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Triptyque argentin
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
Bouquins

Triptyque argentin

Date de parution : 19/08/2021
« Il arrive que les affaires que l’on croit closes ne le soient point, et qu’elles se réveillent au moment le plus inattendu. »
Mêlant trois histoires distinctes à travers une seule enquête romanesque, ce périple au coeur de Buenos Aires, de 1939 à nos jours, gravite atour d'un même motif : la distance,... Mêlant trois histoires distinctes à travers une seule enquête romanesque, ce périple au coeur de Buenos Aires, de 1939 à nos jours, gravite atour d'un même motif : la distance, la fuite, la disparition.

Le dernier tournant se situe dans le milieu des collaborationnistes de France partis s'exiler en Argentine. Il...
Mêlant trois histoires distinctes à travers une seule enquête romanesque, ce périple au coeur de Buenos Aires, de 1939 à nos jours, gravite atour d'un même motif : la distance, la fuite, la disparition.

Le dernier tournant se situe dans le milieu des collaborationnistes de France partis s'exiler en Argentine. Il retrace les tribulations d'un acteur français de deuxième zone, Roger Coquillard, qui essaie de se reconstruire une vie, à défaut d'une carrière, dans cette capitale étrangère où rôdent toutes sortes de menaces.

Gambit l'argentin raconte l'improbable confontration entre des joueurs d'échecs juifs arrivés à Buenos Aires en août 1939 et les "rescapés" du nazisme à l'issue de la guerre, débarqués sous de fausses identités.

La visite raconte les péripéties d'un homme tenu pour mort après la chute de la junte militaire argentine en 1983. Il est traqué pour les exactions qu'il a commises dans un centre de détention de la police de Cordoba. Son fils est mêlé à l'affaire pour l'avoir aidé à disparaître après avoir pris une part active à ses actes criminels.

