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Demain les ombres
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Le bruit du monde

Demain les ombres

Date de parution : 05/01/2023
C’est un clan d’humains. Ils chassent et cueillent, ils naissent et meurent, ils habitent des tentes de peau, ils peignent sur la paroi des grottes, ils perpétuent les légendes de... C’est un clan d’humains. Ils chassent et cueillent, ils naissent et meurent, ils habitent des tentes de peau, ils peignent sur la paroi des grottes, ils perpétuent les légendes de leurs déesses et dansent autour du feu les soirs de fête. Leur univers est une forêt nourricière et, hormis les... C’est un clan d’humains. Ils chassent et cueillent, ils naissent et meurent, ils habitent des tentes de peau, ils peignent sur la paroi des grottes, ils perpétuent les légendes de leurs déesses et dansent autour du feu les soirs de fête. Leur univers est une forêt nourricière et, hormis les grands froids ou la maladie, ils n’ont à redouter que la Bête, qui rôde aux abords d’infranchissables Confins. Ils ignorent qu’un tout autre monde existe au-delà.
Cet autre monde, c’est le nôtre ou presque, couvert de villes grises de pollution et peuplé de Sapiens dont quelques-uns vont bientôt rencontrer leurs lointains cousins du clan Neanderthal…
Porté par un redoutable sens du suspense, Demain les ombres est un grand roman d’évasion nourri de considérations éthiques sur notre rapport à la nature, au divertissement, à l’autre, à la vie.
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EAN : 9782493206367
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782493206367
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 320
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • domi_troizarsouilles 28/07/2024
    Je suis tombée sur ce livre tout à fait par hasard, en parcourant le catalogue de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne). Je pense n’avoir jamais dit que Lirtuel est en quelque sorte « relié » à Babelio : quand vous vous connectez à Lirtuel pour choisir un quelconque livre, vous avez accès à des commentaires de libraires, à différentes rubriques aussi, mais pour chaque livre sur lequel vous cliquez, vous avez alors accès à des commentaires de lecteurs… qui ne sont autres que ceux de Babelio, les nôtres ! Bref, à la date où ce livre a attiré mon attention, il n’avait encore que très peu été lu, et encore moins commenté, mais le résumé m’interpellait, et finalement je suis assez conquise. Tout commence par un prologue, qui n’en porte pas le nom, qui s’ouvre sur quelques lignes presque « mystiques », avant de révéler une vraisemblable scène de fuite en partie incompréhensible : on saisit alors que c’est ce genre de prologue annonçant un passage qui interviendra plus tard dans l’histoire, et prendra seulement alors son plein sens. Le roman commence vraiment après cette scène, par un titre qui prend une page entière, et est quant à lui on ne peut plus explicite : « L’âge de pierre ». Le premier chapitre de cette première partie porte un titre un chouïa énigmatique : Lune Rousse. Et c’est ainsi qu’on entre de plain-pied dans la vie d’un clan que certains disent « primitif », quelque signification que l’on puisse donner à un tel mot et sa connotation spontanément négative ; moi je préfère dire « préhistorique », tout simplement. Et l’on assiste ainsi tranquillement à la vie quotidienne du clan en question (on devine celui-là même du résumé que, même si on l’a juste survolé, n’a pu laisser indifférent puisque ce sont là les tous premiers mots dudit résumé) et des quelques personnages qui vont peu à peu s’avérer principaux, avec parmi eux une femme dans la force de l’âge nommée… Lune Rousse (et voilà !), et un jeune homme fougueux encore assez inexpérimenté prénommé Azur. Je noterai au passage, je ne sais plus si ça se révèle dès ce tout premier chapitre mais ça va très vite prendre de l’importance, que l’autrice a affublé le fameux clan d’une véritable religion, avec un Dieu féminin qu’elle appelle je ne sais plus trop comment, et ses Déesses qui seraient venues donner le Souffle aux ancêtres du clan. Cela m’a passablement énervée, ce parallélisme évident et