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Par le sang versé
La légion étrangère en Indochine
Étienne de Montety (préface de)
Date de parution : 25/01/2007
Éditeurs :
Perrin

Par le sang versé

La légion étrangère en Indochine

Étienne de Montety (préface de)
Date de parution : 25/01/2007

Un témoignage sans équivalent sur le quotidien des combattants du Vietnam.

Leur guerre a duré quinze ans, depuis les rives du Rhin ou de l'Oder en 1940 jusqu'à la cuvette de Diên Biên Phu en 1954. Soldats français en rupture de...

Leur guerre a duré quinze ans, depuis les rives du Rhin ou de l'Oder en 1940 jusqu'à la cuvette de Diên Biên Phu en 1954. Soldats français en rupture de Vichy ou héros de la France libre, soldats de la Wehrmacht ou des marches de l'Est européen, génération broyée par...

Leur guerre a duré quinze ans, depuis les rives du Rhin ou de l'Oder en 1940 jusqu'à la cuvette de Diên Biên Phu en 1954. Soldats français en rupture de Vichy ou héros de la France libre, soldats de la Wehrmacht ou des marches de l'Est européen, génération broyée par un conflit planétaire, ils se sont tissés une aventure comme on joue une dernière carte. Loin d'être des héros de papier ou de cinéma, ils sont ici saisis dans le quotidien d'une guerre d'escarmouches, de coups de main, de traques, parfois sale, parfois glorieuse, toujours à recommencer. De l'arrivée de Leclerc au désastre de Cao Bang en 1950, de stratégies nouvelles en opérations de la dernière chance jusqu'à Diên Biên Phu, on voit ces hommes pister le train blindé de Hô Chi Minh, retrouver les réflexes de 1941, s'infiltrer parmi une population désemparée, céder à la fascination du Vietnam et y laisser une partie de leur âme. Paul Bonnecarrère fut correspondant de guerre en Indochine, à Suez et en Algérie.

