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Le coeur à rire et à pleurer - Une oeuvre une voix
Florence Renner (collection dirigée par)
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Pocket
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Le coeur à rire et à pleurer - Une oeuvre une voix

Florence Renner (collection dirigée par)
Date de parution : 18/08/2022
Lisez, écoutez, écrivez ! Pocket et Nathan s'associent et proposent "Une oeuvre, une voix", une collection qui engage l'élève dans une lecture active et personnelle, à la manière d'un carnet... Lisez, écoutez, écrivez ! Pocket et Nathan s'associent et proposent "Une oeuvre, une voix", une collection qui engage l'élève dans une lecture active et personnelle, à la manière d'un carnet de lecteur. 

La Guadeloupe des années cinquante. Contre des parents qui semblent surtout soudés par le mensonge, contre une mère aussi...
Lisez, écoutez, écrivez ! Pocket et Nathan s'associent et proposent "Une oeuvre, une voix", une collection qui engage l'élève dans une lecture active et personnelle, à la manière d'un carnet de lecteur. 

La Guadeloupe des années cinquante. Contre des parents qui semblent surtout soudés par le mensonge, contre une mère aussi dure avec les autres qu'avec elle-même, contre un père timoré, la petite Maryse prend le chemin de la rébellion. La soif de connaissance, les rêves d'autonomie et de liberté la guident vers son destin d'écrivain.
Mais peu à peu les épreuves de la vie appellent l'indulgence, la nostalgie de l'âme caraïbe restitue certains bonheurs de l'enfance.
Et Maryse se souvient alors de cet instant qui lui redonna l'amour des siens, de cette ultime nuit où « roulée en boule contre son flanc, dans son odeur d'âge et d'arnica, dans sa chaleur », elle retrouva sa mère en la perdant.
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EAN : 9782266328739
Code sériel : 99999
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 125 x 180 mm
Pocket
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EAN : 9782266328739
Code sériel : 99999
Façonnage normé : BROCHE
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Mouche307 06/09/2023
    Personnellement, j'ai beaucoup apprécié cette lecture que je voulais faire depuis longtemps. Avec de courts chapitres, l'autrice revient sur son enfance guadeloupéenne, sa vie de petite fille dans les années 1940, et les germes de son talent d'écrivaine. On peut ainsi y lire les relations familiales et amicale de la jeune Maryse dans une partie de la France où les habitudes ne sont pas celles de la métropole. Petite dernière de parents déjà âgés, elle porte sur sa situation et sur le monde des adultes un regard détaché. Son innocence enfantine ainsi que sa grande imagination nous montrent une réalité disparue qui reprend vie au gré des souvenirs de l'autrice. En faisant le choix de cette édition scolaire, je pensais pouvoir proposer cette lecture à des élèves de 3e comme l'indique la couverture, mais les explications qui l'accompagnent ne la rendent pas plus facile, au contraire. Certains mots sont expliqués en bas de page, parfois de manière erronée, d'autres ne le sont pas alors que ce serait utile, mais si l'on veut se référer au lexique créole, il faut se rendre à une double page dans les annexes du roman. Pas pratique du tout, voire franchement dissuasif. Dommage que cette édition rate à mon sens son objectif.Personnellement, j'ai beaucoup apprécié cette lecture que je voulais faire depuis longtemps. Avec de courts chapitres, l'autrice revient sur son enfance guadeloupéenne, sa vie de petite fille dans les années 1940, et les germes de son talent d'écrivaine. On peut ainsi y lire les relations familiales et amicale de la jeune Maryse dans une partie de la France où les habitudes ne sont pas celles de la métropole. Petite dernière de parents déjà âgés, elle porte sur sa situation et sur le monde des adultes un regard détaché. Son innocence enfantine ainsi que sa grande imagination nous montrent une réalité disparue qui reprend vie au gré des souvenirs de l'autrice. En faisant le choix de cette édition scolaire, je pensais pouvoir proposer cette lecture à des élèves de 3e comme l'indique la couverture, mais les explications qui l'accompagnent ne la rendent pas plus facile, au contraire. Certains mots sont expliqués en bas de page, parfois de manière erronée, d'autres ne le sont pas alors que ce serait utile, mais si l'on veut se référer au lexique créole, il faut se rendre à une double page dans les annexes du roman. Pas pratique du tout, voire franchement dissuasif. Dommage que cette édition...
