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Retour parmi les hommes
Date de parution : 01/10/2020
Éditeurs :
Pocket

Retour parmi les hommes

Date de parution : 01/10/2020
1923. Après des années d’errance pour oublier la mort d’Arthur, son amant tué au combat, Vincent revient à Paris qu’il reconnaît à peine et dans lequel il a du mal... 1923. Après des années d’errance pour oublier la mort d’Arthur, son amant tué au combat, Vincent revient à Paris qu’il reconnaît à peine et dans lequel il a du mal à trouver sa place. Le hasard va le mettre en présence de Raymond Radiguet, qui vient de publier Le Diable... 1923. Après des années d’errance pour oublier la mort d’Arthur, son amant tué au combat, Vincent revient à Paris qu’il reconnaît à peine et dans lequel il a du mal à trouver sa place. Le hasard va le mettre en présence de Raymond Radiguet, qui vient de publier Le Diable au corps. Avec cette énergie et cette joie de vivre qui sont les siennes, l’écrivain en vogue, protégé de Cocteau, entraîne son nouvel ami dans les milieux intellectuels parisiens et les folles nuits de Montparnasse…
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EAN : 9782266313056
Code sériel : 18026
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266313056
Code sériel : 18026
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • La31 01/07/2022
    Le héros a perdu son compagnon à la grande guerre; Après des années d'errances par le monde ce qui nous vaut de très belles descriptions notamment du New-York des immigrants du début des années 1920, il rejoint sa mère qui réside dans le quartier huppé du XVIe et se lie avec le jeune et flamboyant Raymond Radiguet dans le Paris des années folles. Le livre se termine au décès prématuré de l'auteur du Diable au corps.
  • vegalia 12/04/2022
    Cet auteur nous offre un puissant et émouvant roman d'amour. Son écriture toujours aussi fluide et profonde nous peint une jolie palette de sentiments à travers une histoire linéaire d'un homme qui revient de la guerre et qui retrouve une famille, sa ville. Le même thème de l'homosexualité, de l'amour non partagé, déçu, mal vécu est évoqué.
  • CyrilDlms 30/09/2021
    « Retour parmi les hommes » est la suite du roman « En l’absence des hommes » dont je vous ai parlé sur ce blog. Celui-ci est également un très beau livre qui parle de la douleur, du deuil, du désir de se reconstruire. Le héros de ce livre est toujours Vincent de l’Etoile, appartenant à une vieille famillle aristocratique. Il a fui Paris lors de l’annonce de la mort de son ami et amant, Arthur 21 ans, mort en 1916 au combat. C’est alors que Vincent fait un voyage où il erre de l’Italie, en Afrique, pour finir en Amérique. Il parcour la planète sur terre comme sur mer, avec pour seules boussoles le hasard et la liberté, loin de Paris et de ses 16 ans, de son éducation aristocratique, entre fantasmes et réalités, entre « bateau ivre » et aventures exotiques et même inattendues. Lors de son périple, pour survivre, il va même exercer divers petits boulots. Sa mère retrouve sa trace au bout de 7 ans et le voici revenir à Paris dans cette atmosphère particulière et apparemment désinvolte des années folles. Le hasard va lui faire rencontrer Raymond Radiguet un jeune homme au talent précoce et plein d’avenir qui lui fait connaître la vie noctambule parisienne mais aussi de grandes figures du milieu intellectuel de l’époque comme Jean Cocteau ou Francis Poulence. Il découvrira de plus en plus Raymond Radiguet, qui est en réalité un jeune écrivain, déjà auteur de deux romans au parfum de scandale. Lors de ces moments avec lui, il se remémore sa relation chaste et platonique avec Marcel Proust, et fait un parallèle avec cette relation qui le lie avec Raymond. Une atmosphère de légèreté mais un récit qui se termine tragiquement avec la mort prématurée de l’écrivain Raymond Radiguet. Ainsi, autour de Vincent, ce n’est que la mort qui rode et le temps qui passe. Lui survit à tout cela, entre questionnement et culpabilité. Il note quand même dans l’ultime phrase de ce roman « Les morts me rendent la vie ». A n’en pas douter Vincent a gagné en maturité et choisit de s’éloigner de la mort. Comme toujours j’apprécie l’écriture de Philippe Besson, toute en finesse, fluidité et subtilité même si je pense que l’amitié entre les deux personnages aurait pu être davantage développée. Néanmoins, c’est un beau tableau d’une époque intéressante et artistiquement très riche.