Lisez! icon: Search engine
Les Enchaînés
Date de parution : 25/04/2019
Éditeurs :
Pocket

Les Enchaînés

Date de parution : 25/04/2019
Infiltré dans cinq grandes entreprises du Nord, Thomas Morel dépeint de l’intérieur un monde d’invisibles, de précaires, soumis à des rythmes oppressants, et parfois avertis dix minutes avant que leur... Infiltré dans cinq grandes entreprises du Nord, Thomas Morel dépeint de l’intérieur un monde d’invisibles, de précaires, soumis à des rythmes oppressants, et parfois avertis dix minutes avant que leur contrat s’arrête là. La vie banale de millions d’employés en France.
Pour 1 200 à 1 500 euros, le journaliste a...
Infiltré dans cinq grandes entreprises du Nord, Thomas Morel dépeint de l’intérieur un monde d’invisibles, de précaires, soumis à des rythmes oppressants, et parfois avertis dix minutes avant que leur contrat s’arrête là. La vie banale de millions d’employés en France.
Pour 1 200 à 1 500 euros, le journaliste a travaillé à la chaîne, dans des call-centers ou en porte-à-porte. Il décrit la vie de ses collègues, leurs maux, mais aussi sa gêne face à des clients vulnérables, sa souffrance d’être insulté faute de tenir la cadence, sa répugnance à relancer les surendettés...
Un témoignage qui rend la parole à ceux que l’on entend trop peu et fait exister ceux que l’on ne voit pas.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266285827
Code sériel : 17316
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266285827
Code sériel : 17316
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une plongée effrayante dans le quotidien de millions de Français. » Manon Michel – Inrockuptibles

« Le journaliste Thomas Morel s'est infiltré dans des grandes entreprises du Nord pour décrire le quotidien des employés les plus précaires. Il sort aujourd'hui un livre poignant. […] Cette infiltration lui permet d'avoir accès à une réalité rarement montrée dans les médias généralistes. » Jeanne BlanquartFrance 3 Hauts de France
 
« Pour Thomas Morel, le terme de communauté est paradoxal car les ouvriers sont seuls. Tout est fait pour attiser l’individualisme, faire en sorte que les salariés ne constituent pas une solidarité qui pourrait être néfaste à l’entreprise. » Pablo MenguyAssises du journalisme
 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Nelloum 05/03/2024
    L’usine vous appelle, allez-vous décrocher ? Un œil sur les conditions de travail de cinq entreprises du Nord, révélant chacune un peu plus la répétition de l'exploitation du travailleur. Thomas Morel y livre son quotidien, la vie de ses collègues et leurs souffrances face à un travail forcé par la nécessité de survivre.
  • Libelune 09/03/2022
    Pendant 2 ans, le jeune journaliste, Thomas Morel, revêt les habits de travailleurs précaires et sous-payés en infiltrant 5 grandes entreprises du Nord de la France. Pour 1200 euros à 1500 euros par mois, il sera tour à tour travailleur à la chaîne chez Cémoi (à coup de 2 chocolats placés dans une boîte toutes les deux secondes pendant 7 heures), salarié du tertiaire dans un centre d’appel(maux d’oreilles et conversation chronométrées), VRP (pour un salaire fixe de 0 euro par mois car uniquement payé à la commission), employé d’un organisme de recouvrement (où le client doit payer coûte que coûte quitte à le pousser dans la tombe) et ouvrier à la chaîne chez Toyota (travail physique et cadencé dont il ne parviendra jamais à tenir le rythme et où il subira les brimades et insultes de ses collègues). Pendant ces 2 ans d’expérience il découvre la vie de ces prolétaires du XXIe siècle avec les cadences infernales du travail à la chaîne, la déshumanisation et robotisation des travailleurs, une organisation de travail qui rend impossible la création du lien social et la construction d’une solidarité et d’un esprit de classe, la douleur physique et psychologique. Il raconte son quotidien, la vie de ses collègues, ses maux à lui, leurs maux à eux face à un travail souvent vide de sens que seule une raison de survie les contraint d’accepter. Il décrit ses scrupules et son dégoût à effectuer certaines tâches où le client est dupé voir condamné par son intervention Pendant 2 ans, le jeune journaliste, Thomas Morel, revêt les habits de travailleurs précaires et sous-payés en infiltrant 5 grandes entreprises du Nord de la France. Pour 1200 euros à 1500 euros par mois, il sera tour