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  • etpuiszut 30/07/2023
    C’est agréable à lire car le style est fluide et la narration bien menée. On perçoit bien les subtilités du colonialisme qui assimile tout en écartant mais on déplore peut-être l'absence des gens modestes à peine esquissée: toutes les filles en Guadeloupe pouvaient-elles faire de longues balades en bicyclette et aller étudier à Paris? La relation mère-fille est essentielle dans ce livre qui nous en décrit les hauts et les bas, ces derniers ayant tendance à l'emporter avec leur cortège d’injustices subies dans l’impuissance.
  • Flaubauski 27/10/2022
    Autobiographie somme toute classique que celle de Maryse Condé qui choisit de nous raconter, dans l'ordre chronologique, son enfance et son adolescence guadeloupéennes, jusqu'à son émancipation familiale et son départ définitif pour ses études à Paris dans les années 1950. Née en 1937 de parents fonctionnaires à tendance orgueilleuse - c'est ce que sur quoi Maryse, et ce qu'elle retient des paroles de leur voisinage, insiste le plus -, faisant de leur fierté d'être "français" - la Guadeloupe est encore une colonie, pas un département d'outre-mer - leur leitmotiv pour éduquer leurs enfants, la petite Maryse grandit donc dans un univers qui la pousse à accepter naturellement la condition coloniale de son pays. De saynètes en saynètes, d'anecdotes en anecdotes, de descriptions en descriptions, où pointent bien souvent humour et dérision, c'est en effet la famille, l'entourage, les lieux, les conditions sociales, les conditions raciales, toute la Guadeloupe, qui est dépeinte par l'enfant et l'adolescente, finalement pas dupe de sa condition - enfin, est-ce Maryse enfant ou adulte qui s'exprime, l'on est face à toute la problématique de l'écriture autobiographique ici -. Et c'est, finalement, tout l'intérêt de son autobiographie, qui nous montre, par ce regard, aiguisé et avisé, comment cette éducation l'a finalement poussée vers le chemin inverse, celui de la dénonciation du colonialisme, des lectures de Césaire, de Fanon... à l'arrivée à Paris. Une lecture passionnante, assez simple d'accès - une fois les références culturelles, géographiques, historiques... débroussaillées - que je vais proposer à mes classes de troisième l'année prochaine. J'ai beaucoup apprécié la plume de Maryse Condé, que je découvrais ici. Je vais réitérer la découverte. Autobiographie somme toute classique que celle de Maryse Condé qui choisit de nous raconter, dans l'ordre chronologique, son enfance et son adolescence guadeloupéennes, jusqu'à son émancipation familiale et son départ définitif pour ses études à Paris dans les années 1950. Née en 1937 de parents fonctionnaires à tendance orgueilleuse - c'est ce que sur quoi Maryse, et ce qu'elle retient des paroles de leur voisinage, insiste le plus -, faisant de leur fierté d'être "français" - la Guadeloupe est encore une colonie, pas un département d'outre-mer - leur leitmotiv pour éduquer leurs enfants, la petite Maryse grandit donc dans un univers qui la pousse à accepter naturellement la condition coloniale de son pays. De saynètes en saynètes, d'anecdotes en anecdotes, de descriptions en descriptions, où pointent bien souvent humour et dérision, c'est en effet la famille, l'entourage, les lieux, les conditions sociales, les conditions raciales, toute la Guadeloupe, qui est dépeinte par l'enfant et l'adolescente, finalement pas dupe de sa condition - enfin, est-ce Maryse enfant ou adulte qui s'exprime, l'on est face à toute la problématique de l'écriture autobiographique ici -. Et c'est, finalement, tout l'intérêt de son autobiographie, qui nous montre, par ce regard, aiguisé et...
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  • daily_debby 15/09/2022
