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Fin du monde et petits fours
Les ultra-riches face à la crise climatique
Collection : Sciences humaines
Date de parution : 09/02/2023
Éditeurs :
La Découverte

Fin du monde et petits fours

Les ultra-riches face à la crise climatique

Collection : Sciences humaines
Date de parution : 09/02/2023
À l’heure de l’urgence climatique, les ultra-riches ont mauvaise presse. Des trajets Paris-Londres en jets privés de Bernard Arnault au tourisme spatial de Jeff Bezos, les modes de vie carbonifères... À l’heure de l’urgence climatique, les ultra-riches ont mauvaise presse. Des trajets Paris-Londres en jets privés de Bernard Arnault au tourisme spatial de Jeff Bezos, les modes de vie carbonifères des élites économiques sont de plus en plus pointés du doigt. Les actions symboliques, les rapports et les articles de... À l’heure de l’urgence climatique, les ultra-riches ont mauvaise presse. Des trajets Paris-Londres en jets privés de Bernard Arnault au tourisme spatial de Jeff Bezos, les modes de vie carbonifères des élites économiques sont de plus en plus pointés du doigt. Les actions symboliques, les rapports et les articles de presse se multiplient pour dénoncer leur escapisme. À l’image de ces milliardaires qui, en pleine crise Covid, envoyaient des selfies depuis leurs ranchs en Patagonie ou leurs îles privées aux Caraïbes, les ultra-riches sont accusés de fuir leurs responsabilités. 
Or, loin d’être des observateurs passifs et détachés ou des preppers haut de gamme, les élites économiques sont des acteurs clés du débat climatique international. Elles sont les promoteurs acharnés du capitalisme vert, un projet politique taillé sur mesure et qui garantit leurs intérêts de classe dans un monde en surchauffe. 
Ce livre est le premier à en exposer non pas uniquement les mots d’ordre (qui sont déjà assez connus), mais les ressorts, et en particulier les réseaux d’acteurs (ONG, fondations, think-tanks, cabinets de conseil et autres lobbyistes) qui, au cours des vingt dernières années, ont imposé le capitalisme vert – et les élites qui le soutiennent – comme unique issue « réaliste » face à la crise climatique en cours. 
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EAN : 9782348074554
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 168
Format : 135 x 220 mm
EAN : 9782348074554
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 168
Format : 135 x 220 mm

Ils en parlent

Édouard Morena montre comment les hyper-riches se construisent une image de héros du climat pour préserver leurs profits.
Alexandre-Reza Kokabi / Reporterre

