de la bienséance, côté cour, s’oppose l’évasion promise par cette fameuse vue. Le récit du combat intérieur que mène Lucy pour affirmer ses désirs est une ode délicate et sensible à la liberté.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221250525
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221250525
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Biblioroz 22/07/2024
    La Signora n’a pas tenu sa parole, elle avait promis des chambres avec vue sur l’Arno. À table, Charlotte Bartlett et Lucy, les deux nouvelles arrivées dans cette pension de Florence, se lamentent avec une pointe d’aigreur sur ce manquement. Et voilà qu’un intrus prend part à leur conversation, sans gêne aucune ! C’est incontestablement un gage de mauvaise éducation. Lui et son fils ont deux chambres avec vue et proposent donc un échange : choc supplémentaire devant cette étonnante proposition immédiatement jugée déplacée, frisant même le grossier. Pourtant, cela partait d’une bonne intention, non ? Mais, pour Miss Bartlett, la cousine de Lucy, plus âgée, plus pauvre et surtout très guindée, il ne s’agirait pas de devenir les obligées de telles personnes ! Il lui a suffit d’un coup d’œil pour juger Mr Emerson et son fils, ce ne sont pas des gens « bien ». Aucun tact, aucune manière et une approche bien trop franche pour avoir droit aux égards de Miss Bartlett pétrie de préjugés et de convenances britanniques d’un autre âge. La bonté contre l’hypocrisie. Cependant, Miss Bartlett, tout en continuant à se comporter en parfaite femme du monde, finit par accepter la proposition. D’une plume exquise, d’un humour dissimulé derrière des phrases pleines de sous-entendus, l’auteur tourne en ridicule la bienséance bourgeoise accompagnée de son florilège de préjugés qui sévit, en ce tout début du XXe siècle, dans la bonne société anglaise. « Lucy ouvrit la fenêtre pour respirer l’air de la nuit : devant les lumières qui dansaient dans l’Arno, les cyprès de San Miniato et les dernières ondulations des Apennins, noires sur un lever de lune, elle songea à la bienveillance de ce vieil homme qui lui avait permis de les voir. » Les Emerson permettent donc aux deux cousines de voir l’Arno et, en ce qui concerne Lucy, si jeune et inexpérimentée, lui laissent entrevoir une autre vie. À la découverte de la ville de Florence, Lucy croisera de nouveau Mr Emerson et son fils George et, bien que souvent perplexe face à leurs propos, de nouvelles manières d’être et de vivre se frayent un petit chemin encore confus dans son esprit. Mais que doit-elle penser, sont-ils incorrects ou juste francs et naturels ? Lucy peut-elle leur adresser la parole ou doit-elle les fuir pour rester dans le cercle bien scellé de la meilleure société provinciale si terne dans laquelle elle évolue depuis sa naissance ? Et que penser du conseil que Mr Emerson lui adresse « Laissez-vous aller » ? L’incertitude de Lucy grandit et, de retour d’Italie où un autre monde lui est apparu, son combat intérieur fait sourire à maintes reprises. Elle s’interroge sur ce qui lui est interdit, pourquoi se contraindre à ce rôle féminin si fermé ? Elle tente quelques signes de rébellion et j’aime ce grand décalage entre les mœurs de cette époque et ceux de nos sociétés d’aujourd’hui ! Lucy constate que les barrières sociales peuvent être escaladées mais s’en défend pourtant avec vigueur car ce n’est pas si simple que ça de s’écouter intérieurement… Ce roman plein de charme se déguste avec bonheur pour son intrigue romantique, pour sa satire sociale subtile et délicieuse, pour l’élégance de son écriture et pour cette recherche de liberté si difficile à faire valoir à une époque qui apparaît si lointaine de la nôtre. La Signora n’a pas tenu sa parole, elle avait promis des chambres avec vue sur l’Arno. À table, Charlotte Bartlett et Lucy, les deux nouvelles arrivées dans cette pension de Florence, se lamentent avec une pointe d’aigreur sur ce manquement. Et voilà qu’un intrus prend part à leur conversation, sans gêne aucune ! C’est incontestablement un gage de mauvaise éducation. Lui et son fils ont deux chambres avec vue et proposent donc un échange : choc supplémentaire devant cette étonnante proposition immédiatement jugée déplacée, frisant même le grossier. Pourtant, cela partait d’une bonne intention, non ? Mais, pour Miss Bartlett, la cousine de Lucy, plus âgée, plus pauvre et surtout très guindée, il ne s’agirait pas de devenir les obligées de telles personnes ! Il lui a suffit d’un coup d’œil pour juger Mr Emerson et son fils, ce ne sont pas des gens « bien ». Aucun tact, aucune manière et une approche bien trop franche pour avoir droit aux égards de Miss Bartlett pétrie de préjugés et de convenances britanniques d’un autre âge. La bonté contre l’hypocrisie. Cependant, Miss Bartlett, tout en continuant à se comporter en parfaite femme du monde, finit par accepter la proposition. D’une plume exquise, d’un humour...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Cricri08 28/04/2024
