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Le dernier empereur
Collection : Tempus
Date de parution : 02/02/2012
Éditeurs :
Perrin

Le dernier empereur

Collection : Tempus
Date de parution : 02/02/2012

Le règne fulgurant et tragique de l’Archiduc Charles qui tenta de sortir son pays de la Première Guerre mondiale, de le démocratiser politiquement et qui au milieu des épreuves et de l’exil sut conserver intacte sa foi en l’homme et en Dieu.

Vienne, 1916 : l’empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Âgé de 29 ans,...

Vienne, 1916 : l’empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Âgé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes, notamment sociales. En...

Vienne, 1916 : l’empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. Son successeur est son petit-neveu, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie. Âgé de 29 ans, accédant au trône en pleine guerre, le nouveau souverain possède un programme : la paix, les réformes, notamment sociales. En 1918, la guerre est perdue, la Double Monarchie se disloque et Charles Ier doit quitter le pouvoir. Réfugiée en Suisse, la famille impériale est ensuite reléguée à Madère. Sans ressources, elle y fait l’épreuve du dénuement. Le 1er avril 1922, le dernier empereur meurt de maladie, à l’âge de 34 ans. L’impératrice Zita, sa femme, attend alors son huitième enfant.
Esprit généreux et sincère, béatifié par Jean-Paul II en 2004, Charles d’Autriche sut, au milieu des épreuves et de l’exil, conserver intacte sa foi en l’homme et en Dieu.

Jean Sévillia a publié chez Perrin des essais remarqués : Le terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Moralement correct, et Zita, impératrice courage.

  • Presse:

    " Il faut se précipiter sur ce livre, plus de 300 pages exaltantes et traversées d’élans du cœur qui nous emportent au-delà des mots. "
    Jean Raspail, Le Figaro Magazine

