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La vérité n'aura pas lieu - rentrée littéraire 2023
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Plon

La vérité n'aura pas lieu - rentrée littéraire 2023

Date de parution : 24/08/2023
« Gisèle Chabaud était la première lectrice qui me sollicitait dans le but d’écrire son histoire. Celle du suicide de son fils, un père de famille soupçonné d’abus sexuels sur mineure. Elle avait... « Gisèle Chabaud était la première lectrice qui me sollicitait dans le but d’écrire son histoire. Celle du suicide de son fils, un père de famille soupçonné d’abus sexuels sur mineure. Elle avait lu l’un de mes romans et voulait réhabiliter l’honneur de son fils. Intrigué par la personnalité de cette femme, curieux de pénétrer... « Gisèle Chabaud était la première lectrice qui me sollicitait dans le but d’écrire son histoire. Celle du suicide de son fils, un père de famille soupçonné d’abus sexuels sur mineure. Elle avait lu l’un de mes romans et voulait réhabiliter l’honneur de son fils. Intrigué par la personnalité de cette femme, curieux de pénétrer l’intimité de cette famille, j’acceptai.
Puis le doute… Cherchait-elle à orienter mon jugement ? Plus j’avançais dans cette histoire, lisant les procès-verbaux et le journal de sa femme, plus Sylvain Chabaud me paraissait secret, énigmatique. »
Mais était-ce bien là l’enjeu de ce drame ?

Sans concession, Frédéric Viguier explore les limites de la vérité et des non-dits, la distinction entre les ressorts aliénants de la manipulation et les intuitions libres de la fiction. Il est déjà l’auteur de deux romans parus chez Albin Michel, Ressources inhumaines et Aveu de faiblesses.
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EAN : 9782259317009
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259317009
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 135 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pat0212 28/01/2024
    L’auteur est contacté par Gisèle Chabaud qui lui commande un livre pour réhabiliter l’honneur de son fils Sylvain, qui s’est suicidé après avoir été accusé d’attouchement sur une amie de sa fille âgée de quatorze ans. Elle est persuadée qu’il a été victime de violences policières et accusé sans preuve. Elle a déposé plainte contre les deux policiers qui l’ont interrogé, ils ont reçu un blâme, mais deux ans après les faits, rien ne calme sa colère. Elle ne demande pas à Frédéric Viguier d’enquêter comme un journaliste sur les faits, mais bien d’écrire un roman qui rendrait hommage à l’innocence bafouée de Sylvain. Etant en manque d’inspiration et d’argent, il accepte. Dès le début, Gisèle ne lui communique qu’une partie des pièces du dossier et refuse vigoureusement qu’il rencontre Alice, la femme de Sylvain, sa fille Cassandra ou encore Manon la victime. Il s’agit d’un roman choral à la charpente particulière. On suit la construction du livre en alternance avec des chapitres où Sylvain Chabaud et sa famille racontent leur histoire. On assiste à la déconfiture de cet homme qui a tendance à se croire le centre d’un monde qui va s’écrouler en un week end. Les réflexions de l’auteur sur le processus d’écriture sont passionnantes, sa position évolue tout au long de son travail. Au début, Gisèle compte en faire le nègre de son propre livre, ce qu’il accepte surtout pour des raisons financières, mais il s ‘implique peu à peu dans son travail et se l’approprie. Le livre devient de plus en plus le sien, Gisèle essaie de contrer le mouvement, mais finit par céder. Elle lui donne les dernières pièces du dossier, mais ne veut plus rien avoir à faire avec lui tant elle#8194;se sent dépossédée de son projet. La réflexion sur le rôle de la littérature, en opposition au journalisme est vraiment passionnante. Elle ne doit pas simplement décrire le réel, mais aller au-delà pour trouver une vérité qui dépasse les faits bruts. Il se réfère à de nombreuses reprises au roman de Truman Capote, De sang froid, ce qui m’a donné très envie de le sortir de ma pal, ce sera sans doute une de mes prochaines lectures. Il réfléchit aussi à ses motivations, pas forcément héroïques, mais finalement c’est la littérature qui gagnera la combat. La position de l’auteur sur la culpabilité de Sylvain évoluera aussi au fil des pages. Sa mère voit en lui un innocent injustement accusé, mais il se rend vite compte que la réalité est beaucoup plus complexe. On ne sait pas s’il a fait ce dont tout l’accuse et finalement ce n’est pas la question essentielle du livre. Sylvain, Alice, Cassandra et les policiers dévoileront chacun leur point de vue et leur vérité. L’auteur