à tour travailleur à la chaîne chez Cémoi (à coup de 2 chocolats placés dans une boîte toutes les deux secondes pendant 7 heures), salarié du tertiaire dans un centre d’appel(maux d’oreilles et conversation chronométrées), VRP (pour un salaire fixe de 0 euro par mois car uniquement payé à la commission), employé d’un organisme de recouvrement (où le client doit payer coûte que coûte quitte à le pousser dans la tombe) et ouvrier à la chaîne chez Toyota (travail physique et cadencé dont il ne parviendra jamais à tenir le rythme et où il subira les brimades et insultes de ses collègues). Pendant ces 2 ans d’expérience il découvre la vie de ces prolétaires du XXIe siècle avec les cadences infernales du travail à la chaîne, la déshumanisation et robotisation des travailleurs, une organisation de travail qui rend impossible la création du lien social et la construction d’une solidarité et d’un esprit de classe, la douleur physique et psychologique. Il raconte son quotidien,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Cyril59 19/05/2020
    Bon livre pour se rendre compte de la difficulté des différents métiers précaires et de leur pression quotidienne
  • Harryetnanc 09/02/2020
    Ce que j’ai aimé : L’auteur décrit assez bien les conditions de travail, les corps et les esprits usés, l’aliénation du travail. Je parle bien du travail en général, je pense qu’à un certain moment, n’importe quel job devient aliénant. Mais Thomas est encore jeune, il a la chance d’avoir pu choisir un métier qui le passionne et n’a pas encore 30 ans de petits coups bas sur le dos. Le mec, on sent qu’il y croit encore un peu. Il aborde avec ses collègues l’expérience du revenu universel quand il rechausse ses lunettes à monture un peu voyante. Ce que j’ai moins aimé : Je me suis demandé à qui s’adressait ce type d’ouvrages. Qui sont ces lecteurs? Des gens qui partagent ce type d’expériences professionnelles? Des gens qui veulent découvrir la France d’en bas autrement que par les émissions Strip-tease et Confessions intimes? La France veut savoir! Ce qui m’a manqué dans le livre, c’est un peu de la fierté ouvrière. Parce que dans tous les corps de métier, il y a des gens qui aiment ce qu’ils font, il y a des savoir-faire partout, et surtout pas de petits métiers. Comme les grosses boîtes pour lesquelles il a bossé, il a dilué les personnalités rencontrées dans sa grande machine à lui, plus pressé à remplir son petit Moleskine aux pauses chiottes qu’à vraiment rencontrer. Ce qui manque aussi dans ce livre, c’est autre chose que des stéréotypes, tout comme chez Aubenas. Le prolo serait extrémiste, soit avec ses petites remarques racistes, soit à la CGT. Il serait aussi vulgos, toujours prompt à la blague de cul ou à mater le foot. C’est aussi une balance carriériste ou une personne à plaindre. Pourtant, du savoir et de la culture populaires, il y en a en pagaille, surtout du côté de Youtube, je peux t’aider à changer ton algorithme si tu veux. Bref, je ne sais pas trop comment accueillir ce témoignage. Malgré ma colère ressentie, qui est toute personnelle, j’ai envie de croire qu’il s’agit d’un récit manqué par naïveté : ça ne peut être que ça. Au fait! Une grève et une manifestation sont deux choses différentes (clin d’oeil appuyé).Ce que j’ai aimé : L’auteur décrit assez bien les conditions de travail, les corps et les esprits usés, l’aliénation du travail. Je parle bien du travail en général, je pense qu’à un certain moment, n’importe quel job devient aliénant. Mais Thomas est encore jeune, il a la chance d’avoir pu choisir un métier qui le passionne et n’a pas encore 30 ans de petits coups bas sur le dos. Le mec, on sent qu’il y croit encore un peu. Il aborde avec ses collègues l’expérience du revenu universel quand il rechausse ses lunettes à monture un peu voyante. Ce que j’ai moins aimé : Je me suis demandé à qui s’adressait ce type d’ouvrages. Qui sont ces lecteurs? Des gens qui partagent ce type d’expériences professionnelles? Des gens qui veulent découvrir la France d’en bas autrement que par les émissions Strip-tease et Confessions intimes? La France veut savoir! Ce qui m’a manqué dans le livre, c’est un peu de la fierté ouvrière. Parce que dans tous les corps de métier, il y a des gens qui aiment ce qu’ils font, il y a des savoir-faire partout, et surtout pas de petits métiers. Comme les grosses boîtes pour lesquelles il a...