    " Cette biographie magistrale de Jean Sévillia restaure avec bonheur l'image et les mérites d'un homme fidèle jusqu'à sa mort (en 1922, âgé de 34 ans) à sa foi, à sa famille, à ses peuples (autrichien, hongrois, croate, ruthène, tchèque, etc.). Son courage politique durant la guerre devait être salué, le chemin de croix que furent son exil et sa maladie, rappelé. C'est fait, et bien fait. "
    Le Figaro Magazine, 11 Février 12
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EAN : 9782262039035
Code sériel : 431
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262039035
Code sériel : 431
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mablehome 09/09/2020
    Biographie très bien écrite du dernier empereur d'Autriche Hongrie. Charles fut un homme de paix qui a tout fait pour essayer de sauver son pays et le sortir de la guerre. On est effaré de découvrir combien les puissances occidentales, France en tête, ont refusé les offres de paix des émissaires de Charles. Un personnage attachant, malgré ses limites et ses faiblesses.
  • mimipinson 31/07/2010
    Cet essai n’est pas un coup de cœur ; néanmoins il fut pour moi d’un grand intérêt. En effet, Jean Sévillia met en lumière un homme que l’histoire a, à plus d’un titre, injustement oublié, et nous plonge dans l’Europe centrale du début du 20ème siècle. Nous sommes en Autriche-Hongrie, un vaste empire réunissant un conglomérat de peuples disparates. C’est l’époque de Freud, Klimt, Mahler ; et l’Europe s’apprête à vivre un conflit sanglant qui va bouleverser le continent. Charles de Habsbourg-Lorraine, à sa naissance n’est pas appelé à succéder à son grand oncle François –Joseph en fin de règne. Il faudra deux tragédies, le suicide de Mayerling, et l’assassinat de l’archiduc héritier à Sarajevo, pour le proclamer empereur sans y avoir été préparé. Il hérite d’un conflit pour l’arrêt duquel il n’a jamais cessé d’agir. Le souverain est un homme profondément pieux, simple, pragmatique, et humain. Des qualités, qui ne lui permettront pas de s’imposer en temps utiles, ni d’éviter la dislocation de son empire, sous l’influence des Etats –Unis, qui des années plus tard annoncera d’autres orages. Jean Sévillia dresse le portait d’un homme bon, attaché à sa famille, et, qui, chassé de son pays mourra à 34 ans en exil à Madère. Il y a une dizaine d’année, un couple refaisait à Nancy le même parcours que le jour de leurs noces célébrées au même endroit 50 ans plus tôt. En effet, Otto de Habsbourg-Lorraine avait souhaité rendre hommage à la Lorraine en se mariant dans la cité Ducale. Il est le fils ainé du dernier empereur d’Autriche, Charles 1er d’Autriche. Cet essai n’est pas un coup de cœur ; néanmoins il fut pour moi d’un grand intérêt. En effet, Jean Sévillia met en lumière un homme que l’histoire a, à plus d’un titre, injustement oublié, et nous plonge dans l’Europe centrale du début du 20ème siècle. Nous sommes en Autriche-Hongrie, un vaste empire réunissant un conglomérat de peuples disparates. C’est l’époque de Freud, Klimt, Mahler ; et l’Europe s’apprête à vivre un conflit sanglant qui va bouleverser le continent. Charles de Habsbourg-Lorraine, à sa naissance n’est pas appelé à succéder à son grand oncle François –Joseph en fin de règne. Il faudra deux tragédies, le suicide de Mayerling, et l’assassinat de l’archiduc héritier à Sarajevo, pour le proclamer empereur sans y avoir été préparé. Il hérite d’un conflit pour l’arrêt duquel il n’a jamais cessé d’agir. Le souverain est un homme profondément pieux, simple, pragmatique, et humain. Des qualités, qui ne lui permettront pas de s’imposer en temps utiles, ni d’éviter la dislocation de son empire, sous l’influence des Etats –Unis, qui des années plus tard annoncera d’autres orages. Jean Sévillia dresse le portait d’un homme bon, attaché à sa famille, et, qui, chassé de son pays mourra à 34 ans en...
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  • majanissa 10/12/2009
    Le livre est particulièrement bien documenté, pleins de références, de propos rapportés, d’annexes et le plus importants les sujets (Charles et Zita) sont charmants, attachants et ne connaissant absolument pas leur histoire, je n’ai eu aucune envie d’abandonner. Qu’est ce qui a bien pu provoquer la chute de la monarchie en Autriche. On revient sur le règne de François Joseph, une grande majorité du livre raconte la première guerre mondiale vue sous un angle dont je n’avais aucune connaissance. On voit toujours le côté français, on ne se met jamais du côté des « ennemis » qui pourtant souffrent également de la guerre. On a un point de vue qui montre une Allemagne déterminée mais aussi une France pas très fine qui a refusé une brèche pour la paix. En effet, le but principale de Charles d'Autriche à toujours été la paix! Pourquoi l'a t'on dédaigné? J’ai eu l’impression que l’on n’était pas forcément très clean dans cette histoire. La guerre est parfaitement rapportée et vaut largement tous les cours d’Histoire que j’ai pu avoir sur cette période. On assiste peu à peu à la chute de la monarchie et en voyant le résultat je me demande si c’était une bonne chose ? Et si l’empereur avait pu empêcher toutes les guerres ethniques qui ont suivi par la suite ? Quelle serait la face de l’Europe si l’empire autrichien et la monarchie hongroise avaient survécus ? Il me semblait être un bon monsieur que ce Charles mais peut être pas les épaules pour sa position. Méritait-il sa béatification par le pape Jean Paul II ? A la lecture du livre, sans doute. J’aimerais à présent lire la biographie de Zita par le même auteur. Elle ressort elle aussi comme étant d’une nature charmante.Le livre est particulièrement bien documenté, pleins de références, de propos rapportés, d’annexes et le plus importants les sujets (Charles et Zita) sont charmants, attachants et ne connaissant absolument pas leur histoire, je n’ai eu aucune envie d’abandonner. Qu’est ce qui a bien pu provoquer la chute de la monarchie en Autriche. On revient sur le règne de François Joseph, une grande majorité du livre raconte la première guerre mondiale vue sous un angle dont je n’avais aucune connaissance. On voit toujours le côté français, on ne se met jamais du côté des « ennemis » qui pourtant souffrent également de la guerre. On a un point de vue qui montre une Allemagne déterminée mais aussi une France pas très fine qui a refusé une brèche pour la paix. En effet, le but principale de Charles d'Autriche à toujours été la paix! Pourquoi l'a t'on dédaigné? J’ai eu l’impression que l’on n’était pas forcément très clean dans cette histoire. La guerre est parfaitement rapportée et vaut largement tous les cours d’Histoire que j’ai pu avoir sur cette période. On assiste peu à peu à la chute de la monarchie et en voyant le résultat je me demande si c’était une bonne chose ?...
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