interroge tout le monde, sauf la victime, qui ne donne jamais son avis. On sait juste qu’elle ne se sent pas victime, mais que ce sont ses parents qui ont enclenché cette procédure. Cassandra, Manon et Sylvain ont des relations triangulaires très malsaines que l’auteur explore sans jamais se prononcer sur l’éventuelle culpabilité des protagonistes. On peut aussi se demander qui est victime de qui dans cette sombre histoire. Personne n’est tout blanc ou tout noir, même si Sylvain ne s’est pas toujours comporté en adulte responsable. Alice est très effacée et dominée par son mari, mais le drame la révèlera à elle-même. Elle saura faire face contrairement à Sylvain. J’ai beaucoup aimé ce livre très original sur un sujet brûlant. Merci à Netgalley et aux Editions Plon pour leur confiance. #Lavériténaurapaslieu #NetGalleyFrance ! L’auteur est contacté par Gisèle Chabaud qui lui commande un livre pour réhabiliter l’honneur de son fils Sylvain, qui s’est suicidé après avoir été accusé d’attouchement sur une amie de sa fille âgée de quatorze ans. Elle est persuadée qu’il a été victime de violences policières et accusé sans preuve. Elle a déposé plainte contre les deux policiers qui l’ont interrogé, ils ont reçu un blâme, mais deux ans après les faits, rien ne calme sa colère. Elle ne demande pas à Frédéric Viguier d’enquêter comme un journaliste sur les faits, mais bien d’écrire un roman qui rendrait hommage à l’innocence bafouée de Sylvain. Etant en manque d’inspiration et d’argent, il accepte. Dès le début, Gisèle ne lui communique qu’une partie des pièces du dossier et refuse vigoureusement qu’il rencontre Alice, la femme de Sylvain, sa fille Cassandra ou encore Manon la victime. Il s’agit d’un roman choral à la charpente particulière. On suit la construction du livre en alternance avec des chapitres où Sylvain Chabaud et sa famille racontent leur histoire. On assiste à la déconfiture de cet homme qui a tendance à se croire le centre d’un monde qui va s’écrouler en un week end. Les réflexions de l’auteur...
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  • Lawbel10 18/01/2024
    Sylvain Chabaud s'est suicidé après avoir été accusé d'attouchements sexuels sur la meilleure amie de sa fille. Coupable ou non coupable ? Qui le sait ? Lorsque sa mère, Gisèle Chabaud, sollicite un romancier pour écrire l'histoire de son fils et réhabiliter son honneur, celui-ci accepte par nécessité financière. Mais la tâche s'avère vite complexe et l'implication personnelle importante. Il se plonge sur les procès verbaux, les témoignages de l'épouse, de la mère et de la fille et s'interroge sur la façon de rédiger un roman dont le personnage principal a disparu et emporté avec lui la raison de son geste. Quelle part de fiction, d'intuition, de manipulation des non-dits ou de vérité construira son récit ? Frédéric Viguier décortique magnifiquement les relations et le caractère des personnages. A mi-chemin entre enquête et analyse sociale, Frédéric Viguier livre un roman original, dans lequel le besoin et l'espoir de connaître la vérité, garde le lecteur en attente jusqu'à la fin. L'alternance de point de vue donne du rythme au récit. J'ai aimé que le narrateur soit un personnage à part entière de l'histoire, expliquant ses doutes et sa conduite d'écrivain pour mener à bien son oeuvre. Un livre très agréable qui laisse place à l'interrogation. Sylvain Chabaud s'est suicidé après avoir été accusé d'attouchements sexuels sur la meilleure amie de sa fille. Coupable ou non coupable ? Qui le sait ? Lorsque sa mère, Gisèle Chabaud, sollicite un romancier pour écrire l'histoire de son fils et réhabiliter son honneur, celui-ci accepte par nécessité financière. Mais la tâche s'avère vite complexe et l'implication personnelle importante. Il se plonge sur les procès verbaux, les témoignages de l'épouse, de la mère et de la fille et s'interroge sur la façon de rédiger un roman dont le personnage principal a disparu et emporté avec lui la raison de son geste. Quelle part de fiction, d'intuition, de manipulation des non-dits ou de vérité construira son récit ? Frédéric Viguier décortique magnifiquement les relations et le caractère des personnages. A mi-chemin entre enquête et analyse sociale, Frédéric Viguier livre un roman original, dans lequel le besoin et l'espoir de connaître la vérité, garde le lecteur en attente jusqu'à la fin. L'alternance de point de vue donne du rythme au récit. J'ai aimé que le narrateur soit un personnage à part entière de l'histoire, expliquant ses doutes et sa conduite d'écrivain pour mener à bien son oeuvre. Un livre très agréable qui laisse...
