Le Dernier enfant

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• ratatouille80 24/02/2023
  Je vous conseille la lecture de ce livre. Philippe Besson décrit le départ du dernier enfant du domicile familial pour vivre sa vie et les sentiments ressentis par les parents. Un livre touchant et délicat avec beaucoup d'empathie. L'écriture de Philippe Besson met merveilleusement en avant ses personnages qui sont touchants et nous ressemble.
• natn 22/02/2023
  Je trouve toujours fascinant de constater combien certains auteurs masculins arrivent à se mettre dans la peau d’une femme avec autant de justesse. Là encore, Philippe Besson m’a bluffée et émue, alors que je suis très loin de ce personnage de mère décrit. Mais il y a toujours cette tendresse pour ses personnages qui transpire et nous inonde. Ici, il s’agit d’une mère. Trois enfants, 2 déjà partis et puis un troisième qui est venu en dernier, bien après les autres, alors qu’on ne l’attendait pas mais que l’on a tellement aimé. Théo va prendre son appartement et l’histoire se déroule en une seule petite journée où les parents déménagent le fils. Le père pudique, la mère affamée de tendresse et n’ose pas trop le montrer. Alors, c’est sur la difficulté de laisser partir « son petit », l’inquiétude qu’il s’en sorte mais pas que, pas que évidemment. Parce qu’il y a le vide de sa vie après le départ, se retrouver à deux pour diner, vivre le quotidien, savoir quoi se dire, y prendre de l’intérêt, ne plus être vraiment utile, … vieillir tout simplement, des pages qui se tournent. Tout est en pudeur, tendresse. Le père est magnifique,... Je trouve toujours fascinant de constater combien certains auteurs masculins arrivent à se mettre dans la peau d’une femme avec autant de justesse. Là encore, Philippe Besson m’a bluffée et émue, alors que je suis très loin de ce personnage de mère décrit. Mais il y a toujours cette tendresse pour ses personnages qui transpire et nous inonde. Ici, il s’agit d’une mère. Trois enfants, 2 déjà partis et puis un troisième qui est venu en dernier, bien après les autres, alors qu’on ne l’attendait pas mais que l’on a tellement aimé. Théo va prendre son appartement et l’histoire se déroule en une seule petite journée où les parents déménagent le fils. Le père pudique, la mère affamée de tendresse et n’ose pas trop le montrer. Alors, c’est sur la difficulté de laisser partir « son petit », l’inquiétude qu’il s’en sorte mais pas que, pas que évidemment. Parce qu’il y a le vide de sa vie après le départ, se retrouver à deux pour diner, vivre le quotidien, savoir quoi se dire, y prendre de l’intérêt, ne plus être vraiment utile, … vieillir tout simplement, des pages qui se tournent. Tout est en pudeur, tendresse. Le père est magnifique, la mère si émouvante et le fils si juste. Donc un moment de puissante tendresse très vraie et bouleversante.