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • brinvilliers 04/03/2024
    Cet ouvrage liste tous les procédés pour que nous arrivions à une énergie verte et une décarbonation totale. Mais ce n'est pas si simple que cela quand on voit l'influence d'une certaine caste et cabinets de conseil qui n'ont pas l'intention de perdre leurs privilèges et la manne financière que la soi-disant écologie leur apporte. En résumé c'est "Faites ce que je dis pour que je ne perde rien et tant pis pour les autres".
  • marcbali 02/03/2023
    Aujourd’hui je vais évoquer Fin du monde et petits fours bref essai décapant d’Edouard Morena. Le sous-titre du livre est Les ultra-riches face à la crise climatique. Cet essai n’est pas un pamphlet caustique même s’il s’intéresse de près au mode de vie des ultra-riches et met en lumière leur impact négatif sur le réchauffement climatique. L’auteur va au-delà de la dénonciation de l’utilisation des jets privés, il montre que les ultra-riches sont de gros pollueurs, mais leurs déplacements en avion ne sont qu’une part de leur contribution à ce désastre. En effet ce sont souvent les sociétés qu’ils détiennent qui contribuent à un bilan carbone très négatif. Les chiffres et les données évoqués sont très éclairants et certains constats inquiétants. La caste mondialisée des ultra-riches représente peu de personnes mais leur mode de vie, très différent de celui des populations dominées par leur pouvoir économique et financier, et leur impact climatique sont considérables. Après ce tableau liminaire de la situation (avec la description de rencontres privées entre ces riches hors-sol) Edouard Morena explore les modes d’action des ultra-riches pour conserver leurs privilèges. La peur engendre leur engagement dans de nouveaux marchés carbone (depuis le début des années 2000) et leur soutien aux conférences climat. Les COP sont des marqueurs à l’instar des rapports du GIEC sur la prise de conscience collective. L’ouvrage est une plongée au cœur du monde de l’influence, du lobby et du consulting. Il appert que les élites financières, ces ultra-riches souvent vilipendés et stigmatisés, sont devenues des acteurs de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais leur approche demeure entrepreneuriale, il s’agit pour eux de faire du business et de gagner de l’argent en développant de nouveaux marchés lucratifs. Et pour couronner cette démarche la fréquentation de Greta (Thunberg) l’icône de la lutte contre le naufrage du monde est recherchée, la communication tire profit de clichés avec la jeune militante. Les ultra-riches demeurent aux commandes et ils influencent les COP et les forums pour rester les gagnants des virages pris par les sociétés. Fin du monde et petits fours est un essai très intéressant qui documente bien les liens entre les ultra-riches (menacés comme tout le monde par le réchauffement climatique mais pas de la même façon) et les ONG et le capitalisme vert qu’ils contribuent à développer à leur propre profit. Voilà, je vous ai donc parlé de Fin du monde et petits fours de d’Edouard Morena paru aux éditions La Découverte. Aujourd’hui je vais évoquer Fin du monde et petits fours bref essai décapant d’Edouard Morena. Le sous-titre du livre est Les ultra-riches face à la crise climatique. Cet essai n’est pas un pamphlet caustique même s’il s’intéresse de près au mode de vie des ultra-riches et met en lumière leur impact négatif sur le réchauffement climatique. L’auteur va au-delà de la dénonciation de l’utilisation des jets privés, il montre que les ultra-riches sont de gros pollueurs, mais leurs déplacements en avion ne sont qu’une part de leur contribution à ce désastre. En effet ce sont souvent les sociétés qu’ils détiennent qui contribuent à un bilan carbone très négatif. Les chiffres et les données évoqués sont très éclairants et certains constats inquiétants. La caste mondialisée des ultra-riches représente peu de personnes mais leur mode de vie, très différent de celui des populations dominées par leur pouvoir économique et financier, et leur impact climatique sont considérables. Après ce tableau liminaire de la situation (avec la description de rencontres privées entre ces riches hors-sol) Edouard Morena explore les modes d’action des ultra-riches pour conserver leurs privilèges. La peur engendre leur engagement dans de nouveaux marchés carbone (depuis le début des années 2000) et leur...
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  • itzamna 22/02/2023
    Après la lecture d'un article de Reporterre sur cet essai de Edouard Morena, chercheur en sciences politiques, à paraître le 9 février 2023, je me suis précipitée chez mes libraires préférées pour passer commande. Sitôt paru, sitôt lu. Alors, "Fin du monde. Fin du mois. Fin des riches. Même combat" ? Telle est la conclusion de ce livre qui s'attache à rappeler combien la situation d'urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons, trouve son origine dans un système économique dysfonctionnel, qui vise le toujours plus : consommer toujours plus pour que certains, les ultra-riches, s'enrichissent toujours plus, au détriment des plus pauvres qui s'appauvrissent toujours plus, surtout quand ils vivent dans les pays du sud. Dans cet essai, l'auteur montre comment ce système, piloté par les ultra-riches et ceux qui sont à leur solde, compte bien encore tirer des profits colossaux de la crise qui s'annonce. Les accointances entre milliardaires, grandes entreprises de la Tech (Amazon, Google...), élites politiques, organisations intergouvernementales telles les COP ou ONU, FMI..., les consultants planétaires à l'image de McKinsey... œuvrent tous dans le même sens : comment tirer profit de la crise climatique qui nous touche tous ? Une seule solution pour eux, le "capitalisme vert" qui va leur permettre de s'enrichir encore à coup de technologies soit disant vertes (la fée électricité notamment). Impossible de remettre en question ce système capitaliste qui produit tant de drames écologiques, injustices sociales et humaines, sans être mis dans le même panier que les climatosceptiques. Car leur stratégie de communication est bien rôdée et diffusée dans tous les médias ou instances gouvernementales pour isoler tous ceux qui ne partagent pas la doctrine ultralibérale des ultra-riches. Ils ont même réussi l'exploit de s'afficher aux côtés d'une Greta Thunberg ou des militants d'Extinction Rébellion dont ils affirment partager les idées ! Comment peut-on encore penser aujourd'hui qu'ils peuvent détenir la solution au problème qu'ils sont les seuls à générer, notamment par leur investissements phénoménaux dans les industries climaticides ? Cet essai est un formidable Who's Who des acteurs du système capitaliste ultra-libéral espérant échapper aux conséquences de la crise climatique qu'ils entretiennent, tout en s'enrichissant plus encore. Une lecture parfois indigeste tant la succession d'officines internationales est dense et les relations entre chacune, nombreuses. Et un regret aussi : que fait-on pour s'opposer à ces puissants qui nous affament et nous étouffent ? Quelle voie est encore possible pour éviter le drame ? Quelle option s'offre aux citoyens lambda pour virer de bord ? Un livre indispensable pour prendre conscience du pouvoir de ceux qui se réclament défenseurs du climat et réaliser à quel point nous sommes manipulés par ces ultra-riches (et ceux qui aspirent à le devenir) qui continuent à passer leurs vacances sur des yachts et envoyer des fusées dans l'espace.Après la lecture d'un article de Reporterre sur cet essai de Edouard Morena, chercheur en sciences politiques, à paraître le 9 février 2023, je me suis précipitée chez mes libraires préférées pour passer commande. Sitôt paru, sitôt lu. Alors, "Fin du monde. Fin du mois. Fin des riches. Même combat" ? Telle est la conclusion de ce livre qui s'attache à rappeler combien la situation d'urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons, trouve son origine dans un système économique dysfonctionnel, qui vise le toujours plus : consommer toujours plus pour que certains, les ultra-riches, s'enrichissent toujours plus, au détriment des plus pauvres qui s'appauvrissent toujours plus, surtout quand ils vivent dans les pays du sud. Dans cet essai, l'auteur montre comment ce système, piloté par les ultra-riches et ceux qui sont à leur solde, compte bien encore tirer des profits colossaux de la crise qui s'annonce. Les accointances entre milliardaires, grandes entreprises de la Tech (Amazon, Google...), élites politiques, organisations intergouvernementales telles les COP ou ONU, FMI..., les consultants planétaires à l'image de McKinsey... œuvrent tous dans le même sens : comment tirer profit de la crise climatique qui nous touche tous ? Une seule solution pour eux, le "capitalisme vert" qui va...
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