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La fille du temps
Michel Duchein (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 02/04/2009
Éditeurs :
10/18

La fille du temps

Michel Duchein (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 02/04/2009

Immobilisé sur son lit d'hôpital, l'inspecteur Grant s'ennuie. Pour se distraire, il passe au crible de son œil criminologiquement très exercé des portraits de personnages historiques. Parmi eux, un visage...

Immobilisé sur son lit d'hôpital, l'inspecteur Grant s'ennuie. Pour se distraire, il passe au crible de son œil criminologiquement très exercé des portraits de personnages historiques. Parmi eux, un visage lui inspire sympathie et déférence. Mais il s'avère être celui de l'épouvantable Richard III, roi d'Angleterre, parvenu au trône (voyez...

Immobilisé sur son lit d'hôpital, l'inspecteur Grant s'ennuie. Pour se distraire, il passe au crible de son œil criminologiquement très exercé des portraits de personnages historiques. Parmi eux, un visage lui inspire sympathie et déférence. Mais il s'avère être celui de l'épouvantable Richard III, roi d'Angleterre, parvenu au trône (voyez Shakespeare) grâce à l'assassinat de ses neveux, les enfants d'Édouard. Alors commence à travers l'Histoire une quête de la vérité qui forme l'une des enquêtes les plus originales de toute la littérature policière, l'un des dix grands classiques du genre salué par la critique et aussi par les pairs de l'auteur.