    Lucy Honeychurch, une jeune femme de la classe moyenne supérieure, visite l’Italie sous la responsabilité de sa cousine plus âgée Charlotte. Dans leur pension à Florence, on leur donne des chambres qui donnent sur la cour plutôt que sur le fleuve Arno. C’est le point de départ du roman et cette anecdote marque la rencontre avec M. Emerson, un autre invité, qui leur offre généreusement les chambres qui lui appartiennent, à lui et à son fils George. Bien que Charlotte soit offensée par le manque de tact et de bienséance de M. Emerson, elle finit par accepter le changement. La visite de Lucy en Italie est marquée par plusieurs rencontres importantes avec les Emerson, d’une classe sociale inférieure et dont la manière de penser et d’agir choquent grandement la jeune femme. Elle est pourtant une jeune pianiste passionnée et lorsque M. Beebe observe son jeu, il prédit qu’un jour elle vivra sa vie avec autant d’enthousiasme qu’elle joue du piano. A son retour dans le Surrey, où elle vit avec sa mère, Mme Honeychurch, et son frère, Freddy, elle est demandée en mariage, pour la troisième fois, par le snob Cecil Vyse, et elle l’accepte. Il désapprouve sa famille et les gens de la campagne qu’elle connaît, les trouvant grossiers et peu sophistiqués. Lucy est donc maintenant confrontée à un dilemme, et doit faire face à un réel tournant dans sa vie : le choc des cultures qu’elle a vécu lors de son séjour en Italie, la découverte d’un pays étranger et la rencontre avec les Emerson, ne l’a pas laissé indemne. Cela lui a ouvert les yeux sur des idées et des gens différents de ceux qu’elle a connus en grandissant dans la campagne anglaise. Elle se rend compte maintenant que les frontières sociales qu’elle a toujours considérées comme fixes sont en fait arbitraires. Elle se débat donc entre des valeurs victoriennes strictes et démodées et des mœurs plus récentes et plus libérales. Une lecture passionnante, un classique certes mais un très bon roman d’apprentissage. Lucy Honeychurch, une jeune femme de la classe moyenne supérieure, visite l’Italie sous la responsabilité de sa cousine plus âgée Charlotte. Dans leur pension à Florence, on leur donne des chambres qui donnent sur la cour plutôt que sur le fleuve Arno. C’est le point de départ du roman et cette anecdote marque la rencontre avec M. Emerson, un autre invité, qui leur offre généreusement les chambres qui lui appartiennent, à lui et à son fils George. Bien que Charlotte soit offensée par le manque de tact et de bienséance de M. Emerson, elle finit par accepter le changement. La visite de Lucy en Italie est marquée par plusieurs rencontres importantes avec les Emerson, d’une classe sociale inférieure et dont la manière de penser et d’agir choquent grandement la jeune femme. Elle est pourtant une jeune pianiste passionnée et lorsque M. Beebe observe son jeu, il prédit qu’un jour elle vivra sa vie avec autant d’enthousiasme qu’elle joue du piano. A son retour dans le Surrey, où elle vit avec sa mère, Mme Honeychurch, et son frère, Freddy, elle est demandée en mariage, pour la troisième fois, par le snob Cecil Vyse, et elle l’accepte. Il désapprouve sa famille et les...
    Lire la suite
    En lire moins
  • dunemariejose 09/12/2023
    Je suis tombée sur ce roman par erreur, mais je l’ai apprécié pour l’humour de l’auteur qui se moque gentiment de la bonne société anglaise, des convenances qui contrarient si souvent les envies et les préférences de chacun, la légèreté qui s’en dégage et aussi pour la balade dans la Florence du début du XXe siècle. La vue, c’est justement la cousine de Lucy, Miss Bartlett qui la chaperonne, plutôt égoïste et aux vues très étriquées, qui la revendique pour elle-même. Lucy heureusement, est bien plus ouverte que sa cousine, en plus d’avoir un naturel positif elle réfléchit et remet en question certaines exigences de la société. Bien sûr, il y a aussi une histoire d’amour, plutôt prévisible, mais je suppose qu’à l’époque il était d’usage d’inclure des sentiments dans un roman, et dans l’ensemble j’ai passé un bon moment avec des personnages attachants, et une histoire charmante.