si peu naturel avec la religion catholique ! Mais alors, sans divulgâcher, je vous dirai juste : même si comme moi ce passage vous agace, poursuivez votre lecture, car l’autrice a plus d’un tour dans son sac… On passe alors sans aucune transition, et toujours au sein de cette même première partie au titre préhistorique, à un chapitre qui commence lui aussi par un prénom féminin, d’une façon nettement plus évidente : Eva, avec une datation qui m’a d’abord induite en erreur : « An 3 av. A.C. ». On est tellement habitués à notre façon actuelle de compter les années, avant et après J.C., que je n’ai d’abord pas remarqué l’étrangeté de cette datation. Cependant, dès les toutes premières lignes, l’autrice fait référence à… Einstein ! On ne peut donc être 3 ans avant notre an 0, comme j’avais spontanément interprété ! J’ai alors relu la datation proposée… et du coup je n’ai plus rien compris, mais bien vu cette fois qu’on a un A à la place du traditionnel J. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça éveille encore plus l’attention déjà bien titillée par l’autrice ! Je ne vous en dirai pas davantage, car ce serait ici aussi divulgâcher, mais sachez qu’on comprendra bientôt ce que cela signifie, même si ce n’est jamais dit explicitement… Cela dit, cette nouvelle partie ne pouvait que me plaire : la fameuse Eva est en train de boire une Chouffe, bière belge ! On apprend un peu plus tard qu’elle est scientifique et vit à Gand…et à nouveau, ça m’a quelque peu énervée : Gand étant une ville flamande, qu’est-ce qu’une Française y fait tout en y étant vraisemblablement à l’aise ?! Il est vrai que Gand est une ville flamande, disais-je donc, mais traditionnellement francophile… et puis deux autres éléments m’ont apaisée : non seulement ladite Eva apparaît peu à peu comme scientifique (et dans le monde de la recherche scientifique, les langues locales ont assez peu d’importance) ; de plus, l’autrice, toute française qu’elle soit, vivrait effectivement à Gand, ce qui suppose qu’elle sait de quoi elle parle. Passons donc… Mes premières craintes balayées, j’ai pu entrer pleinement dans l’histoire et me laisser emporter par une intrigue qui se complexifie peu à peu. Tout en nous présentant de nouveaux personnages qui auront tous un rôle important à jouer (Noah, un collègue et ami d’Eva, mais aussi et surtout le jeune Adam et, dans une moindre mesure, sa sœur Victoire), et en prenant le temps de les ancrer dans leurs réalités respectives, l’histoire avance malgré tout, et se révèle dans toute son horreur et sa beauté ! Certes, Noëlle Michel nous rabâche ici un thème, et même plusieurs thèmes, qui font déjà l’objet de nombreux autres livres pour la plupart d’anticipation. En outre, par un hasard tout à fait involontaire, j’en ai justement lu plusieurs (allez, au moins un sur un thème identique, mais traité tout à fait différemment, ouf !) très récemment [masquer](je pense à « Extinction » de Douglas Preston)[/masquer], ce qui aurait pu me retenir. Néanmoins, depuis ma lecture, à l’adolescence, de « Les animaux dénaturés » de Vercors – qui m’avait fait forte impression, et dont je garde un souvenir que je qualifierais de « romantique », d’autant plus qu’il ne correspond que vaguement à ce que l’on peut lire aujourd’hui sur cette œuvre - ; bref, depuis cette lecture qui m’avait tant impressionnée, et à laquelle j’ai très vite repensé en lisant ceci, de telles thématiques m’intéressent beaucoup : j’ai donc continué, pour mon plus grand plaisir. Pour ma propre mémoire, et une fois encore en essayant de ne pas en dire trop, ces thématiques sont : qu’est-ce qu’un homme ? en premier lieu. Ici, il s’agit essentiellement d’une rencontre entre Homo Sapiens (nous !) et Néandertaliens, une rencontre précédée d’une présentation de chacune des deux « espèces » au fil des chapitres comme j’expliquais plus haut. On sent à quel point l’autrice s’est appuyée sur les recherches les plus récentes en ce qui concerne l’homme de Néandertal, sans oublier de romancer les choses : j’apprécie ! Partant de là, elle explore aussi notre relation à la différence – tellement d’actualité après les dernières élections, notamment européennes ! même si l’autrice ne pouvait le