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Le jardin d'Hadji Baba
Date de parution : 07/04/2011
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Le jardin d'Hadji Baba

Date de parution : 07/04/2011

Une ode grave et intimiste à l’Afghanistan

Figure de la sagesse et de la culture persane, Hadji Baba est un très vieil homme Afghan. Reclus dans sa villa à Kaboul, il passe les dernières années de...

Figure de la sagesse et de la culture persane, Hadji Baba est un très vieil homme Afghan. Reclus dans sa villa à Kaboul, il passe les dernières années de sa vie à enseigner son précieux savoir au petit orphelin qu’il a recueilli, Djon Ali. À sa mort, le jeune...

Figure de la sagesse et de la culture persane, Hadji Baba est un très vieil homme Afghan. Reclus dans sa villa à Kaboul, il passe les dernières années de sa vie à enseigner son précieux savoir au petit orphelin qu’il a recueilli, Djon Ali. À sa mort, le jeune homme quitte le pays pour l’Occident, désireux de s’instruire davantage mais aussi dans l’espoir de trouver une vie plus facile. Un long périple initiatique commence alors pour Djon Ali, de Paris où il devient photographe à succès et rencontre l’amour, à l’Angleterre, la Suisse et les Etats-Unis. Guidé par des rencontres riches et complexes, il évolue entre ses souvenirs et la découverte du monde occidental, avec en filigrane les déchirures d’un pays somptueux : guerre civile, occupation russe, 11 septembre, extrémisme religieux…

Fabuleuse fresque où se croisent une multitude de personnages, Le Jardin d’Hadji Baba évoque autant le passé culturel de l’Afghanistan que ses maux présents. Entre mémoire et renaissance, deuil et diaspora, l’initiation à la vie de Djon Ali dépeint un pays magnifique, trop souvent réduit à son actualité violente et tragique.