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EAN : 9782262026097
Code sériel : 158
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262026097
Code sériel : 158
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • articlel627 01/02/2022
    Je suis actuellement en train de relire "Par le sang versé" de Paul Bonnecarrère. Je n'avais pas lors de ma première lecture, il y a quelques années fini de lire cet ouvrage que je qualifie de majeur sur la Légion étrangère en Indochine; pour en avoir fait cadeau à un ami, ancien légionnaire, avant d'avoir fini le livre. Paul Bonnecarrère, nous dépeint ici une Légion étrangère, étrangère par ses rites, ses us et ses coutumes à nous simples civils (surtout comme moi qui n'avons pas servi sous les drapeaux puisque né en 1979). La lecture est fluide et on y trouve un peu la même profondeur que dans la 317ème section de Pierre Schoendoerffer. La même poésie même si ici on est strictement dans un récit narratif ou l'on découvre un monde. Le monde de la guerre [d'Indochine en l'occurrence]. Un monde fait d'une étoffe à l'image de celle de Tom Wolfe: "l'étoffe des héros". Héros légionnaires anonymes tombés au champs d'honneur ou blessés, versant leur sang "étranger" pour une nation qu'il veulent servir jusqu'au don ultime qu'est le don de la vie. Se battant pour une cause qui peut leur sembler étrangère mais qu'il épouse par sens du devoir à accomplir. Gagner la guerre même si ils ne sont au regard du gouvernement de l'époque et des hautes instances que "du pain pour des canards" pour reprendre les mots de ce capitaine dans le film "Dien Bien Phu". "Par le sang versé" se lit comme une succession d'anecdotes vraies ou peut être un peu romancées mais toujours avec un soucis d'authenticité. Cette dernière étant le meilleur moyen de rendre hommage à ces Hommes qui se sont battus à plusieurs milliers de kilomètres de la France. Ces hommes qui ont versé leur sang et celui de l'adversaire qui les nargue par une guerre faite d'escarmouche et de guérilla usant les nerfs mais pas le courage des légionnaires. On y découvre aussi l'absurdité, parfois, du haut commandement en contre poids de la fidélité des hommes pour leur gradés et leur officiers. "Par le sang versé" est d'une lecture plaisante qui mérite amplement sa note et à laquelle j'ajoute mes 5 étoiles méritées [même si je ne suis pas général]. J'invite quiconque désire découvrir cette arme, à lire ce livre qui raisonne et résonne de vérité sur les enjeux de cette guerre qui aura couté la mort à des milliers ou plutôt achevée à des dizaines de milliers de combattant de tous régiments. Et qui coutera par la suite 58 000 noms américains lors du conflit qui suivra la guerre d'Indochine, bourbier français comme le fut la guerre d'Algérie et qui se nomme: la guerre du Viet Nam. Aussi même si la littérature de guerre n'est pas votre "tasse de thé", je ne peux m'empêcher tout de même à vous inviter à essayer, au moins essayer de lire ce que la Légion a fait pour cette guerre et donc pour la France. L'écriture est belle, simple et épurée à l'image de ces hommes souvent silencieux et qui pour beaucoup parlent peu des conflits qu'ils ont du mené à l'étranger pour les intérêts français. Les récits - car le livre se composent de plusieurs récits indépendant - sont captivants et hautement intelligibles même pour le profane militaire comme moi qui jalouse, je l'avoue, de ne pas appartenir à ce corps d'élite ou chaque légionnaire est le frère de chaque légionnaire. "Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait". Alors si vous n'êtes pas de ceux qui vous arrêtez dans les cimetières face aux stèles et aux croix militaires quelques instants pour rendre hommage au hommes mort au combat essentiellement pour notre liberté, lisez au moins ce livre pour changer d'avis et décider de prendre le temps d'honorer les militaires défunts dans la grande guerre, dans la seconde ou lors des conflits d'indépendance que furent la guerre d'Indochine et sa fin tragique à Dien Bien Phu ou d'Algérie, close par les accords d'Evian. en n'oubliant pas qu'à ce moment même des hommes et des femmes se battent dans des conflits asymétriques fait de guérilla, d'attentats suicide et d'IED aveugles pour notre liberté et pour la liberté de nos frère français musulmans qui ne sont pas ces mêmes individus puisqu'il faut absolument ne pas tomber dans le piège obscure de l'amalgame facile, gratuit et mal pensé, en n'oubliant pas notre devise, la même que celle des légionnaires: Liberté, égalité, fraternité qui est égale pour eux à "Legio patria nostra".Je suis actuellement en train de relire "Par le sang versé" de Paul Bonnecarrère. Je n'avais pas lors de ma première lecture, il y a quelques années fini de lire cet ouvrage que je qualifie de majeur sur la Légion étrangère en Indochine; pour en avoir fait cadeau à un ami, ancien légionnaire, avant d'avoir fini le livre. Paul Bonnecarrère, nous dépeint ici une Légion étrangère, étrangère par ses rites, ses us et ses coutumes à nous simples civils (surtout comme moi qui n'avons pas servi sous les drapeaux puisque né en 1979). La lecture est fluide et on y trouve un peu la même profondeur que dans la 317ème section de Pierre Schoendoerffer. La même poésie même si ici on est strictement dans un récit narratif ou l'on découvre un monde. Le monde de la guerre [d'Indochine en l'occurrence]. Un monde fait d'une étoffe à l'image de celle de Tom Wolfe: "l'étoffe des héros". Héros légionnaires anonymes tombés au champs d'honneur ou blessés, versant leur sang "étranger" pour une nation qu'il veulent servir jusqu'au don ultime qu'est le don de la vie. Se battant pour une cause qui peut leur sembler étrangère mais qu'il épouse par sens du devoir à accomplir. Gagner...
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  • JacquesduPlessis 07/03/2021
    Un incontournable de la littérature de guerre. Paul Bonnecarrère relate une période faite d'actions d'éclat et de drôleries situationnelles dont seule la Légion étrangère a le secret. Les récits haletants et bouleversants nous rappellent que l'histoire est souvent passionnante à lire mais pas toujours agréable à vivre. Sauf pour ceux qui, du saint-cyrien au premier cul, sont prêts à inscrire leur nom dans le cycle interminable des mythes de ce corps d'élite.
  • mablehome 18/08/2020
    J'ai lu ce livre quand j'étai adolescent, alors qu'on n'imaginait même pas dans les livres de science-fiction qu'internet et babelio allaient arriver ! Et, ce livre de Bonnecarrère demeure assurément l'un de mes meilleurs souvenirs de lecture. Sous forme quasi romancé vous accompagnez ces extraordinaires soldats, durs, mais avec de vraies valeurs de camaraderie, lors de leurs terribles combats en Indochine. Un must absolu pour tous les amateurs d'histoire militaire !
  • misteral 16/05/2020
    Bien sur, pour qui veut entrer en "guerre d'Indochine" c'est probablement la premiere clef (avec un Bigeard). En plus celui là, c'est la Legion. Le récit est court, intense, palpitant. En terme d'écriture c'est le meilleur des Bonnecarrere (en même temps, il y en a peu, hélas). Dommage que l'histoire s'arrête en 1950 (mais peut être avait il envisagé un second opus). Une mini critique, le Cne Mattei est parfois un peu caricatural voir romancé (certains de ses exploits sont soumis à ???). On peut en faire une lecture croisée avec des livres de mémoires parus plus tard, pour plus d'objectivité mais là qualité du recit est incontestable. Mon exemplaire auquel je tiens tout particulièrement à été dédicacé par Mattei.
  • Riolet 08/11/2017
    Superbe livre qui personnellement a été le point de départ de beaucoup de lectures touchant à la légion et à la guerre du Viêt Nam. Une belle écriture de ce qui se joue en l'homme lorsqu'il se retrouve sur un terrain de guerre : la camaraderie, le courage, le panache et quelquefois tout le contraire....
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