deviner… À travers cette histoire, c’est aussi notre rapport à la nature qui est sondé. Et notre monde « moderne » est vu de façon assez négative, avec un réalisme actuel poussé à l’extrême : ce sont ces villes sur-polluées, dans lesquelles les « jeunes » (et pas que) ne vivent quasi plus que dans un monde virtuel ; la téléréalité et tous ses abus y règnent en maître, possédés par le Dieu Argent (ces mots sont de moi, hein, l’autrice n’a pas été créer d’autre dieu !). Et pourtant, l’autrice nous laisse une fenêtre d’espoir, cristallisé autour d’un petit groupe de « résistants », dont la figure emblématique est un certain Tom dont on ne sait presque rien… L’écriture est belle et entraînante, sans être sur-stimulante « à l’américaine », mais ce n’est ici pas un reproche, au contraire ! Elle se perd parfois dans un certain lyrisme, à mon sens inutile, d’autant plus que les descriptions de la nature où vit le clan, en opposition avec les villes grises du monde d’Eva ou pire encore d’Adam, c’est-à-dire un monde postérieur au nôtre mais tellement proche et réaliste ; ces descriptions d’un presque-paradis terrestre qui existe encore par endroits (l’autrice a choisi le Morvan et donne réellement envie d’aller s’y balader), et pourrait continuer d’exister si seulement on en prenait vraiment soin, se suffisent à elles-mêmes sans avoir besoin de trop dévier dans des considérations poétiques qui n’ont pas leur place dans ce livre, qui tend quand même au thriller plus qu’au pur « nature writing » ! Cet aspect thriller est bien mené, avec juste un petit bémol : l’autrice a tendance à trop amener les choses, si bien que les effets de surprise disséminés çà et là sont souvent compréhensibles plusieurs pages avant d’être vraiment révélés… si bien que l’effet de surprise, justement, est un peu raté, et on se dit en jubilant (la première fois du moins) : ah j’avais bon ! La seconde fois on en sourit, et puis on se dit : dommage ! [masquer](Par exemple, j’avais des doutes sur l’identité de Tom depuis un moment, et c’est devenu évident bien avant que ce soit effectivement révélé pour de bon… j’aurais pourtant apprécié de garder cette surprise-là jusqu’à la dernière minute, comme Lune Rousse !)[/masquer] Il y avait une belle tension, que l’autrice relâche elle-même. Bon, je ne veux pas dire par là que ce serait mal écrit, au contraire… mais la lectrice de polars et thrillers en moi aurait aimé se faire avoir un tout petit peu davantage ! Ouf, il y a cependant quelques passages où je n’avais rien vu venir ! En conclusion, je peux dire que cette approche, pas forcément ultra-novatrice, sur notre rapport à la différence, à la nature ou au profit, se distingue ici par une documentation vraisemblablement solide sur les Néandertaliens, et entretient un véritable suspense à la façon d’un thriller, pour un final peut-être un peu trop fleur-bleue mais qui laisse la porte ouverte à l’espoir malgré toutes les dérives, notamment lucratives, de l’Homo Sapiens moderne que nous sommes, et ça, ça n’a pas de prix ! Je suis tombée sur ce livre tout à fait par hasard, en parcourant le catalogue de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne). Je pense n’avoir jamais dit que Lirtuel est en quelque sorte « relié » à Babelio : quand vous vous connectez à Lirtuel pour choisir un quelconque livre, vous avez accès à des commentaires de libraires, à différentes rubriques aussi, mais pour chaque livre sur lequel vous cliquez, vous avez alors accès à des commentaires de lecteurs… qui ne sont autres que ceux de Babelio, les nôtres ! Bref, à la date où ce livre a attiré mon attention, il n’avait encore que très peu été lu, et encore moins commenté, mais le résumé m’interpellait, et finalement je suis assez conquise. Tout commence par un prologue, qui n’en porte pas le nom, qui s’ouvre sur quelques lignes presque « mystiques », avant de révéler une vraisemblable scène de fuite en partie incompréhensible : on saisit alors que c’est ce genre de prologue annonçant un passage qui interviendra plus tard dans l’histoire, et prendra seulement alors son plein sens. Le roman commence vraiment après cette scène, par un titre qui prend une page entière, et est quant à lui on ne...