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EAN : 9782350871394
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 215
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350871394
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 215
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • simae 01/05/2012
    Le jardin d'Hadji Baba, c'est avant tout un regard plein d'amour et de poésie sur un pays, l’Afghanistan. Les enfants d'Hadji Baba sont partis vivre à l'étranger pour trouver un avenir meilleur et essayer d'aider leur pays. En leur absence, il recueille un jeune Afghan qu'il va élever comme son fils, dont il sera même plus proche que son propre fils. Il lui apprend son pays et le monde à travers les livres. Dans la deuxième partie, après la mort d'Hadji Baba, Djon Ali souhaite découvrir réellement le monde et confronter son éducation à la vie. Aider par les enfants d'Hadji Baba, il va parcourir le monde et devenir un photographe reconnu, mais déchiré entre ses racines et le monde occidental. Au delà du regard porté sur l'Afghanistan, ce livre parle aussi des relations parents/enfants/petits-enfants, bouleversées par la guerre. C'est après la mort d'Hadji Baba que ses enfants vont le comprendre et le mieux en parler alors que sa petite-fille Mina était très proche de lui et des ses racines. Le jardin d'Hadji Baba est une confrontation des regards de différentes générations sur un seul et même pays. Une écriture simple et poétique pour une histoire lourde. Un vrai coup de cœur.
  • brigittelascombe 08/11/2011
    Un bien paisible jardin que celui d'Hadji Baba, dont l'air lumineux embaume les roses d'antan et vibre de la musique des mots! Mais je me suis perdue dans les haies touffues des 25 personnages, en un va-et-vient incessant au point de départ pour vérifier qui est qui. Deux parties. Kaboul 2001 au temps d'Hadji Akbar, dit Hadji Baba, riche vieillard, "au regard pétillant" empreint de sagesse, qui a recueilli Djon Ali "visage asiatique" et "yeux d'un bleu intense", orphelin suite à la destruction de son village bombardé. Sept années passent. Hadji Baba vit dans le passé, "voyage dans sa bibliothèque" et transmet à son protégé son héritage culturel. Retrouvailles avec ses trois enfants éparpillés de par le monde à la veille de sa mort. Deuxième partie:Djon Ali, adopté, voyage lui même et l'action débute à Paris, alors qu'il expose, par ailleurs, ses photos. Quelle "jolie fleur saura s'emparer de son coeur?" Isabelle Delloye (auteur de Femmes d'Afghanistan en 2002), ancien professeur de français à Kaboul, se passionne pour l'Afghanistan (et ses problèmes) dont elle peut parler en connaissance de cause puisqu'elle y a vécu. Beaucoup de citations et de réflexions empreintes de sagesse parsèment ce récit, notamment l'évocation des soufis et du célèbre poète Rumi. Une approche simplifiée de la situation politique:les bombes des Mig sovétiques,les réfugiés,les communistes qui ont pris le droit de détruire le pays,la guerre fratricide après le départ des Soviétiques,les Talibans au pouvoir,le 11 septembre 2001 et l'implication des Etats Unis dans l'histoire afghane,Ben Laden,le pétrole convoité, la chute des Talibans, les terroristes,la reconstruction permanente de Kaboul... bref c'est tout un pan d'histoire qui sert de fond à cette histoire familiale et amicale. Traditions, poésie,musique complètent le tableau, sans oublier les droits des femmes chers à l'auteur qui rappelle que les ongles vernis d'une femme, même voilée entièrement, sont passibles de fouet....pour son mari.Fichtre! A lire!Un bien paisible jardin que celui d'Hadji Baba, dont l'air lumineux embaume les roses d'antan et vibre de la musique des mots! Mais je me suis perdue dans les haies touffues des 25 personnages, en un va-et-vient incessant au point de départ pour vérifier qui est qui. Deux parties. Kaboul 2001 au temps d'Hadji Akbar, dit Hadji Baba, riche vieillard, "au regard pétillant" empreint de sagesse, qui a recueilli Djon Ali "visage asiatique" et "yeux d'un bleu intense", orphelin suite à la destruction de son village bombardé. Sept années passent. Hadji Baba vit dans le passé, "voyage dans sa bibliothèque" et transmet à son protégé son héritage culturel. Retrouvailles avec ses trois enfants éparpillés de par le monde à la veille de sa mort. Deuxième partie:Djon Ali, adopté, voyage lui même et l'action débute à Paris, alors qu'il expose, par ailleurs, ses photos. Quelle "jolie fleur saura s'emparer de son coeur?" Isabelle Delloye (auteur de Femmes d'Afghanistan en 2002), ancien professeur de français à Kaboul, se passionne pour l'Afghanistan (et ses problèmes) dont elle peut parler en connaissance de cause puisqu'elle y a vécu. Beaucoup de citations et de réflexions empreintes de sagesse parsèment ce récit, notamment l'évocation des soufis et du célèbre poète Rumi. Une approche simplifiée de...
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  • Cath36 05/10/2011
    Histoire gentillette qui nous révèle quelques aspects cachés de la vie en Afghanistan, mais dont je n'ai pas grand'chose à dire, le livre ne brillant ni par une exceptionnelle qualité de style, ni par une analyse très approfondie de la vie afghane. Sympathique mais un peu ennuyeux.
  • jostein 05/05/2011
    Je souhaitais lire le roman d'Isabelle Delloye parce qu'une de mes motivations de lecture est de découvrir d'autres cultures. L'auteur a été professeur à Kaboul et connaît donc bien l'Afghanistan et j'ai apprécié sa vision dans le roman. Elle retrace ici l'histoire depuis le régime des communistes puis la révolution et enfin le régime des talibans. Cette période est difficile avec sa cohorte d'interdictions et la destruction des Bouddhas (statues de Bamiyan). " Enfin les barbares interdirent jusqu'au chant des oiseaux." La première partie du livre est consacrée à Hadji Baba, un vieil afghan, père de quatre enfants mais qui a aussi recueilli Djon Ali, un jeune garçon orphelin. Il lui enseigne l'art de vivre grâce à l'épicurisme et la poésie d'Omar Khayyâm. Dans la seconde partie, Djon Ali découvre l'Amérique et l'Europe. Il s'éloigne un peu des préceptes de son maître mais y revient en mémoire de Wajma. Elle, qui voulait sauver son pays va subir la violence des attentats terroristes. Dans ce livre, les gens sont bons et altruistes, trop peut-être pour être réaliste. D'Hadji Baba à Fazia, l'algérienne qui aide les immigrés à Paris, en passant par Fatima, Eric ou Edith, tous semblent touchés par la grâce afghane. Même Florence, la journaliste carriériste est une adorable jeune fille. Trop de bonté et de douceur pour un contexte aussi difficile. J'ai trouvé aussi beaucoup de coïncidences qui s'ajoutent tout au long du récit, comme la rencontre de Djon et Wajma dans l'avion, celle de Mina et Frédéric qui n'est autre que le premier amour de sa tante. Le style littéraire m'a paru assez impersonnel et il n'a pas su m'émouvoir. J'ai apprécié le parfum des fleurs, de la cardamome, la poésie des poètes persans, mais cela ne m'a ni envoûté, ni dépaysé. Par contre, j'aime beaucoup la couverture du livre. Le regard de ce vieil afghan a quelque chose de poignant, triste mais levé vers le ciel. Je souhaitais lire le roman d'Isabelle Delloye parce qu'une de mes motivations de lecture est de découvrir d'autres cultures. L'auteur a été professeur à Kaboul et connaît donc bien l'Afghanistan et j'ai apprécié sa vision dans le roman. Elle retrace ici l'histoire depuis le régime des communistes puis la révolution et enfin le régime des talibans. Cette période est difficile avec sa cohorte d'interdictions et la destruction des Bouddhas (statues de Bamiyan). " Enfin les barbares interdirent jusqu'au chant des oiseaux." La première partie du livre est consacrée à Hadji Baba, un vieil afghan, père de quatre enfants mais qui a aussi recueilli Djon Ali, un jeune garçon orphelin. Il lui enseigne l'art de vivre grâce à l'épicurisme et la poésie d'Omar Khayyâm. Dans la seconde partie, Djon Ali découvre l'Amérique et l'Europe. Il s'éloigne un peu des préceptes de son maître mais y revient en mémoire de Wajma. Elle, qui voulait sauver son pays va subir la violence des attentats terroristes. Dans ce livre, les gens sont bons et altruistes, trop peut-être pour être réaliste. D'Hadji Baba à Fazia, l'algérienne qui aide les immigrés à Paris, en passant par Fatima, Eric ou Edith, tous semblent touchés par la grâce afghane. Même Florence, la...
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  • Thoxana 01/05/2011
    Cet ouvrage s'apparente à un conte initiatique. A travers les souvenirs d'un vieil homme, Hadji Baba, on découvre l'histoire de l'Afghanistan au XXe Siècle. Le 11 septembre 2001 change la donne mais l'histoire de ce pays n'en fini pas de renouer avec la violence, l'intolérance, bien loin des aspirations des hommes et femmes de ce pays. Nous suivons ensuite les pas du fils d'adoption d'Hadji Baba à travers le monde. Mais il semble que l'être humain revient toujours au final à ses racines... L'ensemble de l'ouvrage est parsemé de réflexions sur la vie, d'une certaine philosophie propre à l'Asie Centrale. Quelques vers d'Omar Khayyâm illustrent agréablement le propos. On sent que l'auteur aime ce pays et souhaite nous faire partager sa passion et sa vision des gens qui le peuplent. Un bel hommage à l'Afghanistan.
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