« Retour parmi les hommes » est la suite du roman « En l’absence des hommes » dont je vous ai parlé sur ce blog. Celui-ci est également un très beau livre qui parle de la douleur, du deuil, du désir de se reconstruire. Le héros de ce livre est toujours Vincent de l’Etoile, appartenant à une vieille famillle aristocratique. Il a fui Paris lors de l’annonce de la mort de son ami et amant, Arthur 21 ans, mort en 1916 au combat. C’est alors que Vincent fait un voyage où il erre de l’Italie, en Afrique, pour finir en Amérique. Il parcour la planète sur terre comme sur mer, avec pour seules boussoles le hasard et la liberté, loin de Paris et de ses 16 ans, de son éducation aristocratique, entre fantasmes et réalités, entre « bateau ivre » et aventures exotiques et même inattendues. Lors de son périple, pour survivre, il va même exercer divers petits boulots. Sa mère retrouve sa trace au bout de 7 ans et le voici revenir à Paris dans cette atmosphère particulière et apparemment désinvolte des années folles. Le hasard va lui faire rencontrer Raymond Radiguet un jeune homme au talent précoce et plein d’avenir qui...
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  • jprathle 17/07/2019
    On retrouve, dans Retour parmi les hommes, avec un plaisir indéniable, l‘écriture survoltée de Philippe Besson. Ce récit d’aventures éperdues en quête de réconfort est mené tambour battant. C’est une prouesse littéraire que de nous emporter si loin et si vite sans jamais perdre en intensité. Cette toute première partie, grandement inspiré par les voyages d'Arthur Rimbaud, est fulgurante, envoutante et poignante. Puis, le voyage en Amérique entame un autre style dans la narration, plus posée et encore pleine de découvertes. Le héros murit mais il emporte avec lui sa peine et son désarroi. Enfin, le retour en France est captivant, on est curieux de découvrir avec les yeux de Vincent ce Paris des années folles. Le décalage entre les affres du personnage et le décor qu’il nous dépeint amène une dimension tout à fait particulière qui donne un charme certain à l'histoire. Mais malgré tout, Retour parmi les hommes n‘atteint pas les sommets auxquels on rêvait d‘accéder. C’était une gageure pour Philippe Besson d’égaler cette prouesse initiale et forcément unique, qu'il avait atteinte avec En l'absence des hommes. La force romanesque est moins intense, la fougue transparait moins. Et puis le charme du premier roman était qu’il évoquait des personnages sans les nommer : par exemple le nom du personnage prénommé Marcel n’était jamais prononcé. Évidemment le lecteur savait pertinemment qu’il s’agissait de Proust, mais avec pudeur et élégance - à l’image du milieu corseté dans lequel baignait Vincent - personne ne le disait. Dans Retour parmi les hommes, les noms de Raymond Radiguet et de Jean Cocteau sont clairement indiqués : c’est certes intéressant de mieux connaître cette époque mais du coup on a parfois l’impression de lire Voici, ou plutôt un Who's who, version gay. Reste que Philippe Besson se révèle encore assez bon quand il raconte des drames intimes et des tourments passionnels, et que, lorsqu'il part dans cette voie là, on le lit toujours avec un plaisir non dissimulé.On retrouve, dans Retour parmi les hommes, avec un plaisir indéniable, l‘écriture survoltée de Philippe Besson. Ce récit d’aventures éperdues en quête de réconfort est mené tambour battant. C’est une prouesse littéraire que de nous emporter si loin et si vite sans jamais perdre en intensité. Cette toute première partie, grandement inspiré par les voyages d'Arthur Rimbaud, est fulgurante, envoutante et poignante. Puis, le voyage en Amérique entame un autre style dans la narration, plus posée et encore pleine de découvertes. Le héros murit mais il emporte avec lui sa peine et son désarroi. Enfin, le retour en France est captivant, on est curieux de découvrir avec les yeux de Vincent ce Paris des années folles. Le décalage entre les affres du personnage et le décor qu’il nous dépeint amène une dimension tout à fait particulière qui donne un charme certain à l'histoire. Mais malgré tout, Retour parmi les hommes n‘atteint pas les sommets auxquels on rêvait d‘accéder. C’était une gageure pour Philippe Besson d’égaler cette prouesse initiale et forcément unique, qu'il avait atteinte avec En l'absence des hommes. La force romanesque est moins intense, la fougue transparait moins. Et puis le charme du premier roman était qu’il évoquait...
