« Machisme, censure officielle et tabou familial, occultation ou oubli du génocide arménien, tous les maux d'une histoire refoulée sont recueillis à la fois par la vitalité et l'ironie romanesques, traçant leur sillon au coeur de chaque personnage tendrement moqué, et façonné dans les contradictions... »
Fabienne Dumontet, Le Monde
« C'est "la plus grande romancière turque de ces dix dernières années", a dit Orhan Pamuk à propos de la sulfureuse Elif Shafak. Née en 1971, ce trublion a osé, comme le Prix Nobel, secouer les tabous qui bâillonnent son pays en évoquant le génocide arménien [...] La romancière a eu le courage de les dénoncer et c'est le vent de la liberté qui, grâce à elle, a soudain soufflé sur les rives du Bosphore... »
André Clavel, L'Express
« Dans cet univers féminin baroque et passionné règne une surprenante atmosphère où alternent questions existencielles et religieuses, superstitions et recettes de cuisine turques ou arméniennes, chansons de Johnny Cash et poésies ottomanes. Avec un humour iconoclaste et une audace qui brise les tabous, Elif Shafak photographie un pays cosmopolite en mouvement et en voie de réconciliation avec son passé. »
Marie Hirigoyen, Page
« Quand Elif Shafak est en cuisine et mitonne d'une plume fervente une intrigue bourrée d'audace, d'humour et de fraternité, c'est la Turquie moderne qui rencontre son Histoire. Le roman avalé d'une traite, il reste une saveur subtile et précieuse. Et l'on regarde Istanbul "comme un grand festin". »
Valérie Bouvart, Le Point
« C'est un roman à rebondissements, dialogué comme une série télé sur fond de "movida" stambouliote. Ses protagonistes sont un groupe de femmes aussi sympathiques que déjantées, toujours au bord de la crise de nerfs comme dans un film de Pedro Almodovar... Sur fond de secrets dévoilés, inceste, rapt d'enfants, et de coups de théâtre en tout genre, ressurgit la mémoire des massacres de plus d'un million et demi d'Arméniens de l'Empire ottoman. »
Marc Semo, Libération