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La bâtarde d'Istanbul
Amin Maalouf (préface de), Aline Azoulay-Pacvoñ (traduit par)
Date de parution : 04/09/2008
Éditeurs :
10/18

La bâtarde d'Istanbul

Amin Maalouf (préface de), Aline Azoulay-Pacvoñ (traduit par)
Date de parution : 04/09/2008

Partagée entre ses origines américaines et arméniennes, la jeune Amy gagne Istanbul en secret. Elle ne se doute pas que son arrivée et son amitié naissante avec Asya, la «...

Partagée entre ses origines américaines et arméniennes, la jeune Amy gagne Istanbul en secret. Elle ne se doute pas que son arrivée et son amitié naissante avec Asya, la « bâtarde », menacent de faire surgir de terribles révélations… À travers quatre générations de femmes, Elif Shafak dresse le portrait...

Partagée entre ses origines américaines et arméniennes, la jeune Amy gagne Istanbul en secret. Elle ne se doute pas que son arrivée et son amitié naissante avec Asya, la « bâtarde », menacent de faire surgir de terribles révélations… À travers quatre générations de femmes, Elif Shafak dresse le portrait éclatant d’une Turquie divisée, écorchée, mais vigoureusement moderne.

« La plus grande romancière turque de ces dix dernières années. »
Orhan Pamuk

Traduit de l'anglais
par Aline Azoulay

Préface d'Amin Maalouf

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EAN : 9782264047403
Code sériel : 4154
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264047403
Code sériel : 4154
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Machisme, censure officielle et tabou familial, occultation ou oubli du génocide arménien, tous les maux d'une histoire refoulée sont recueillis à la fois par la vitalité et l'ironie romanesques, traçant leur sillon au coeur de chaque personnage tendrement moqué, et façonné dans les contradictions... »
Fabienne Dumontet, Le Monde

« C'est "la plus grande romancière turque de ces dix dernières années", a dit Orhan Pamuk à propos de la sulfureuse Elif Shafak. Née en 1971, ce trublion a osé, comme le Prix Nobel, secouer les tabous qui bâillonnent son pays en évoquant le génocide arménien [...]  La romancière a eu le courage de les dénoncer et c'est le vent de la liberté qui, grâce à elle, a soudain soufflé sur les rives du Bosphore... »
André Clavel, L'Express

« Dans cet univers féminin baroque et passionné règne une surprenante atmosphère où alternent questions existencielles et religieuses, superstitions et recettes de cuisine turques ou arméniennes, chansons de Johnny Cash et poésies ottomanes. Avec un humour iconoclaste et une audace qui brise les tabous, Elif Shafak photographie un pays cosmopolite en mouvement et en voie de réconciliation avec son passé. »
Marie Hirigoyen, Page

« Quand Elif Shafak est en cuisine et mitonne d'une plume fervente une intrigue bourrée d'audace, d'humour et de fraternité, c'est la Turquie moderne qui rencontre son Histoire. Le roman avalé d'une traite, il reste une saveur subtile et précieuse. Et l'on regarde Istanbul "comme un grand festin". »
Valérie Bouvart, Le Point

« C'est un roman à rebondissements, dialogué comme une série télé sur fond de "movida" stambouliote. Ses protagonistes sont un groupe de femmes aussi sympathiques que déjantées, toujours au bord de la crise de nerfs comme dans un film de Pedro Almodovar... Sur fond de secrets dévoilés, inceste, rapt d'enfants, et de coups de théâtre en tout genre, ressurgit la mémoire des massacres de plus d'un million et demi d'Arméniens de l'Empire ottoman. »
Marc Semo, Libération

