« Didier Fassin propose une mise en perspective de ce qu'il nomme
"l'incorporation de l'histoire", l'inscription dans les corps de ce passé
douloureux, des stigmatisations dues aujourd'hui à la maladie autant que, par le
passé, aux différences de race et de couleur. Cette leçon magistrale
d'anthropologie, délibérément "politique", a pour but de "contribuer à faire
reculer le caractère injuste, inéluctable, inacceptable" des choses du
monde. L'Afrique du Sud est toute proche. »
POLITIS
« Depuis vingt-cinq ans que le VIH est apparu sur la planète, on avait pris
l'habitude de répéter que l'épidémie du sida se révélait comme un terrible
miroir d'une situation sociale donnée. Et, bien souvent, on s'arrêtait là, comme
si l'on avait tout dit. Mais quelle image ? Quel angle prendre ? Il suffit de
déplacer l'objectif pour entrevoir tout autre chose. Le livre de Didier Fassin,
anthropologue, est de ce point de vue essentiel : en s'attardant sur
l'incroyable histoire du virus et de ses représentations en Afrique du Sud, il
donne à regarder tout autre chose que l'histoire officielle, trop souvent
enfermée dans les positions des acteurs les plus publics.
»
L'HUMANITÉ
« Fruit de cinq années d'enquête dans les township comme dans les
milieux savants et politiques sud-africains, ce livre retrace les enjeux
politiques d'une crise épidémiologique qui met en cause les discours de la
science autant que la gestion du pouvoir. Il montre, à partir des biographies de
malades et de l'anatomie des controverses, comment le passé s'exerce avec ses
inégalités, et comment notre anesthésie politique à cet égard le perpétue.
»
LE JOURNAL DU CNRS
« "Il y a des choses que l'on ne
peut voir qu'avec des yeux qui ont pleuré" dit-on en Arique. Didier Fassin a été
présent à la souffrance tout en gardant le regard distancié de l'anthropologue
et d'une démarche allochronique sur les autres vivants dans un autre temps. Son
travail témoigne d'une très grande érudition combinée avec une présence de
terrain. Il est écrit de plus avec force dans une belle langue.
»
REVUE TIERS MONDE
« Depusi vingt-cinq ans que le VIH est apparu sur la planète, on avait pris
l'habitude de répéter que l'épidémie de sida se révélait comme un terrible
miroir d'une situation sociale donnée. Et,bien souvent, on s'arrêtait là, comme
si l'on avait tout dit. Mais quelle image, quel angle prendre ? Il suffit de
déplacer l'objectif pour entrevoir tout autre chose. Le livre de Didier Fassin,
anthropologue, est de ce point de vue essentiel : en s'attardant sur
l'incroyable histoire du virus et de ses représentations en Afrique du Sud, il
donne à regarder au-delà de l'histoire officielle, trop souvent
enfermée dans les positions des acteurs les plus publics.
»
LIBÉRATION
« Cette étude anthropologique formidable rappelle combien, en ces temps de
mondialisation accélérée des crises, les corps souffrent, (de)meurent, se
manifestent, jusqu'à miner -et infléchir- le cur du social, du politique.
»
REGARDS
« Fruit de cinq années d'enquête dans les townships et les anciens
homelands comme dans les milieux savants et politiques sud-africains, ce
livre retrace les enjeux politiques d'une crise épidémiologique qui met en cause
les discours de la science autant que la gestion du pouvoir : il montre, à
partir des biographies de malades et de l'anatomie des controverses, comment
l'histoire de la colonisation et de la ségrégation demeure vivante, dans les
inégalités et les violences, dans le racisme et les accusations de racisme.
»
LE JOURNAL DU SIDA
« ...le livre de Didier Fassin est sans
nul doute l'un des livres les plus originaux écrits sur le sida ces dérnières
années. »
DÉCISION SANTÉ
« Un livre dense, éclairant et
attachant, qui fait comprendre les souffrances d'un peuple, et sa lutte pour sa
dignité. »
ETUDES