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Les Cent-Jours
Date de parution : 24/10/2002
Éditeurs :
Perrin

Les Cent-Jours

Date de parution : 24/10/2002

Du vol de l'Aigle à Waterloo, une épopée qui a bouleversé l'Europe, changé le sort de la France et fasciné les Français. Un livre porté par une vision puissante de l'histoire.

Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de...

Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de fusil. Mais déjà le piège se referme : l'Europe le condamne et les notables s'éloignent. Entre une dictature aux relents...

Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de fusil. Mais déjà le piège se referme : l'Europe le condamne et les notables s'éloignent. Entre une dictature aux relents révolutionnaires et un pacte libéral, il hésite avant de donner une constitution qui ne satisfait personne puisqu'elle lui aliène le peuple sans lui rallier les élites.

Seul, dépouillé de son mystère impérial, Napoléon joue le tout pour le tout en s'en remettant au verdict du champ de bataille. Ouverte en fanfare, la titanesque campagne de Belgique trouve son dénouement cruel à Waterloo. Devant la fronde parlementaire, l'Aigle fait le choix du sacrifice et s'éloigne vers Sainte-Hélène tandis que Fouché et Talleyrand, «le vice et le crime», scellent leur alliance pour s'emparer du pouvoir au prix d'un marché de dupes. L'épopée s'achève en tragédie.

Dans l'ombre se dressent des seconds rôles prodigieux : Ney, Constant, Chateaubriand, La Fayette, La Bédoyère. Il y a aussi ces Français écartelés entre Révolution et Restauration, ou déchirés entre fidélité à Napoléon et peur de l'invasion. Cet ouvrage éclaire d'un jour nouveau la personnalité de l'Empereur comme les grands enjeux de la période.

Derrière le duel entre Louis XVIII et Napoléon, tout est mouvement, doute, complot, crise, qui dessinent le visage de la France moderne.

Dominique de Villepin, Secrétaire général de l'Elysée de 1995 à 2002, est Premier ministre depuis 2005. 

