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Ils m'ont dit qui j'étais
Date de parution : 10/04/2003
Éditeurs :
Julliard

Ils m'ont dit qui j'étais

Date de parution : 10/04/2003

«Combien de fois ai-je entendu “mais vis au lieu de lire!”? Étais-je vraiment en train de passer à côté de ma vie, ou de forer d'autres profondeurs, d'explorer d'autres mondes...

«Combien de fois ai-je entendu “mais vis au lieu de lire!”? Étais-je vraiment en train de passer à côté de ma vie, ou de forer d'autres profondeurs, d'explorer d'autres mondes qui n'étaient qu'un détour pour mieux y revenir, à cette vie? Comment savoir? Où se trouve la réalité? Pourquoi celle...

«Combien de fois ai-je entendu “mais vis au lieu de lire!”? Étais-je vraiment en train de passer à côté de ma vie, ou de forer d'autres profondeurs, d'explorer d'autres mondes qui n'étaient qu'un détour pour mieux y revenir, à cette vie? Comment savoir? Où se trouve la réalité? Pourquoi celle de la langue et de l'imaginaire serait-elle moins authentique?» Après deux romans, Mazarine Pingeot revient avec un essai, trajectoire littéraire d'une jeune femme d'aujourd'hui. L'ouvrage s'ouvre sur la comtesse de Ségur, première lecture contée par le père de Mazarine, puis ce sont les grandes passions avec Stendhal, la sexualité avec Miller, l'apprentissage de la raison avec Yourcenar... Un récit comme le plus intime, le plus pudique et le plus fidèle des autoportraits.

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EAN : 9782260016021
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782260016021
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 130 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marti94 20/10/2019
    C'est à 28 ans que Mazarine Pingeot écrit sur les livres essentiels qui l'ont aidé à grandir. "Ils m'ont dit qui j'étais" est donc un recueil passionnant et très personnel sur des livres que je n'ai pas lu pour la plupart. Cela m'a donné envie de lire et rien que pour cela c'est un bon livre. J'ai particulièrement apprécié les chapitres sur Dostoïevski, Marguerite Duras et Romain Gary. Mazarine Pingeot centre son analyse sur un roman qu'elle a particulièrement aimé comme "Les petits chevaux de Tarquinia" de Marguerite Duras dont elle parle vraiment bien mais évoque aussi l'ensemble de l'oeuvre et la personne. Il faut dire qu'avec Marguerite Duras elle a de la matière, puisque c'était une amie de son père, François Mitterrand, qui est omniprésent. On comprend que c'est lui qui lui a donné le goût de la lecture, ce qui n'est pas surprenant quand on sait que c'était un grand érudit. J'ai été moins convaincue par ses propos sur Gide et Henry Miller par exemple. Mais ce qui compte pour Mazarine Pingeot c'est de parler de son amour pour la lecture, de ses auteurs fétiches qui offrent « les bouleversements littéraires de l'enfance qui font rêver, ceux de l'adolescence qui coïncide avec un bouillonnement intérieur en quête de sens et ceux plus tardifs qui peuvent à la fois rappeler cette enfant et cette adolescence mais aussi accompagner la vie lorsqu'elle doute, qu'elle stagne ou qu'elle s'exalte sans trouver de miroir dans laquelle s'affirmer. » Elle analyse mais s'interroge aussi. Elle se demande pourquoi lit-on? Et elle tente d'y répondre en mettant en avant le côté exceptionnel de la lecture qui permet de multiplier les premières fois, celles qui sont suffisamment marquantes pour qu'il y en ait des secondes et qui restent inoubliables. Il y a les livres qui étonnent, qui suscitent l'admiration ou subjuguent l'imaginaire. Mais ici aucune tentative de classification de ces révélations littéraires, uniquement des réflexions autour du sujet. On retrouve la philosophe. Pour autant, Mazarine Pingeot précise qu'elle n'a pas épuisé la définition du bonheur de la lecture ... Et heureusement. C'est à 28 ans que Mazarine Pingeot écrit sur les livres essentiels qui l'ont aidé à grandir. "Ils m'ont dit qui j'étais" est donc un recueil passionnant et très personnel sur des livres que je n'ai pas lu pour la plupart. Cela m'a donné envie de lire et rien que pour cela c'est un bon livre. J'ai particulièrement apprécié les chapitres sur Dostoïevski, Marguerite Duras et Romain Gary. Mazarine Pingeot centre son analyse sur un roman qu'elle a particulièrement aimé comme "Les petits chevaux de Tarquinia" de Marguerite Duras dont elle parle vraiment bien mais évoque aussi l'ensemble de l'oeuvre et la personne. Il faut dire qu'avec Marguerite Duras elle a de la matière, puisque c'était une amie de son père, François Mitterrand, qui est omniprésent. On comprend que c'est lui qui lui a donné le goût de la lecture, ce qui n'est pas surprenant quand on sait que c'était un grand érudit. J'ai été moins convaincue par ses propos sur Gide et Henry Miller par exemple. Mais ce qui compte pour Mazarine Pingeot c'est de parler de son amour pour la lecture, de ses auteurs fétiches qui offrent « les bouleversements littéraires de l'enfance qui font rêver, ceux de l'adolescence qui...
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