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EAN : 9782264049476
Code sériel : 1559
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264049476
Code sériel : 1559
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mellemars 03/10/2023
    J'ai adoré le début, j'ai adoré la fin, mais le milieu m'a paru vraiment long, avec ces dialogues qu'on aurait dit tirés d'une conversation entre une élève et ses livres d'étude. En revanche, dès que les personnages parlent d'autre chose que l'intrigue autour de Richard III, c'est très drôle ! Je me suis retrouvée souvent dans les personnages de Grant et Carradine, qui se rendent compte qu'on leur a appris n'importe quoi dans leur enfance et que les boucliers se lèvent dès qu'ils ont le malheur de remettre en doute l'Histoire !
  • Enya75 01/10/2023
    L'inspecteur Grant de Scotland Yard se retrouve avec une jambe cassée après avoir couru après un malfrat sur un toit. Pour lui faire passer le temps, une de ses amies comédienne de théâtre, lui apporte des photos de portraits historiques. Notre inspecteur jettera son dévolu sur Richard III dont le visage l'intrigue, et à qui il ne trouve pas une si vilaine tête que cela... Je connaissais l'histoire d'Angleterre via notre histoire de France et surtout grâce à la série La Reine Blanche que j'avais appréciée. Je n'étais donc pas trop perdue parmi les nombreux personnages cités, et ce fut une lecture assez plaisante, car j'ai découvert mille autres détails, très nombreux... Donc, avec l'aide de Brent Carradine, un jeune Américain qui a ses entrées au British Museum, l'inspecteur Grant tente de remonter le temps pour défaire la réputation de roi ignoble et cruel attribuée à Richard III, le monarque le plus détesté de l'Angleterre, et peut-être de rétablir par là quelques vérités historiques du temps de la guerre des Deux Roses, entre les Lancastre et les York, sans oublier les Tudor... Les deux enquêteurs épluchent les faits, et non les ragots rapportés dans les livres, ainsi que les documents historiques afin de savoir si oui ou non, Richard III a bien fait tuer ses deux neveux, les fils d'Edouard IV, pour fomenter son coup d'Etat de 1483, et régner à la place du jeune Edouard V. Cinq siècle plus tard, les doutes subsistent... Comment peut-on enquêter sur une affaire à cinq cent ans de distance ? Les preuves découvertes sont néanmoins troublantes, et amènent à réfléchir sur L'Histoire qui reste écrite par les vainqueurs... Ce roman se lit très vite, car le lecteur devient aussi curieux que l'inspecteur Grant ! L'inspecteur Grant de Scotland Yard se retrouve avec une jambe cassée après avoir couru après un malfrat sur un toit. Pour lui faire passer le temps, une de ses amies comédienne de théâtre, lui apporte des photos de portraits historiques. Notre inspecteur jettera son dévolu sur Richard III dont le visage l'intrigue, et à qui il ne trouve pas une si vilaine tête que cela... Je connaissais l'histoire d'Angleterre via notre histoire de France et surtout grâce à la série La Reine Blanche que j'avais appréciée. Je n'étais donc pas trop perdue parmi les nombreux personnages cités, et ce fut une lecture assez plaisante, car j'ai découvert mille autres détails, très nombreux... Donc, avec l'aide de Brent Carradine, un jeune Américain qui a ses entrées au British Museum, l'inspecteur Grant tente de remonter le temps pour défaire la réputation de roi ignoble et cruel attribuée à Richard III, le monarque le plus détesté de l'Angleterre, et peut-être de rétablir par là quelques vérités historiques du temps de la guerre des Deux Roses, entre les Lancastre et les York, sans oublier les Tudor... Les deux enquêteurs épluchent les faits, et non les ragots rapportés dans les livres, ainsi que les documents historiques afin...
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  • MarionJL 28/08/2023
    Je me suis beaucoup amusé à lire ce roman policier relatant une enquête historique : mais qui a bien pu tuer les deux petits princes tristement célèbres de la tour de Londres? Est ce leur oncle Richard III, comme tous semblent le croire ou leur beau frère Henri VII? Du fond de son lit, où il est cloué, Grant mène cette enquête, aidé de Brent, jeune historien qui adore retrouver des chroniques ou des archives médiévales. J’ai beaucoup aimé la construction du roman, même si c’est assez invraisemblable de trouver dans des archives autant de faits en seulement quelques jours. Et j’ai beaucoup aimé l’humour, très présent qui est assez caractéristique des livres de cette période je trouve (un peu comme celui d’Ellery Queen ou de Patricia Wentworth). C'est dommage de ne pas avoir une postface qui explique si tout ce qui est raconté est vrai ou pas (vu que le sujet du livre est sur l'inexactitude de l'histoire et le manque de sérieux des historiens dans la vérification des sources). Un bon moment de lecture.
  • pencrannais 02/07/2023
    J’ai jeté mon dévolue sur ce livre pour une unique raison. Il est en tête du classement des meilleurs romans policier de tous les temps établi en 1990 par la crime writer’s association. Ça vaut ce que ça vaut  évidemment ! La liste datant de plus de trente ans et ne comprenant que des romans anglophones. Mais cela a eu le don de titiller mon envie car si je connais Raymond Chandler, John Le Carré, Agatha Christie, Daphné du Maurier (les suivants sur la liste), je ne connaissais pas Joséphine Tey qui place deux livres dans le top eleven. La fille du temps est une oeuvre qui se lit très vite. Un peu plus de 200 pages pour une intrigue somme toute assez originale. L’inspecteur Grant est cloué sur son lit d’hôpital et ce policier hors pair (évidemment!) dispose d’un don pour déceler le caractère des gens d’après leurs portraits. Et, pour tromper l’ennui, sa (future) petite amie lui a apporté des livres d’histoire. Devant un portrait de Richard