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• Zora-la-Rousse 10/02/2023
  Lorsque l'enfant, le dernier enfant, part et quitte la maison familiale... c'est le drame intime que vit Anne-Marie lorsqu'elle et son mari conduisent Théo, le petit dernier de la fratrie, à s'établir dans son studio d'étudiant. Lorsque son aîné est parti, ce fut triste mais il lui restait sa fille cadette et son petit. Lorsque Laura est partie, ce fut rude mais il lui restait son troisième. Quand Théo partit, ce fut un déchirement. Très beau roman de Philippe Besson que je ne connaissais pas encore. Avec une écriture fine et élégante, en petites touches, il conte avec tendresse ce passage à vide que beaucoup de parents connaissent, terrible même pour certains. Il raconte avec beaucoup de délicatesse que la vie d'un enfant ne commence pas véritablement à sa naissance, car, comme le dit Maryse Vaillant : « Tout enfant est pensé avant que de penser lui-même, il est aimé avant que d'aimer, et parlé avant que de pouvoir le faire. Aucun enfant ne naît dans le vide, sa naissance ne s'inscrit jamais sur une page blanche ». Le vide, c'est lorsque l'enfant part. Une nouvelle page blanche est alors à écrire… Mais il est justement difficile pour Anne-Marie de trouver les mots, d'exprimer son chagrin et... Lorsque l'enfant, le dernier enfant, part et quitte la maison familiale... c'est le drame intime que vit Anne-Marie lorsqu'elle et son mari conduisent Théo, le petit dernier de la fratrie, à s'établir dans son studio d'étudiant. Lorsque son aîné est parti, ce fut triste mais il lui restait sa fille cadette et son petit. Lorsque Laura est partie, ce fut rude mais il lui restait son troisième. Quand Théo partit, ce fut un déchirement. Très beau roman de Philippe Besson que je ne connaissais pas encore. Avec une écriture fine et élégante, en petites touches, il conte avec tendresse ce passage à vide que beaucoup de parents connaissent, terrible même pour certains. Il raconte avec beaucoup de délicatesse que la vie d'un enfant ne commence pas véritablement à sa naissance, car, comme le dit Maryse Vaillant : « Tout enfant est pensé avant que de penser lui-même, il est aimé avant que d'aimer, et parlé avant que de pouvoir le faire. Aucun enfant ne naît dans le vide, sa naissance ne s'inscrit jamais sur une page blanche ». Le vide, c'est lorsque l'enfant part. Une nouvelle page blanche est alors à écrire… Mais il est justement difficile pour Anne-Marie de trouver les mots, d'exprimer son chagrin et ses peines, l'angoisse des jours à venir. Elle qui a perdu comme un peu d'elle-même avec ce départ se pose la question de son « utilité » et s'effraye de cette liberté d'être qui s'offre à elle, de ce « temps pour soi ». Avec ce portrait réussi d'une maman à un tournant de sa vie, touchante tout autant qu'agaçante, l'auteur a fait mouche et m'a séduite par cette jolie prouesse, je me fais la promesse de le rencontrer à nouveau...

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• Boggey 27/01/2023
  un des rares romans de Philippe Besson que je n’avais pas lu. Une fois de plus il fait mouche . Quelle lecture : il trouve réellement les mots justes et arrive à nous toucher même si l’on ne sent pas concernée par le sujet abordé a priori. Ici il s’agit du départ de la maison familiale du dernier enfant en l’occurence ici « le petit garçon ». Le ressenti de la mère est touchant. Quand au père les réactions sont plus discrètes. Le jour J le dernier enfant quitte le nid familial. Il emménage dans un « mini appartement «  qui va lui imposer de travailler pour payer son loyer ! Pourquoi ? Car c’est la vie ... Comment leur couple va t’il réussir à vivre maintenant qu’ils sont tous les deux sans enfant a charge ? Une histoire magnifique avec une fin surprenante qui a reussi a me toucher même si je n’ai jamais vécu cette situation. A mon avis beaucoup beaucoup de mamans qui ont connu ce moment ont dû verser leur petite larme en lisant ce roma qui est une fois de plus UN ENORME coup de coeur
• CFanny014 26/01/2023
  Le dernier enfant met en mots la séparation entre une mère Anne-Marie et son fils Théo quand ce denier s'installe dans un studio en ville pour poursuivre ses études.C'est une situation difficile mais banale qui ici a un dénouement heureux. Le récit déroule en 9 chapitres les phases de ce déménagement du départ de la maison des parents et de leur fils au retour à la maison d’Anne Marie et Patrick,en livrant les points de vue de la mère, du père Patrick et du troisième et dernier enfant de la famille Théo. L'émotion submerge Anne-Marie , elle mesure que désormais la vie de Théo se jouera en dehors d'elle, elle est dans un entre deux, elle comprend cette émancipation mais elle est tiraillée.Sa relation fusionnelle avec son fils vient peut-être de la peur qu'elle a eu de le perdre dans un accident.Cette séparation la fragilise. Il va falloir à Anne Marie et à Patrick à réapprendre à vivre en couple.