    Lire la suite
    En lire moins
  • AnitaMillot 02/07/2019
    Je remercie Masse Critique non fiction de Babelio de m’avoir permis de lire ce témoignage époustouflant : non mais quelle claque ! Thomas Morel, jeune journaliste, nous fait part de ses terribles expériences effectuées en CDD chez Cémoi, Clictel, Créatis et Toyota, et je vous jure ce n’est pas du “gâteau” ! … J’ai été particulièrement sidérée par le premier “séjour” de Thomas, âgé de 26 ans, en ligne du tapis 3 (à la chaîne quoi !) Croyez-moi, près une telle lecture vous ne regarderez plus jamais les boîtes de chocolats Cémoi de la même façon, à Noël !… 900 boîtes en 30 minutes, salaire moyen 1200€ à 1500€ bruts, blouses en papier pour les CDD, tutoiement et insultes en prime … Armelle et son attelle au bras - en attendant son opération du canal carpien - sans un regard (hypocritement détourné) du Directeur et du médecin du site … Téléconseiller chez Clictel, ce n’est guère mieux (centre d’appels pour de nombreuses enseignes d’électro-ménager et multimédia) Constamment sous surveillance et rappelé à l’ordre … Une anecdote : janvier 2015, l’horreur de Charlie Hebdo et de l’hyper casher ; refus catégorique de faire les minutes de silence nationales car un appel c’est un appel !… Et que dire de Créatis (organisme bancaire) en service de recouvrement déprimant et de Ranger (contrat gaz et électricité) où il n’y a pas de salaire fixe mais une rémunération uniquement basée sur commission … Bravo à Thomas Morel qui nous ouvre les yeux, sans fioritures ni sensiblerie. Je sors choquée par cette lecture et surtout chanceuse de ne point l’avoir vécu ! Je remercie Masse Critique non fiction de Babelio de m’avoir permis de lire ce témoignage époustouflant : non mais quelle claque ! Thomas Morel, jeune journaliste, nous fait part de ses terribles expériences effectuées en CDD chez Cémoi, Clictel, Créatis et Toyota, et je vous jure ce n’est pas du “gâteau” ! … J’ai été particulièrement sidérée par le premier “séjour” de Thomas, âgé de 26 ans, en ligne du tapis 3 (à la chaîne quoi !) Croyez-moi, près une telle lecture vous ne regarderez plus jamais les boîtes de chocolats Cémoi de la même façon, à Noël !… 900 boîtes en 30 minutes, salaire moyen 1200€ à 1500€ bruts, blouses en papier pour les CDD, tutoiement et insultes en prime … Armelle et son attelle au bras - en attendant son opération du canal carpien - sans un regard (hypocritement détourné) du Directeur et du médecin du site … Téléconseiller chez Clictel, ce n’est guère mieux (centre d’appels pour de nombreuses enseignes d’électro-ménager et multimédia) Constamment sous surveillance et rappelé à l’ordre … Une anecdote : janvier 2015, l’horreur de Charlie Hebdo et de l’hyper casher ; refus catégorique de faire les minutes de silence nationales car un...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.