III, il s’étonne ? Son flair lui suggère que ce personnage est un bon gars. Or, ce « bon gars » a fait assassiner ses neveux dans la Tour de Londres pour s’emparer du trône. Les historiens et Shakespeare en ont fait un des pires rois de tous les temps. Sûr de son flair, l’inspecteur mène l’enquête depuis son lit aidé de son amie qui vadrouille à droite et à gauche à la recherche des documents et des informations. Qui était Richard ? Qui en a fait un monstre ? Pourquoi ? Qui a tué ses neveux si ce n’est pas lui ? ... Joséphine Tey réalise une enquête historique déguisée en intrigue policière. Et on ne peut même pas lui faire le reproche de fleurter avec un genre très à la mode (le polar historique), son œuvre datant de 1951. Ne serait-ce pas elle, d’ailleurs, qui pourrait se targuer d’être à l’origine de ce genre littéraire dont, j’avoue, je suis assez friand ! Toujours est-il qu’après 2 à 3 heures de lecture, on sort plutôt ravie en refermant le livre. Le rythme de l’histoire, comme souvent les romans policiers de cette époque, est rapide, dynamique, sans digression, concentré sur l’essentiel, à la Agatha Christie. Pas de course poursuite, pas de suspense véritable, mais une enquête et des « preuves » assez troublantes qui ont le mérite de réfléchir sur ce qu’est l’histoire. Et de se rappeler que ce n’est pas une science exacte et qu’elle est écrite par les vainqueurs pour leur propre intérêt. Si vous aimez l’histoire et les cosy mysteries, ce livre est donc fait pour vous. Maintenant, de là à le classer numéro un des meilleurs romans policiers de tous les temps !J’ai jeté mon dévolue sur ce livre pour une unique raison. Il est en tête du classement des meilleurs romans policier de tous les temps établi en 1990 par la crime writer’s association. Ça vaut ce que ça vaut  évidemment ! La liste datant de plus de trente ans et ne comprenant que des romans anglophones. Mais cela a eu le don de titiller mon envie car si je connais Raymond Chandler, John Le Carré, Agatha Christie, Daphné du Maurier (les suivants sur la liste), je ne connaissais pas Joséphine Tey qui place deux livres dans le top eleven. La fille du temps est une oeuvre qui se lit très vite. Un peu plus de 200 pages pour une intrigue somme toute assez originale. L’inspecteur Grant est cloué sur son lit d’hôpital et ce policier hors pair (évidemment!) dispose d’un don pour déceler le caractère des gens d’après leurs portraits. Et, pour tromper l’ennui, sa (future) petite amie lui a apporté des livres d’histoire. Devant un portrait de Richard III, il s’étonne ? Son flair lui suggère que ce personnage est un bon gars. Or, ce « bon gars » a fait assassiner ses neveux dans la Tour de Londres pour s’emparer du trône....
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  • katicha 13/04/2023
    L'inspecteur Grant s'ennuie. Voilà des semaines qu'il est alité dans un hôpital déprimant, il a regardé le plafond sous tous les angles, les infirmières lui tapent sur les nerfs, et il n'a même pas envie de lire les romans à la mode qu'on lui a offert. Fort heureusement, son amie Marta a une idée originale : un beau jour, elle dépose sur le lit de l'inspecteur une enveloppe contenant des images, des portraits plus précisément. Chacun d'entre eux représente un personnage célèbre de l'histoire, lié à un mystère, un crime, un secret. Sans trop d'efforts, Grant parvient à identifier les visages et à résumer les "affaires" qui y sont liées, mais un visage attire son attention. Son expression est indéfinissable: est-il mauvais, las de tout, malade, désespéré ou tout simplement philosophe ? Ce visage, c'est celui du roi Richard III. Celui que les livres d'Histoire présentent comme le roi le plus cruel de tous, celui dont Shakespeare a fait un monstre contrefait, celui qui aurait assassiné ses neveux pour accéder au trône. Mais Grant a des doutes. Il a l'habitude des physionomies de criminels, et ce portrait ne cadre pas avec ce que son expérience lui a appris. Commence alors une enquête menée tambour battant, avec l'aide d'un jeune historien américain, pour démêler le vrai du faux dans l'histoire de la maison d'York... Un roman que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, tout en apprenant quantité de choses sur l'histoire du Royaume-Uni. Certes, il faut vraiment apprécier le Moyen-Âge pour se lancer dans cette lecture, mais l'auteur parvient à intéresser le plus réticent des lecteurs grâce à des personnages attachants, des scènes qui font sourire, et c'est au final une véritable enquête policière en même temps qu'une approche intéressante de la façon dont l'Histoire est écrite ... L'inspecteur Grant s'ennuie. Voilà des semaines qu'il est alité dans un hôpital déprimant, il a regardé le plafond sous tous les angles, les infirmières lui tapent sur les nerfs, et il n'a même pas envie de lire les romans à la mode qu'on lui a offert. Fort heureusement, son amie Marta a une idée originale : un beau jour, elle dépose sur le lit de l'inspecteur une enveloppe contenant des images, des portraits plus précisément. Chacun d'entre eux représente un personnage célèbre de l'histoire, lié à un mystère, un crime, un secret. Sans trop d'efforts, Grant parvient à identifier les visages et à résumer les "affaires" qui y sont liées, mais un visage attire son attention. Son expression est indéfinissable: est-il mauvais, las de tout, malade, désespéré ou tout simplement philosophe ? Ce visage, c'est celui du roi Richard III. Celui que les livres d'Histoire présentent comme le roi le plus cruel de tous, celui dont Shakespeare a fait un monstre contrefait, celui qui aurait assassiné ses neveux pour accéder au trône. Mais Grant a des doutes. Il a l'habitude des physionomies de criminels, et ce portrait ne cadre pas avec ce que son expérience lui a appris. Commence alors...
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