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Histoire du libertinage
Date de parution : 11/02/2010
Éditeurs :
Perrin

Histoire du libertinage

Date de parution : 11/02/2010

L'histoire d'un mouvement de pensée provocateur marqué par l'irreligiosité et la liberté des mœurs, de la Renaissance au Siècle des Lumières.

Christine de Suède (1626-1689) incarnait tous les traits du libertinage : l'incrédulité arrogante des grands, la passion érudite pour les sciences et la spéculation, enfin une très grande liberté de...

Christine de Suède (1626-1689) incarnait tous les traits du libertinage : l'incrédulité arrogante des grands, la passion érudite pour les sciences et la spéculation, enfin une très grande liberté de moeurs. Tous les libertins n'eurent cependant pas loisir de vivre pleinement cette liberté d'âme et de corps. Ainsi Théophile de...

Christine de Suède (1626-1689) incarnait tous les traits du libertinage : l'incrédulité arrogante des grands, la passion érudite pour les sciences et la spéculation, enfin une très grande liberté de moeurs. Tous les libertins n'eurent cependant pas loisir de vivre pleinement cette liberté d'âme et de corps. Ainsi Théophile de Viau, Ninon de Lenclos ou Sade firent au cours de leur vie l'expérience de l'ostracisme ou de l'emprisonnement. D'autres encore, tels Giordano Bruno, Vanini ou Etienne Dolet, périrent sur le bûcher !
En s'appuyant sur les plus récents travaux consacrés aux libertins, Didier Foucault offre une synthèse inédite sur ce moment majeur de l'entrée de l'Occident dans la modernité. Il donne à voir l'extraordinaire bouillonnement des esprits désireux de comprendre le monde sans le secours de la religion et de substituer un art de vivre hédoniste à la culpabilisation chrétienne du désir.

Didier Foucault, professeur agrégé, docteur en histoire, enseigne à l'université de Toulouse-Le Mirail tout en poursuivant ses travaux sur le libertinage. Il est l'auteur d' Un philosophe libertin dans l'Europe moderne, Giulio Cesare Vanini (1585-1619).

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EAN : 9782262032173
Code sériel : 309
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262032173
Code sériel : 309
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LilithdeBretagne 24/05/2022
    Un essai très docte. Pas forcément facile d'accès mais qui reste lisible en dépit de la foule de citations. L'ouvrage fait le tour de la question de manière complète. Et on peut encore creuser davantage grâce aux références établies de manière rigoureuses.
  • akhesa 10/03/2019
    Ouvrage écrit par un historien qui remet les pendules à l'heure quant à l'apparition et la vulgarisation du libertinage.A notre époque,le libertinage est synonyme de sexualité débridée,mais il n'en est rien et la sexualité n'occupe qu'une infime partie de la philosophie du libertinage. C'est un ouvrage très intéressant,parfois ardu dans l'emploi de vocabulaire précis mais aussi par les explications trop succintes à mon goût des différentes philosophies et conceptions religieuses à travers le monde et les époques.Mais je comprend que l'on ne puisse entrer dans les détails ! Pour les curieux,à lire
  • Mondouble 24/02/2014
    Obligés de se cacher au siècle précédent, les libertins imposent leur art de vivre au 18e siècle, en perdant ainsi leur charge subversive (selon l’auteur, bien qu’il laisse planer le doute en le formulant comme une question). Cela se fait notamment à la Cour du jeune Louis XV et, avant lui, sous la Régence de Philippe d’Orléans, le neveu du défunt souverain. Sont organisés des « petits dîners » auxquels se joignent ceux qui s’appellent eux-mêmes les « roués », de grands seigneurs libertins que leurs titres mettent à l’abri des poursuites judiciaires.
  • Belem 26/03/2013
    C'est assez réconfortant de constater que, quelque soit les époques, il y a toujours eu des hommes et des femmes pour défendre des idées à contre-courant de l'ordre établi. En Europe, dès le 13e siècle, naquit un courant contestataire transgressant les interdits moraux et idéologiques du christianisme : les libertins. Cela commença donc par les goliards, des clercs défroqués itinérants, étudiants en droit, qui colportaient des chansons paillardes et athées de tavernes en tavernes, critiquant l'église, sa puissance et sa richesse (ainsi les Carmina Burana). Refusant toute contrainte religieuse, ils étaient très populaires. Les goliards influencèrent la littérature de la fin du moyen-âge. C'est Calvin qui aurait donner le nom de « libertins » (libertini : les « esclaves affranchis » en latin) aux effrontés issus de ce courant. Bravant les interdits, les contraintes sociales et l'ordre religieux, les libertins vivaient en épicuriens, la contestation s'accompagnant d'une grande liberté sexuelle assumée. Bien sûr, le libertinage était un exercice dangereux, et, peu à peu, il fut surtout répandu parmi la noblesse, qui seule était capable, par sa position sociale, de se défendre contre l'intolérance et la répression. Le livre détaille toute la vitalité et l'ampleur de ce courant, dont émergera des personnages célèbres, comme Ninon de Lenclos, le Marquis de Sade ou Christine de Suède. Bien des libertins périront cependant sur le bûcher : ainsi, les philosophes libertins Giordano Bruno (brûlé à Rome en 1600), ou encore Giulio Cesare Vanini (brûlé à Toulouse en 1619). (A la Renaissance, François Rabelais s'inspirera de cette tradition libertine dans ces personnages de Grandgousier et Gargantua). Le libertinage fut donc d'abord un courant contestataire, porté par des hommes et des femmes plutôt instruits et militants, ouverts à une explication non religieuse du monde, et qui s'étala sur près de quatre siècles... J'ai trouvé cet essai particulièrement passionnant !C'est assez réconfortant de constater que, quelque soit les époques, il y a toujours eu des hommes et des femmes pour défendre des idées à contre-courant de l'ordre établi. En Europe, dès le 13e siècle, naquit un courant contestataire transgressant les interdits moraux et idéologiques du christianisme : les libertins. Cela commença donc par les goliards, des clercs défroqués itinérants, étudiants en droit, qui colportaient des chansons paillardes et athées de tavernes en tavernes, critiquant l'église, sa puissance et sa richesse (ainsi les Carmina Burana). Refusant toute contrainte religieuse, ils étaient très populaires. Les goliards influencèrent la littérature de la fin du moyen-âge. C'est Calvin qui aurait donner le nom de « libertins » (libertini : les « esclaves affranchis » en latin) aux effrontés issus de ce courant. Bravant les interdits, les contraintes sociales et l'ordre religieux, les libertins vivaient en épicuriens, la contestation s'accompagnant d'une grande liberté sexuelle assumée. Bien sûr, le libertinage était un exercice dangereux, et, peu à peu, il fut surtout répandu parmi la noblesse, qui seule était capable, par sa position sociale, de se défendre contre l'intolérance et la répression. Le livre détaille toute la vitalité et l'ampleur de ce courant, dont émergera des personnages célèbres, comme Ninon de Lenclos, le...
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