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  • latina 15/07/2024
    Voilà un roman de science-fiction bien agréable à lire, qui met en lumière notre mauvaise conscience d'humains non respectueux de la planète et des êtres qui y vivent. Il touche du doigt notre orgueil démesuré, nous les homo sapiens,  qui connaissons tout, qui détruisons tout ! Cela part de clonage de Neanderthaliens, destinés à être observés, quasi mis en scène par une organisation médiatique puissante.  Et puis ça dérape... Le questionnement (léger) sur notre rôle sur la Terre se mêle à une histoire d'amour pas ordinaire,  et cela donne un roman qui éveille en distrayant.  "Demain les ombres " est à mettre en lumière.
  • SidOly 08/05/2024
    Surprenant ce roman qui mêle la vie préhistorique à la science-fiction ! Un genre qui ne m'est pas coutumier mais que j'ai bien apprécié ! Dans un futur pas si lointain que ça, des bébés Néandertaliens sont recréés par clonage. Une tribu va ainsi être constituée, "enfermée" dans un parc clos par un champ magnétique et observée grâce à des drônes à l'apparence d'oiseaux... J'ai trouvé ce roman original et bien mené. J'ai apprécié qu'il me fasse sortir de ma zone de confort !
  • berni_29 05/04/2024
    Demain les ombres et après on verra, peut-être la lumière juste avant les ténèbres... Imaginez un territoire vaste comme le monde, un endroit intime et précieux comme la vie, où vivrait une communauté de femmes et d'hommes en harmonie avec la nature, avec eux-mêmes, avec le reste de l'univers. C'est un endroit où les altérités s'effacent, où le corps n'est pas un objet aux limites bien étanches, séparé du monde... Cet endroit existe, je l'ai aperçu en découvrant les premières pages de ce roman surprenant, me faisant entrer dans une zone d'inconfort pas du tout inconfortable puisqu'il est question aussi d'amour. Le territoire n'est pas infini, il est délimité par ces infranchissables et redoutables frontières qu'on appelle les Confins, où rôde la Bête. De l'autre côté, il y a ceux qu'on appelle les drôles d'humains. Est-ce qu'une part de nous sait d'où nous venons ? Et l'autre part, sait-elle vers quelle destinée, quelles constellations nous dérivons déjà ? Ils portent des noms qui pourraient prêter à sourire, mais qui nous rappellent aussi le souffle des Amérindiens et leur relation à la terre nourricière : Lune Rousse, Chat-Huant, Neige, Pluie d'Étoiles, Eau Bondissante... Ce sont « les Néans ». J'ai eu une première moue un peu dubitative en effleurant ces premières pages, comme si j'étais tombé dans une sorte de filgoude d'anticipation... Mince ! Mais c'était sans compter sur l'étonnement, puis l'émerveillement. Est-ce une peuplade primitive ? Le temps de ce récit est fragmenté, nous plonge dans ce qui pourrait être à la fois un temps révolu et un temps à venir, peut-être pas si lointain de nous, à quelques encablures de nos désillusions. Ils chassent, ils cueillent, parlent à cette mère nourricière qu'est la forêt comme si elle était leur propre mère. Ils semblent vouloir perpétuer les légendes de leurs déesses, héritées de leurs anciens. Ils ne savent pas qu'un autre monde existe et les observe, celui justement des drôles d'humains. Et là le roman bascule dans un récit addictif qui m'a tenu en haleine jusqu'aux Confins de ma lecture, me promenant dans divers itinéraires qui viennent irriguer l'histoire : un laboratoire de génétique qui consacre ses recherches au clonage humain, des drones déguisés en oiseaux d'un autre âge, une société obsédée par le voyeurisme et la télé-réalité, un décor qui finit par m'évoquer The truman show... Et