  • LibertyBojangles 02/09/2023
    Lucy Honeychurch is spending some time in Italy with her older cousin, Charlotte, who is chaperoning her. It’s the early 1900s, and spending time in Florence and Rome for the British is a must-do. Lucy comes from a wealthy family. Her little world is full of respectability and prejudice, with a conception of social order where some are acceptable and others are not. Typically, George Emerson is not, the son of a man with no tact and decency… But George will kiss her, and she will not forget. Back home, she agrees to marry Cecil, an acceptable husband, but soon George reappears in her life. A story about women and their place in society. A classic book to have read. A room with what view ? One on the Arno…
  • Paulette2 05/08/2023
    "Avec vue sur l’Arno" est construit sur les restes victoriens d’une délicatesse maladive envers les sentiments d’autrui (surtout ne pas froisser, respecter les codes implicites d'une société anglaise ultra hiérarchisée, ranger les gens dans la bonne caste sociale, s'adresser à eux en conséquence...). Mais dans la petite pension florentine, cette délicatesse va s'avérer complètement inadaptée à la violence de la vie italienne et de l’amour qui naît... Le roman dessinera ainsi l'itinéraire d'un baiser volé dans un champ de violettes toscanes, entre Lucy et George -une scène magnifiquement fugace- jusqu'à ses conséquences sur le destin de la jeune fille revenue en Angleterre. Lucy aura besoin de tout ce temps pour se découvrir, pour accepter son désir de liberté et d'indépendance: George et l'Italie l'y aideront. C'est une femme moderne qui naît sous nos yeux, dégagée de la gangue obsolète des conventions d'un autre siècle. "Avec Vue sur l'Arno" est donc la pièce qui me manquait pour passer d' "Un Portrait de femme" d'Henry James à "L'Amant de Lady Chatterley" de D.H. Lawrence ... Le style est également magnifique, empreint de cette volonté de se protéger d'une brutalité qu'il appelle secrètement de ses voeux. Cette tendance tout anglaise de l'understatement, qui peut paraître parfois empesée ou obscure, se marie vraiment bien avec le découpage plus moderne en chapitres, avec les interactions colorées qu'entretiennent entre eux les personnages, avec la manière tendre et drôle dont ils sont croqués (la cousine Charlotte, quel régal!). Cela rend la lecture vraiment prenante et facile. Je ne connaissais que l'adaptation superbe qu'en a tirée James Ivory: ce roman est donc une grande découverte pour moi. Je vous le conseille tout spécialement ! "Avec vue sur l’Arno" est construit sur les restes victoriens d’une délicatesse maladive envers les sentiments d’autrui (surtout ne pas froisser, respecter les codes implicites d'une société anglaise ultra hiérarchisée, ranger les gens dans la bonne caste sociale, s'adresser à eux en conséquence...). Mais dans la petite pension florentine, cette délicatesse va s'avérer complètement inadaptée à la violence de la vie italienne et de l’amour qui naît... Le roman dessinera ainsi l'itinéraire d'un baiser volé dans un champ de violettes toscanes, entre Lucy et George -une scène magnifiquement fugace- jusqu'à ses conséquences sur le destin de la jeune fille revenue en Angleterre. Lucy aura besoin de tout ce temps pour se découvrir, pour accepter son désir de liberté et d'indépendance: George et l'Italie l'y aideront. C'est une femme moderne qui naît sous nos yeux, dégagée de la gangue obsolète des conventions d'un autre siècle. "Avec Vue sur l'Arno" est donc la pièce qui me manquait pour passer d' "Un Portrait de femme" d'Henry James à "L'Amant de Lady Chatterley" de D.H. Lawrence ... Le style est également magnifique, empreint de cette volonté de se protéger d'une brutalité qu'il appelle secrètement de ses voeux. Cette tendance tout anglaise de l'understatement, qui peut paraître...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Les beaux collectors : romans, thrillers... nos livres se parent de mille feux pour Noël

    De Il était deux fois, le dernier thriller de Franck Thilliez à Dune, le best-seller de science-fiction signé Frank Herbert, les fêtes de fin d'année sont l'occasion de découvrir sous un jour nouveau les romans qui nous ont fait rêver ou qui nous font envie depuis longtemps. Couvertures sublimées, coffrets comme des écrins... (s')offrir un livre n'a jamais été aussi doux.

    Lire l'article