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  • LilyaRose 11/01/2024
    Frédéric Viguier, fort de ses succès est contacté par une lectrice qui lui demande d'écrire son histoire. Le suicide de son fils, père de famille exemplaire, doit selon être racontée pour rétablir la vérité. L'écrivain, flatté et en panne d'idées accepte. Mais très vite l'affaire se corse. Gisèle Chabaud veut livrer sa vérité alors que l'écrivain désire relater les faits. Je suis mitigée suite à cette lecture. C'est bien écrit et la construction est intelligente. L'écrivain ne prétend pas détenir la vérité sur cette affaire alors il décide de relater les points de vues du côté de la famille de Sylvain Chabaud, l'homme qui accusé d'attouchements sexuels sur une mineure. Difficile de démêler le vrai du faux. Sylvain Chabaud a été accusé par une amie de sa fille d'attouchements sexuels lors d'un massage que le père de famille faisait aux deux jeunes filles. Sa réputation définitivement salie, bien qu'il clame son innocence, il décide de se suicider. La mère de Sylvain crie au complot et livre une bataille enragée à tous ceux qui accusent son fils, quitte à cacher des éléments à l'écrivain. L'auteur décide de nous raconter l'attitude de Gisèle Chabaud, puis il invente le point de vue Sylvain, celui de son épouse et celui de sa fille. On a aussi accès à des extraits des procès verbaux de l'enquête, ce que j'ai apprécié. J'ai un bémol car, le point de vue et les états d'âme de l'auteur ne m'intéresse pas vraiment. Je n'aime pas trop quand l'écrivain est auto-centré. En revanche, j'ai aimé avoir tous les points de vues. Je referme ce livre sans savoir qui a raison, qui a tord, c'est dommage. Je vous invite à vous faire votre propre avis. Frédéric Viguier, fort de ses succès est contacté par une lectrice qui lui demande d'écrire son histoire. Le suicide de son fils, père de famille exemplaire, doit selon être racontée pour rétablir la vérité. L'écrivain, flatté et en panne d'idées accepte. Mais très vite l'affaire se corse. Gisèle Chabaud veut livrer sa vérité alors que l'écrivain désire relater les faits. Je suis mitigée suite à cette lecture. C'est bien écrit et la construction est intelligente. L'écrivain ne prétend pas détenir la vérité sur cette affaire alors il décide de relater les points de vues du côté de la famille de Sylvain Chabaud, l'homme qui accusé d'attouchements sexuels sur une mineure. Difficile de démêler le vrai du faux. Sylvain Chabaud a été accusé par une amie de sa fille d'attouchements sexuels lors d'un massage que le père de famille faisait aux deux jeunes filles. Sa réputation définitivement salie, bien qu'il clame son innocence, il décide de se suicider. La mère de Sylvain crie au complot et livre une bataille enragée à tous ceux qui accusent son fils, quitte à cacher des éléments à l'écrivain. L'auteur décide de nous raconter l'attitude de Gisèle Chabaud, puis il invente le point de vue Sylvain,...