    Encore une fois, Maryse Condé ne m’a pas déçue ! Et je me suis demandée comment je pouvais être autant fascinée par son autobiographie que par ses fictions. ➕ - J’ai retrouvé le style et les thèmes que Maryse Condé affectionne tant : la quête d’identité, les questionnements, la solitude et elle a même réussi à parler de sexe. - Elle arrive à poser un regard critique sur ses parents qui souhaitaient toujours prouver quelque chose, toujours bien se faire voir. Mais ce n’est pas pour autant qu’on sent de la haine et de l'énervement dans ses propos. - La grande question du jour : que veut dire être aliéné ? Que veut dire être libre ? ➖ - C’est trop court ! - J’aurais aimé la voir plus interagir avec ses frères et sœurs. - La fin ! Mon Dieu, comment on peut terminer sur ce point et espérer qu’on ne souhaite pas une suite.
  • MaggyM 24/01/2022
    Maryse Condé (qui semble avoir pris le nom de sa rue d'enfance comme nom de plume) nous raconte ses souvenirs d'enfance en Guadeloupe dans les années 50. Chaque chapitre est consacré à une histoire; raison pour laquelle elle a sous-titré son livre "Contes vrais de mon enfance". Huitième enfant d'un couple de bourgeois antillais, elle garde un souvenir teinté d'amertume. Vis-à-vis de ses parents d'abord, qu'elle présente souvent comme des orgueilleux, fiers de leur statut, trop fiers au point de pratiquer eux-mêmes un certain racisme anti-mulâtres. Parce que dans les années 50, être "noir" peut revêtir des tas de significations que Maryse, petite fille, éprouve des difficultés à comprendre. Pour elle, un enfant avec qui jouer est un enfant, point! Pourquoi ses parents lui reprochent-ils donc de s'amuser avec certains d'entre eux? Pourquoi doit-elle systématiquement prendre le rôle de souffre-douleur quand l'autre enfant est blanc ("je dois te donner des coups parce que tu es une négresse")? Vis-à-vis de la société en général également. Incomprise à l'école, incomprise à la maison, cataloguée très vite de perturbatrice, elle semblait ne trouver sa vraie place nulle part. C'est à hauteur d'enfant, voire de jeune adolescente, que les récits nous sont proposés. Donc, c'est au lecteur de détecter les lignes plus historico-politiques comme la lutte des classes, la place de la femme dans la société antillaise de l'époque, l'approche de l'enseignement, les relations avec la France... Parce qu'à cette époque, en Guadeloupe, on déteste l'Amérique par principe et on aime la France, par principe aussi. Ce que Maryse, enfant, ne comprend pas, ne trouvant d'ailleurs pas grande satisfaction dans ses voyages à Paris où l'image qu'elle a de ses parents se fane encore un peu plus. Mêlant français et créole, la plume de l'autrice est très fluide et donne juste l'envie d'explorer un peu plus le sujet à travers d'autres ouvrages. Maryse Condé (qui semble avoir pris le nom de sa rue d'enfance comme nom de plume) nous raconte ses souvenirs d'enfance en Guadeloupe dans les années 50. Chaque chapitre est consacré à une histoire; raison pour laquelle elle a sous-titré son livre "Contes vrais de mon enfance". Huitième enfant d'un couple de bourgeois antillais, elle garde un souvenir teinté d'amertume. Vis-à-vis de ses parents d'abord, qu'elle présente souvent comme des orgueilleux, fiers de leur statut, trop fiers au point de pratiquer eux-mêmes un certain racisme anti-mulâtres. Parce que dans les années 50, être "noir" peut revêtir des tas de significations que Maryse, petite fille, éprouve des difficultés à comprendre. Pour elle, un enfant avec qui jouer est un enfant, point! Pourquoi ses parents lui reprochent-ils donc de s'amuser avec certains d'entre eux? Pourquoi doit-elle systématiquement prendre le rôle de souffre-douleur quand l'autre enfant est blanc ("je dois te donner des coups parce que tu es une négresse")? Vis-à-vis de la société en général également. Incomprise à l'école, incomprise à la maison, cataloguée très vite de perturbatrice, elle semblait ne trouver sa vraie place nulle part. C'est à hauteur d'enfant, voire de jeune adolescente, que les récits nous sont proposés. Donc, c'est au lecteur de...
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    Littérature : une nouvelle collection pour les collégiens et les lycéens !

    Vous êtes au collège, au lycée… ou parents d’élèves. Vous guettez le coup de pouce pour plonger dans les grandes œuvres littéraires. Bonne nouvelle : Les Éditions Pocket et Nathan lancent la nouvelle collection “Une œuvre, une voix”. Objectif : engager les élèves de 3ème, 2nde et 1ère dans une lecture active et personnelle, à l’image d’un carnet de lecteur… guidé. Lisez, écoutez, écrivez !

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