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  • ZeroJanvier79 28/08/2018
    J'ai lu Retour parmi les hommes quelques jours à peine après son arrivée en librairie. Ce n'est pas peu dire que d'affirmer que j'attendais ce roman avec impatience. Depuis l'annonce de sa publication quelques mois plus tôt, en fait. Ou même, si on remonte plus loin : dix ans plus tôt, quand j'avais refermé En l'absence des hommes. Celui-ci est en effet la « suite » du premier roman de Philippe Besson, publié en 2001. Je pense avoir souvent parlé ici – ou ailleurs – de l'effet que m'avait fait En l'absence des hommes lorsque je l'avais lu en 2001. Avec ce premier roman, Philippe Besson avait pour moi frappé un grand coup et j'ai lu depuis chacun de ses romans avec joie. J'ai rarement été déçu, même si j'ai rarement retrouvé l'émotion ressentie avec ce premier magistral coup d'essai, à part peut-être avec Un homme accidentel et son passage sublime sur la morsure du manque. Dans En l'absence des hommes, nous suivions Vincent de l'Etoile, aristocrate parisien de seize ans, « né avec le siècle », dans sa découverte de l'amitié avec l'écrivain Marcel Proust, de l'amour auprès d'Arthur, jeune et beau soldat de vingt ans, et de la mort, quand la Première Guerre Mondiale arrache Arthur à son jeune amant. J'avais été bouleversé par cette histoire simple mais dans laquelle Philippe Besson décrivait avec beaucoup de justesse les émois de l'adolescence et la douleur de la perte de l'être aimé. C'est donc avec beaucoup d'impatience et un peu d'appréhension que j'avais commencé à lire ce nouveau roman où j'allais retrouver Vincent de l'Etoile, dix ans après ma « rencontre » avec lui. Un peu d'appréhension car c'était un peu comme comme un rendez-vous avec un vieux copain de lycée qu'on n'a pas revu depuis dix ans : il a pu tellement changer que le courant ne passe plus vraiment. Pourtant, très vite, j'ai été rassuré : le courant allait bien passer. Dès la cinquième page, je suis tombé sur ce paragraphe et j'ai su que j'allais prendre une claque : Car à la fin, on est forcément égoïste dans le deuil, égoïste et seul ; nul n'est en mesure de nous y atteindre. Certains tentent de s'approcher, d'accomplir des pas dans notre direction, ils cherchent des paroles, des gestes, mais ça ne pèse rien, c'est du vent, du sable. On est là dans la solitude absolue, intouchable. La suite est du même niveau : c'est juste, c'est fort, c'est du très bon Philippe Besson. Dans son style caractéristique, avec de courts chapitres de trois ou quatre pages, il nous mène sur le chemin suivi par Vincent depuis qu'il a fui Paris après la mort d'Arthur. le récit est découpé en quatre grandes parties : - dans « Je parle à des morts ... », nous retrouvons Vincent âgé de vingt-trois ans ; il s'adresse aux deux disparus qui ont marqué ses derniers mois à Paris : Marcel et Arthur, alors qu'il s'apprête à rentrer après sept années d'exil - cet exil, nous le suivons dans la deuxième partie, « Je suis parti vers des ailleurs ... » : de l'Italie à l'Amérique en passant par l'Afrique, Vincent fuit, se perd, cherche son chemin, se cherche et finit par se poser à New-York avant d'être rattrapé par