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EAN : 9782262019006
Code sériel : 23
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 640
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262019006
Code sériel : 23
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 640
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • migdal 13/06/2021
    « L'esprit de sacrifice » caractérise « Les Cent-jours » de Dominique de Villepin, alors qu'Emmanuel de Waresquiel évoque « La tentation de l'impossible », deux ouvrages différents donc et très complémentaires. L'ancien premier ministre souligne le rôle fondamental de trois « ralliés ». Carnot, mobilisant une nouvelle fois les énergies pour faire face à l'invasion, La Fayette, caution libérale, et Constant rédigeant la nouvelle constitution qui sera approuvée par peu de votants au printemps 1815. Le haut fonctionnaire montre les hésitations et les tergiversations du corps préfectoral, jouant un prudent attentisme. L'ancien secrétaire général de l'Elysée montre les difficultés rencontrées quotidiennement par Napoléon avec ses ministres et leurs administrations, loin d'être aussi efficaces qu'en 1805. Le piètre fonctionnement de l'état fit le jeu de Fouché, ministre de la police (mais pas de l'intérieur) qui mobilisa une hiérarchie parallèle (l'état profond) à son seul profit. Ces analyses sont fort bien documentées en six cent pages, doublées par un arsenal de notes qui doublent le contenu de l'ouvrage. Dominique de Villepin observe et décrit les événements en se plaçant principalement aux Tuileries aux cotés de l'empereur, pendant que Waresquiel peint la situation plutôt du coté de Louis XVIII. Celui ci est historien, celui là politique et le contraste nourrit les réflexions du lecteur. Villepin conclut son analyse en menant le lecteur du 18 juin 1815 au 18 juin 1940 pour rejoindre De Gaulle … La seule faiblesse de « L'esprit de sacrifice » est à mes yeux l'aspect militaire que Villepin aborde de loin et de très haut, en ignorant le sang, la sueur et les larmes des milliers d'hommes en lutte sur la morne plaine belge et que rend si bien le Waterloo d'Erckmann-Chatrian. Mais après tout, cet ouvrage nous en apprend peut être autant sur l'ancien premier ministre que sur l'empereur ? PS : mon commentaire sur Waterloo d'Erckmann-Chatrian« L'esprit de sacrifice » caractérise « Les Cent-jours » de Dominique de Villepin, alors qu'Emmanuel de Waresquiel évoque « La tentation de l'impossible », deux ouvrages différents donc et très complémentaires. L'ancien premier ministre souligne le rôle fondamental de trois « ralliés ». Carnot, mobilisant une nouvelle fois les énergies pour faire face à l'invasion, La Fayette, caution libérale, et Constant rédigeant la nouvelle constitution qui sera approuvée par peu de votants au printemps 1815. Le haut fonctionnaire montre les hésitations et les tergiversations du corps préfectoral, jouant un prudent attentisme. L'ancien secrétaire général de l'Elysée montre les difficultés rencontrées quotidiennement par Napoléon avec ses ministres et leurs administrations, loin d'être aussi efficaces qu'en 1805. Le piètre fonctionnement de l'état fit le jeu de Fouché, ministre de la police (mais pas de l'intérieur) qui mobilisa une hiérarchie parallèle (l'état profond) à son seul profit. Ces analyses sont fort bien documentées en six cent pages, doublées par un arsenal de notes qui doublent le contenu de l'ouvrage. Dominique de Villepin observe et décrit les événements en se plaçant principalement aux Tuileries aux cotés de l'empereur, pendant que Waresquiel peint la situation plutôt du coté de Louis XVIII. Celui ci est historien, celui là politique et le contraste nourrit les...
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  • Boblinux 06/09/2020
    J'ai bien aimé ce livre, que j'ai pourtant pas mal laissé trainer avant de le finir . C'est bien écrit, on sent que De Villepin est un vrai fan de Napoléon. La première partie du livre se lit presque comme un roman d'aventure, ensuite c'est plus technique, politique et il y a quelques longueurs.
  • Sileva76 31/05/2018
    Il est, d'un point du vue d'historien, très documenté et sérieux. Bref, une vraie synthèse sur les Cent Jours, même si l'angle privilégié est celui de l'histoire politique. D'ailleurs, le regard d'un homme politique du XXIe siècle, fusse t-il d'un bord opposé au mien, reste intéressant. L'auteur nous plonge au coeur de la politique de 1815 : les intrigues, Napoléon qui ne se fait pas d'illusion, les compromis calamiteux. J'ai lu ce livre avec un réel plaisir car le style ressemble à celui d'un Chateaubriand - dans le ton du moins - avec cette mélancolie qui se prête bien au sujet. De surcroît, j'ai été surpris. Dominique de Villepin ne tombe pas dans le récit épique ou dans le "tout" pour Napoléon, comme je m'y attendais au départ. Il reste objectif, tout en ramenant ses personnages à ce qu'ils sont : des hommes de convictions. Il ne fait pas de concessions et il sait cibler les opportunistes, les failles de chacun, la peur des parlementaires qui n'hésitent pas à abandonner l'empereur pour sauver leur tête, l'héroïsme de Ney qui, après avoir trahi, revient avec panache, toujours aussi courageux et brouillon qu'avant. C'est donc un livre qui mérite les prix reçus et qui reste accessible et utile pour en apprendre plus sur cette épisode. Sinon, pour une approche clairement universitaire du même épisode, je conseille le livre d'Emmanuel de Waresquiel, "Les Cent Jours. La tentation de l'impossible. Mars-Juillet 1815" (2008). Il est, d'un point du vue d'historien, très documenté et sérieux. Bref, une vraie synthèse sur les Cent Jours, même si l'angle privilégié est celui de l'histoire politique. D'ailleurs, le regard d'un homme politique du XXIe siècle, fusse t-il d'un bord opposé au mien, reste intéressant. L'auteur nous plonge au coeur de la politique de 1815 : les intrigues, Napoléon qui ne se fait pas d'illusion, les compromis calamiteux. J'ai lu ce livre avec un réel plaisir car le style ressemble à celui d'un Chateaubriand - dans le ton du moins - avec cette mélancolie qui se prête bien au sujet. De surcroît, j'ai été surpris. Dominique de Villepin ne tombe pas dans le récit épique ou dans le "tout" pour Napoléon, comme je m'y attendais au départ. Il reste objectif, tout en ramenant ses personnages à ce qu'ils sont : des hommes de convictions. Il ne fait pas de concessions et il sait cibler les opportunistes, les failles de chacun, la peur des parlementaires qui n'hésitent pas à abandonner l'empereur pour sauver leur tête, l'héroïsme de Ney qui, après avoir trahi, revient avec panache, toujours aussi courageux et brouillon qu'avant. C'est donc un livre qui mérite les prix reçus et qui...
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