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  • Didjmix 27/10/2023
    Ne surtout pas lire la fin avant, pour ceux qui en sont adeptes. L'effet du final est excellent. Je ne suis pas forcément lecteur de ces faits divers, et pourtant voici un très bon moyen de m'avoir attiré, et surtout de réussir un roman original et intéressant. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas tant un homme accusé de pédophilie, suicidé avant même qu'il ne soit innocenté, qui fait l'histoire. C'est le questionnement profond de l'auteur ici présent qui se demande comment raconter cette histoire, quels personnages choisir, sur quel angle envisager les faits : coupable ou innocent ? Et, puisque c'est la mère qui lui "passe commande", est-il un auteur ou un nègre ? A-t-il autant de libertés pour TOUT exprimer ? Bref, le travail de l'imagination : contraint ou élancé après les faits ? A nous de juger de la pertinence de cette maxime pourtant célèbre : la vérité sort de la bouche des enfants...
  • CelinePointAlaLigne 04/10/2023
    Dans son roman, Frédéric Viguier se met en situation. Une femme, une mère, lui demande de rétablir l'honneur de son fils, qui s'est tragiquement suicidé après avoir été soupçonné d'actes de pédophilie envers une amie de sa fille. Cette mère, incapable de faire son deuil, attribue incontestablement la responsabilité de drame aux méthodes employées par la justice et les enquêteurs. Le narrateur-auteur, quant à lui, se trouve face à un dilemme. Doit-il se conformer aux souhaits de la mère, qui finance son projet, et ainsi se montrer particulièrement partial, ou devrait-il plutôt s'efforcer de découvrir la vérité ? Existe-t-il réellement une vérité unique et indiscutable ? Et, dans ce cas, qui en serait le détenteur ? C'est en s'inspirant de l'œuvre et de l'expérience de Truman Capote que Frédéric Viguier parviendra à avancer dans cette quête complexe. • Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si j’ai aimé ce texte ou non. Néanmoins, partant du principe que l'auteur a délibérément cherché à semer le doute et le malaise chez le lecteur, je conclus que c'est une réussite. En effet, ma lecture de ce roman m'a souvent mise mal à l’aise. Les événements sont relatés du point de vue de divers protagonistes (la mère, la fille, le policier, la femme, le suspect pendant son interrogatoire, etc.), et entre les faits, les mots et les interprétations de chacun, il y a un monde. Un monde presque aussi immense que le Monde lui-même. Un monde qui relie l'innocence et la culpabilité, la naïveté et la perversité. Et en cela, ce texte témoigne fidèlement de la complexité de la réalité dans ce genre d'affaires et des interrogations éthiques permanentes liées à la présomption d'innocence, au doute raisonnable, et autres notions qui compliquent la tâche du système judiciaire. • Ce roman est donc une réussite, suscitant un malaise grandissant jusqu'à une conclusion qui, heureusement, apporte une réponse à ceux qui la recherchent. Bémol principal à mes yeux, il comporte tout de même quelques répétitions, avec parfois l'impression que les questionnements du narrateur tournent en rond.Dans son roman, Frédéric Viguier se met en situation. Une femme, une mère, lui demande de rétablir l'honneur de son fils, qui s'est tragiquement suicidé après avoir été soupçonné d'actes de pédophilie envers une amie de sa fille. Cette mère, incapable de faire son deuil, attribue incontestablement la responsabilité de drame aux méthodes employées par la justice et les enquêteurs. Le narrateur-auteur, quant à lui, se trouve face à un dilemme. Doit-il se conformer aux souhaits de la mère, qui finance son projet, et ainsi se montrer particulièrement partial, ou devrait-il plutôt s'efforcer de découvrir la vérité ? Existe-t-il réellement une vérité unique et indiscutable ? Et, dans ce cas, qui en serait le détenteur ? C'est en s'inspirant de l'œuvre et de l'expérience de Truman Capote que Frédéric Viguier parviendra à avancer dans cette quête complexe. • Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas si j’ai aimé ce texte ou non. Néanmoins, partant du principe que l'auteur a délibérément cherché à semer le doute et le malaise chez le lecteur, je conclus que c'est une réussite. En effet, ma lecture de ce roman m'a souvent mise mal à l’aise. Les événements sont relatés du point de vue de divers...
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