son passé - de retour à Paris auprès de sa mère, dans « le temps a passé sans moi ... », Vincent découvre ce qui s'est passé pendant ses sept années d'absence, il apprend le destin de son père, de Blanche (la mère d'Arthur) et tente de retrouver sa place dans la maison et la ville où il a grandi - enfin, dans « Je reviens parmi les hommes ... », il découvre le Paris des Années Folles et fait la connaissance de Raymond Radiguet, l'écrivain prodige âgé de vingt ans, qui s'attache très vite au mystérieux et taciturne Vincent. Chacune de ces quatre parties porte des émotions différentes. On commence par la douleur, l'incompréhension ; on poursuit par la fuite en avant, la perte des repères ; puis, la résignation mêlée d'aigreur ; enfin, c'est une renaissance teintée de mélancolie, la redécouverte de l'amour même si les illusions du premier amour sont oubliées. Chaque fois, Philippe Besson trouve les mots justes ; c'est d'ailleurs sa grande qualité en tant qu'auteur, cette capacité à parler au coeur, à mettre des mots sur des sentiments que nous avons tous connu et de permettre que nous y retrouvions si facilement une part de nous. Un écrivain des émotions, en quelque sorte. Moi qui avais si peur d'être déçu, j'ai été bouleversé. Je n'ai pas encore trouvé d'écrivain qui parle mieux du deuil que Philippe Besson ne le fait. de même, comment ne pas être ému quand Vincent redécouvre l'amour, fut-il porté à un garçon qui préfère les filles ? C'est juste touchant, beau, avec toujours beaucoup de pudeur et de justesse. Ce roman n'est pas seulement la digne suite de En l'absence des hommes, c'est son aboutissement. C'est aussi le fruit du cheminement de Philippe Besson sur le deuil et le manque depuis son premier roman, c'est le paroxysme de cette réflexion. Et finalement, même ému comme je l'ai été, je me dis que tout ceci est logique, que ce n'était que la pièce manquante du puzzle, celle qui permet de voir le paysage dans son ensemble et d'être ébloui.J'ai lu Retour parmi les hommes quelques jours à peine après son arrivée en librairie. Ce n'est pas peu dire que d'affirmer que j'attendais ce roman avec impatience. Depuis l'annonce de sa publication quelques mois plus tôt, en fait. Ou même, si on remonte plus loin : dix ans plus tôt, quand j'avais refermé En l'absence des hommes. Celui-ci est en effet la « suite » du premier roman de Philippe Besson, publié en 2001. Je pense avoir souvent parlé ici – ou ailleurs – de l'effet que m'avait fait En l'absence des hommes lorsque je l'avais lu en 2001. Avec ce premier roman, Philippe Besson avait pour moi frappé un grand coup et j'ai lu depuis chacun de ses romans avec joie. J'ai rarement été déçu, même si j'ai rarement retrouvé l'émotion ressentie avec ce premier magistral coup d'essai, à part peut-être avec Un homme accidentel et son passage sublime sur la morsure du manque. Dans En l'absence des hommes, nous suivions Vincent de l'Etoile, aristocrate parisien de seize ans, « né avec le siècle », dans sa découverte de l'amitié avec l'écrivain Marcel Proust, de l'amour auprès d'Arthur, jeune et beau soldat de vingt ans, et de la mort, quand...
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