Entre réalisme et baroque, raison et folie, Jordi Bonells livre un récit fascinant sur les jeux de l'ironie du destin des hommes.
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EAN : 9782382920381
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 200 mm
EAN : 9782382920381
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • EvlyneLeraut 10/10/2021
    « Triptyque argentin » est à l'orée d'un essai. Ce roman historique, dense est précieux tant son mémoriel est capital. Pas de tabou, de fausse routes, les faits sont exacts. L'ampleur est à la fois glaçante de par son réalisme et nécessaire. Trois faits, triangle affûté de par les recherches perfectionnistes de Jordi Bonells. Le narrateur, l'auteur lui-même va déambuler dans les évènements implacables. Sur fond de l'Argentine, du nazisme, des faux-semblants. Les hommes (pas de femmes dans les fragments) portent sur eux les drames incommensurables des hypocrisies, des lâchetés, des atrocités exacerbées et surtout leurs idéologie cachée sous des mouvances prêtes à réagir de nouveau. Rien n'est acquis dans la vie. Jordi Bonells est à Santiago de Estero dans les prémices d'un XXI ème siècle. Il enquête sur Witold Gombrawicz. Ce qu'il trouve sur ce dernier forge le premier récit. De fil en aiguille, il découvre un certain Roger Coquillard. Un anti-héros en fuite que l'on se prend à détester. C'est tout le pari de de ce livre, celui d'arriver à retenir l'attention du lecteur sur un évènementiel aride et des hommes troubles, fuyants, et bêtes de sang. L'Argentine est le terreau de criminels, de tortionnaires cachés sous des pseudonymes et des complicités des hautes sphères politiciennes. La propre Histoire de vie de l'Argentine avec Videla (1976-1983) au pouvoir en dit long sur les refuges alloués à ces vils extrémistes et tutti quanti. Le deuxième fragment est plus intuitif. Il met en lumière combien les disparités politiques et les convictions contraires s'oublient lorsque des joueurs d'échec s'affrontent dans un jeu qui s'élève en bataille rangée intérieure malgré tout. Le troisième fragment est percutant. Il est si près de notre contemporanéité. Ne dit-on pas que l'homme est un loup pour l'homme ? Rude mais ce qui fut ne doit pas être voilé ni caché par les non-dits. Les tortures étaient réelles. Le voisin : un militaire prêt à assassiner. Je suis allée plusieurs fois en Argentine. Je peux vous dire encore en ce jour que la dictature a laissé des traces. D'aucuns avouent avoir été torturés. Ils veulent oublier. Le silence est pesant. Sauf celui des Grands-Mères de la place de Mai qui se réunissent chaque jeudi à Buenos Aires en quête de leurs disparus. « Triptyque argentin » est un ouvrage de référence pour les étudiants et tous ceux qui veulent comprendre les psychologies humaines et d'où peut provenir les sources du mal. Ce roman est une gageure, nombre de livres cités, d'auteurs en font un livre aussi pour cela à estimer. Dans la collection « Bouquins » ( je retiendrai le sérieux de cette collection et son courage éditorial) les Éditions Robert Laffont viennent de mettre au monde un ouvrage des plus réussis. « Triptyque argentin » est à l'orée d'un essai. Ce roman historique, dense est précieux tant son mémoriel est capital. Pas de tabou, de fausse routes, les faits sont exacts. L'ampleur est à la fois glaçante de par son réalisme et nécessaire. Trois faits, triangle affûté de par les recherches perfectionnistes de Jordi Bonells. Le narrateur, l'auteur lui-même va déambuler dans les évènements implacables. Sur fond de l'Argentine, du nazisme, des faux-semblants. Les hommes (pas de femmes dans les fragments) portent sur eux les drames incommensurables des hypocrisies, des lâchetés, des atrocités exacerbées et surtout leurs idéologie cachée sous des mouvances prêtes à réagir de nouveau. Rien n'est acquis dans la vie. Jordi Bonells est à Santiago de Estero dans les prémices d'un XXI ème siècle. Il enquête sur Witold Gombrawicz. Ce qu'il trouve sur ce dernier forge le premier récit. De fil en aiguille, il découvre un certain Roger Coquillard. Un anti-héros en fuite que l'on se prend à détester. C'est tout le pari de de ce livre, celui d'arriver à retenir l'attention du lecteur sur un évènementiel aride et des hommes troubles, fuyants, et bêtes de sang. L'Argentine est le terreau de criminels, de tortionnaires cachés sous des pseudonymes et des complicités des...
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  • Mangeur_de_livre 18/08/2021
    Comme son titre l’indique, le livre nous propose trois histoires successives enchâssées dans une même trame narrative. « Le dernier tournant » nous fait suivre le parcours d’un ancien acteur de seconde zone et ancien collaborationniste qui tente de reconstruire sa vie en exil en Argentine à la fin de la seconde guerre mondiale. « Gambit argentin » nous emmène à la même époque dans l’univers des échecs, où les réfugiés juifs ayant fui l’Europe se retrouvent à devoir côtoyer leurs anciens tortionnaires. Enfin, « La visite », nous met aux prises avec un ancien tortionnaire tenu pour mort à la chute de la junte militaire, mais traqué pour les exactions qu’il a pu commettre. Malgré la juxtaposition de ces trois intrigues successives, le roman constitue un ensemble très cohérent et bien construit qui parvient à entraîner avec lui le lecteur. Il aborde de manière très fine l’exil et les difficultés qu’il provoque pour reconstruire sa vie. Même si dans la plupart des cas évoqués dans ce triptyque, il répond à une exigence de survie, il est vécu comme un véritable déracinement et ne laisse jamais complètement indemnes ceux qui y sont contraints. Jordi Bonells nous fait découvrir un Argentine terre d’accueil au sein de laquelle ont pu trouver refuge sans trop de distinction victimes et bourreaux. Cette situation chaotique s’explique notamment par la situation politique argentine, marquée par coups d’Etats, répression et instabilité, qui ont conduit au besoin de « recycler » certains des bourreaux qui pourraient bien rendre des services. Cela aboutit à une société où les personnalités s’estompent et où on l’on ne retrouve plus, comme sur un échiquier, les noirs d’un côté et les blancs de l’autre. Les pions se confondent au gré des vengeances et des changements politiques dans une teinte de niveaux de gris. Certains recherchent l’oubli, la distance ou même la disparation, les autres la vengeance et une certaine forme de justice. Un livre très profond qui nous questionne sur le devenir des hommes et leur faculté de se (re)construire pour faire face aux hasards et aux caprices du destin.Comme son titre l’indique, le livre nous propose trois histoires successives enchâssées dans une même trame narrative. « Le dernier tournant » nous fait suivre le parcours d’un ancien acteur de seconde zone et ancien collaborationniste qui tente de reconstruire sa vie en exil en Argentine à la fin de la seconde guerre mondiale. « Gambit argentin » nous emmène à la même époque dans l’univers des échecs, où les réfugiés juifs ayant fui l’Europe se retrouvent à devoir côtoyer leurs anciens tortionnaires. Enfin, « La visite », nous met aux prises avec un ancien tortionnaire tenu pour mort à la chute de la junte militaire, mais traqué pour les exactions qu’il a pu commettre. Malgré la juxtaposition de ces trois intrigues successives, le roman constitue un ensemble très cohérent et bien construit qui parvient à entraîner avec lui le lecteur. Il aborde de manière très fine l’exil et les difficultés qu’il provoque pour reconstruire sa vie. Même si dans la plupart des cas évoqués dans ce triptyque, il répond à une exigence de survie, il est vécu comme un véritable déracinement et ne laisse jamais complètement indemnes ceux qui y sont contraints. Jordi Bonells nous fait découvrir un Argentine terre...
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