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jyducap 26/03/2024
    À juste titre Amin Maalouf présente cette écrivaine turque comme une grande écrivaine contemporaine. Cet excellent roman met en scène une famille de femmes de caractères déchirée par les tragédies de l'histoire (le génocide arménien - la dictature - les secrets de famille), mais dont la force vitale dépasse les frontières, mêmes paranormales, tout cela autour de la richesse culinaire orientale qui donne le nom à chaque chapitre. C'est truculent, drôle, émouvant, tragique et admirablement bien construit dans le paysage d'Istambul. Les hommes sont rarement aimables sauf au Café Kundera où l'on refait le monde entre artistes et paumés de la vie. Car les femmes de tout âge dominent la scène de cette saga très actuelle (chats sur internet) qui permet de mesurer le déchirement entre arméniens et turcs dans leur quotidien. Un coup de cœur.
  • MHK33 19/10/2023
    Comme j'avais aimé et été spirituellement inspiré par Soufi mon amour j'ai acheté ce livre d'Elif Shafak avec beaucoup d'attente. Malheureusement je n'ai pas retrouvé la spiritualité et l'amour de Soufi mon amour. Je suis un peu déçu et je vais certainement vite oublier ce livre.
  • lectricepassionnee77 14/09/2023
    Roman intéressant, mais que j'ai trouvé parfois ennuyant à lire notamment en raison du style d'écriture (peut être aussi à cause de la traduction française). Dommage parce que j'avais énormément d'attentes, notamment au regard des nombreuses éloges faites à son sujet. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, et j'ai eu du mal au début à comprendre le fil conducteur du livre. J'ai commencé à réellement m'attacher aux personnages à la fin du livre. C'est dommage, parce que les messages sous jacents son intéressants et même nécessaires! Egalement intéressant pour mieux comprendre les conflits qui opposent la Turquie et l'Arménie, même si parfois complexe si on ne possède pas de connaissances historiques sur le sujet.
  • Lively93 13/09/2023
    Soufi, mon amour m’a déçue autant que La Bâtarde d’Istanbul m’a émue, transportée et marquée. La lecture de ce deuxième roman a été comme une sorte de réconciliation avec cette auteure turque dont la réputation précède presque les écrits. Amy grandit aux États-Unis entre une mère américaine et un père arménien. A la recherche de ses origines arméniennes, elle s’envole secrètement pour Istanbul, et y fait la rencontre d’Asya, une jeune turque de son âge ; elle loge chez la famille de cette dernière, uniquement composée de femmes. Pendant quelques jours, Amy s’imprègne de la culture et de l’histoire turque à travers la famille et les amis d’Asya, sans se douter que son arrivée va faire ressurgir des secrets de famille enfouis depuis des années. Voilà un livre qui me faisait de l’œil depuis très longtemps. La Bâtarde d’Istanbul est une histoire de familles, et de deux communautés liées par un passé douloureux qui a encore une forte résonance aujourd’hui. A travers des portraits de femmes peints au fil de plusieurs générations, Elif Shafak nous raconte la Turquie et l’Arménie, un passé et un présent difficilement dissociables d’un futur à peine ébauché. Je découvre une auteure surprenante, une conteuse hors pair, qui travaille un savoureux mélange d’Histoire, de magie et de plats parfumés, totalement dépaysants. La construction de cette narration par différents personnages, avec Amy et Asya toujours au centre, permet d’expliquer le passé, mais aussi le présent, et soulève des questionnements existentiels d’envergure : que sait-on vraiment de nos aïeux, de l’histoire de notre pays, des événements qui ont forgé une partie de notre propre histoire ? Jusqu’où va la responsabilité des descendants d’un peuple qui a pris l’ascendant sur un autre par le sang? Quel est le poids du passé sur le présent et le futur …? Une lecture dont je ne suis certainement pas sortie indemne.Soufi, mon amour m’a déçue autant que La Bâtarde d’Istanbul m’a émue, transportée et marquée. La lecture de ce deuxième roman a été comme une sorte de réconciliation avec cette auteure turque dont la réputation précède presque les écrits. Amy grandit aux États-Unis entre une mère américaine et un père arménien. A la recherche de ses origines arméniennes, elle s’envole secrètement pour Istanbul, et y fait la rencontre d’Asya, une jeune turque de son âge ; elle loge chez la famille de cette dernière, uniquement composée de femmes. Pendant quelques jours, Amy s’imprègne de la culture et de l’histoire turque à travers la famille et les amis d’Asya, sans se douter que son arrivée va faire ressurgir des secrets de famille enfouis depuis des années. Voilà un livre qui me faisait de l’œil depuis très longtemps. La Bâtarde d’Istanbul est une histoire de familles, et de deux communautés liées par un passé douloureux qui a encore une forte résonance aujourd’hui. A travers des portraits de femmes peints au fil de plusieurs générations, Elif Shafak nous raconte la Turquie et l’Arménie, un passé et un présent difficilement dissociables d’un futur à peine ébauché. Je découvre une auteure surprenante, une conteuse hors pair,...
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  • Theobaldine 30/07/2023
    J'avais un horizon d'attente assez élevé pour ce livre. Je n'avais encore jamais lu d'ouvrages de cette autrice, mais en avais entendu beaucoup de bien. Et tout le monde semble la connaître. Cela explique peut-être pourquoi j'ai été un peu déçue. Le sujet principal s'avère complexe (le génocide arménien), et j'ai conscience que le traiter dans une fiction relève du défi. J'ai toutefois trouvé que l'autrice ne prenait pas véritablement de risques (c'est du moins comme cela que je l'ai vécu, je serais ravie que l'on me prouve le contraire). Le premier chapitre est extrêmement bien écrit (je l'ai lu en anglais), prometteur. Une jeune femme en apparence forte et indépendante, déambule dans les rues d'Istanbul. Les descriptions sont vivantes, la voix du narrateur agréable, les enjeux de taille (il est rapidement question d'avortement). Toute une constellation de personnages féminins variés entrent rapidement en scène. Mais l'intrigue se focalise sur deux personnages, que je n'ai pas trouvé particulièrement sympathiques, et assez artificiels (du genre à citer des philosophes pour se donner un air savant). J'admire toutefois le dénouement, les descriptions du café Kundera, ou les petites incursions vers le fantastique avec les djinns. Je pense qu'à l'avenir, je lirai d'autres œuvres d'Elif Shafak.
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