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Les Coquelicots – rentrée littéraire 2023
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Plon

Les Coquelicots – rentrée littéraire 2023

Date de parution : 24/08/2023
Après L’Amande, best-seller vendu dans 26 pays, Les Coquelicots signe le grand retour de Nedjma. Un roman transgressif et subversif qui brise tous les tabous de la sexualité féminine et masculine en terre musulmane.
« Il m’a fallu traverser la mer, supplier la pierre, vendre mes illusions au premier vent qui se lève et qui promet liberté, dignité et sérénité, avant d’intégrer quelques évidences qui... « Il m’a fallu traverser la mer, supplier la pierre, vendre mes illusions au premier vent qui se lève et qui promet liberté, dignité et sérénité, avant d’intégrer quelques évidences qui décryptent notre chaos neuronal collectif.
Cette affreuse mélasse où fermentent des millions de zombies ahuris résulte d’une seule cause : la...
« Il m’a fallu traverser la mer, supplier la pierre, vendre mes illusions au premier vent qui se lève et qui promet liberté, dignité et sérénité, avant d’intégrer quelques évidences qui décryptent notre chaos neuronal collectif.
Cette affreuse mélasse où fermentent des millions de zombies ahuris résulte d’une seule cause : la faim. Une faim obsédante, qui ulule même quand les placards débordent de victuailles. Une faim absurde, irrationnelle et obscène, nourrie par les disettes cycliques, engraissée par la cupidité des maîtres successifs et abusifs, excitée par des prêcheurs aux yeux révulsés et à la voix stridente, qui décrivent le paradis comme une foire gargantuesque où les musulmans se bâfrent tels des cochons de tout ce qui leur tombe sous la dent.
Chômeurs et chômeuses, pauvres et pauvresses, gueux et gueuses, déchets scolaires, accros au shit, à la seringue, aux médocs, à la colle forte, ne restent aux inutiles que la mer à traverser clandestinement ou les barbus à servir ouvertement.
J’ai fait semblant de servir les barbus parce que moi aussi j’avais (et j’ai encore) faim. »
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EAN : 9782259317085
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782259317085
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 153 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dm1973 11/01/2024
    J'ai été touché par cette vie de femme, qui au commencement, parait sans espoir. L'environnement est pesant, les algériens sont corrompus à un point qui donne la nausée. Malgré un mariage raté où elle se fait quitter sans crier gard par son mari, cette femme trouve un moyen de changer de vie, d'expérimenter, d'aller au-dela et contre les tabous de son pays, et son combat est prodigieux A tel point que ce roman m'a rendu curieux d'en savoir plus sur l'écrivaine quelle est sa part autobiographique?
  • Athenapan 18/07/2023
    Dès les tout premiers mots, je savais que j’allais souffrir. Je sentais que les mots allaient être durs, crus, sans détour ni fioritures, blessants, choquants ; mots qui décriraient des actes, des pensées, des rêves bien plus sinistres encore. Le ton, si soudain, si abrupt, nous prend en quelque sorte au dépourvu. On ne s’attend pas à autant de coups si rapidement portés, si rapprochés, si difficiles à appréhender ; en tant qu’humain, et tout particulièrement en tant que femme. La lourdeur de l’atmosphère est suffocante, les cris intérieurs sont assourdissants de détresse. Les descriptions, autant celles dévolues aux décors et aux circonstances, que celles destinées aux individus, sont saisissantes. Il faut pouvoir s’en relever. Les profondeurs du livre semblent empreintes d’un conflit intérieur terrible, entre l’envie d’aimer et de chérir son pays, ses origines, la richesse de sa culture, et la haine irrépressible face à tous ces moins que rien qui ont réduit en poussière une partie de la grandeur et de la dignité de leur pays. Racisme, islamisme, colonialisme, nationalisme, tout s’entremêle ; chacun veut survivre du mieux qu’il le peut. Certains engoncés dans une idéologie chimérique, d’autres cachés sous des étoffes spirituellement factices, d’autres encore, perdus, espérant passer entre les gouttes du châtiment insensé de l’humain. Enfin, et pas des moindres, le fil rouge écarlate et flamboyant qu’est le sexe. Tabou ultime des contrées de Nedjma et de son héroïne. On peut difficilement passer à côté de la transgression et de la subversion de ces pages. C’est cru, c’est naturel, c’est authentique, dur, violent, choquant ; mais c’est réel. Cela paraît fou, exagéré, insensé parfois, grotesque, voire impossible, mais c’est réel. Ces vérités, douloureuses, trop nombreuses, sont des vérités qu’il faut sans cesse retranscrire, retransmettre, dénoncer, encore et encore… dans l’espoir que peut-être, l’être humain se découvre un cœur et une âme dépourvus de la moindre putréfaction. Cet ouvrage est très ardu à lire pour moi en tant que femme. Je ne peux même pas envisager supporter tout ce que notre protagoniste a enduré. C’est tout simplement inimaginable. Les extrémités auxquelles elle s’est rendue, les regards qu’elle a supportés, les nuits sans sommeil, le dégoût, la folie des hommes… Inconcevable et pourtant si vrai. Dramatiquement vrai. Nedjma signe un nouveau livre terriblement beau et émouvant.Dès les tout premiers mots, je savais que j’allais souffrir. Je sentais que les mots allaient être durs, crus, sans détour ni fioritures, blessants, choquants ; mots qui décriraient des actes, des pensées, des rêves bien plus sinistres encore. Le ton, si soudain, si abrupt, nous prend en quelque sorte au dépourvu. On ne s’attend pas à autant de coups si rapidement portés, si rapprochés, si difficiles à appréhender ; en tant qu’humain, et tout particulièrement en tant que femme. La lourdeur de l’atmosphère est suffocante, les cris intérieurs sont assourdissants de détresse. Les descriptions, autant celles dévolues aux décors et aux circonstances, que celles destinées aux individus, sont saisissantes. Il faut pouvoir s’en relever. Les profondeurs du livre semblent empreintes d’un conflit intérieur terrible, entre l’envie d’aimer et de chérir son pays, ses origines, la richesse de sa culture, et la haine irrépressible face à tous ces moins que rien qui ont réduit en poussière une partie de la grandeur et de la dignité de leur pays. Racisme, islamisme, colonialisme, nationalisme, tout s’entremêle ; chacun veut survivre du mieux qu’il le peut. Certains engoncés dans une idéologie chimérique, d’autres cachés sous des étoffes spirituellement factices, d’autres encore, perdus, espérant passer entre les gouttes...
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