si brusquement il était possible de franchir les Confins... ? C'est parfois en traversant les frontières que surgit l'amour insoupçonné... entre deux êtres si différents et si proches à la fois... Et si cet autre monde c'était le nôtre ou presque ? Parfois les frontières sont poreuses, plus poreuses qu'on ne le pense, entre un passé qui ne l'est pas vraiment et un futur improbable déjà bien avancé. J'espère que je ne vous ai pas déjà perdu... Noëlle Michel l'autrice nous déroute, joue beaucoup avec la multiplicité des genres qui sont convoqués dans ce roman inclassable. Cela pourrait nous égarer. Pourtant, un fil conducteur finit par couturer l'ensemble dans une symphonie littéraire harmonieuse et éprise d'une joie incandescente. Car ici c'est tout un questionnement sur notre humanité qui est invité dans des pages servies par une écriture puissante et poétique. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Quelle est la place que nous pouvons occuper dans le bruit du monde ? Qu'en est-il de notre altérité ? Quel est le sens que nous mettons pour tenter de survivre et est-ce que cette absence de sens ou cette difficulté d'y parvenir n'est pas l'aveu de notre faillite, l'explication du désastre qui fait tanguer le navire ? Invitant de belles questions éthiques, c'est un roman inspirant qui titille nos émotions pour venir visiter de manière poignante notre chemin dans cette aventure humaine qui nous étreint. Bon, je vous laisse, j'ai rendez-vous avec Lune Rousse aux confins de ma nuit... [ Lu dans le cadre de la sélection du prix Cezam 2024 ]Demain les ombres et après on verra, peut-être la lumière juste avant les ténèbres... Imaginez un territoire vaste comme le monde, un endroit intime et précieux comme la vie, où vivrait une communauté de femmes et d'hommes en harmonie avec la nature, avec eux-mêmes, avec le reste de l'univers. C'est un endroit où les altérités s'effacent, où le corps n'est pas un objet aux limites bien étanches, séparé du monde... Cet endroit existe, je l'ai aperçu en découvrant les premières pages de ce roman surprenant, me faisant entrer dans une zone d'inconfort pas du tout inconfortable puisqu'il est question aussi d'amour. Le territoire n'est pas infini, il est délimité par ces infranchissables et redoutables frontières qu'on appelle les Confins, où rôde la Bête. De l'autre côté, il y a ceux qu'on appelle les drôles d'humains. Est-ce qu'une part de nous sait d'où nous venons ? Et l'autre part, sait-elle vers quelle destinée, quelles constellations nous dérivons déjà ? Ils portent des noms qui pourraient prêter à sourire, mais qui nous rappellent aussi le souffle des Amérindiens et leur relation à la terre nourricière : Lune Rousse, Chat-Huant, Neige, Pluie d'Étoiles, Eau Bondissante... Ce sont « les Néans ». J'ai eu une première moue un peu dubitative en effleurant ces premières...
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  • Stephflo 30/03/2024
    Je pourrais simplement vous dire que cette histoire comprend de l’aventure, de l’anticipation, de la romance, un suspense maîtrisé, un peu de science, autant d’ingrédients qui ont tout pour plaire, combinés dans un style fluide et visuel. Mais ce ne serait pas rendre justice à la qualité de ce roman qui soulève de vraies questions sur la société que nous avons construite, ses travers, et ce que nous faisons à notre Terre Mère. Noëlle Michel nous amène à réfléchir à ces sujets de manière subtile et intelligente, à travers des personnages inoubliables et sans aucun temps mort. Un roman à lire et faire lire absolument !
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