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Un écrivain
Date de parution : 13/09/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Un écrivain

Date de parution : 13/09/2018
« Ma voiture passe te prendre dans cinq minutes, tu as le Goncourt. »

Alexandre Maigine est un écrivain discret. Il préfère l’ombre à la lumière.
Alors comment supporter cette attention soudaine, brutale, de la presse, du public, des jeunes loups de l’édition et des...

Alexandre Maigine est un écrivain discret. Il préfère l’ombre à la lumière.
Alors comment supporter cette attention soudaine, brutale, de la presse, du public, des jeunes loups de l’édition et des femmes ?
Et pourquoi ne cesse-t-on de le confondre avec Alexis, le héros de son roman, un écrivain superficiel et mondain...

Alexandre Maigine est un écrivain discret. Il préfère l’ombre à la lumière.
Alors comment supporter cette attention soudaine, brutale, de la presse, du public, des jeunes loups de l’édition et des femmes ?
Et pourquoi ne cesse-t-on de le confondre avec Alexis, le héros de son roman, un écrivain superficiel et mondain ? Celui-ci n’est qu’un personnage de papier, une chimère ! Ils n’ont rien en commun ! Qu’on le laisse enfermé dans son livre !
Immersion captivante dans le monde littéraire, Un écrivain raconte l’emprise de la fiction sur l’imaginaire collectif, le choc que provoque le succès et la fragilité surprenante de notre identité.

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EAN : 9782221217214
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221217214
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 215 mm

Ils en parlent

« Laure Arcelin raconte les bouleversements d’un auteur happé par l’emballement médiatique après avoir reçu le prix Goncourt, au point de s’identifier peu à peu à son personnage »
Lé.L / Livres de France

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marieemmy 13/09/2020
    Un auteur discret se voit attribuer le célèbre prix Goncourt entrainant avec lui la valse frénétique et sans fin des mondanités, conférences et autres représentations... Or c'est tout ce que déteste Alexandre, l'auteur de ce roman qui sort de l'ordinaire. Mais le public confond Alexandre et son héros brouillant ainsi toutes les pistes alors tout les oppose. Ce premier roman aborde les questions de l'acceptation ou non de la célébrité, de la fragilité de notre identité, et de la frontière entre la fiction et la réalité. Un roman fort bien ficelé grâce à une écriture ciselée, parfois ironique et corrosive, souvent incisive et brute mais ce livre offre une satire bien réelle du monde littéraire et de l'édition. Descentes aux enfers, crise identitaire, courses aux reconnaissance en tout genre, satire du monde littéraire , un livre intéressant et agréable à lire.
  • Raul67 15/02/2020
    Un livre commencé en décembre 2018, debout, dans l'allée d'un Cultura de la région Marseillaise, livre que je n'ai finalement pas acheté pour dirons nous, d'obscures raisons économiques... Mais aussi un livre terminé plus d'un an après, une fois la version poche dénichée, cette fois au Furet du Nord, la célèbre librairie lilloise. Un grand écart, géographique et temporel, pour un grand écart d'appréciation. Je m'explique. Ce premier roman de Laure Arcelin commence très bien. Belle plume, belle narration, rythme enlevé et références affûtées, pertinentes il y a beaucoup de bon dans ce livre. de quoi inciter à poursuivre la lecture en y prenant un réel plaisir... Les pages se tournent donc, jusqu'aux ultimes chapitres qui, eux, gâchent la belle surprise du départ. Car la fin est trop facile, rapide et très en dessous de tout ce qui précède. Quel dommage que d'avoir sombré ainsi dans la facilité et la rapidité ! Ce livre méritait clairement une fin moins bâclée (en termes de construction, de forme, pas de fond). Exactement comme (et là, si la comparaison est flatteuse, elle n'en reste pas moins méritée à mes yeux), comme la plupars des romans de Pierre Lemaitre (Goncourt lui aussi, avc un petit clin d'oeil volontaire... ;). Je crois que j'irai lire le prochain ouvrage de LA, parce que tout le monde mérite une seconde chance.Un livre commencé en décembre 2018, debout, dans l'allée d'un Cultura de la région Marseillaise, livre que je n'ai finalement pas acheté pour dirons nous, d'obscures raisons économiques... Mais aussi un livre terminé plus d'un an après, une fois la version poche dénichée, cette fois au Furet du Nord, la célèbre librairie lilloise. Un grand écart, géographique et temporel, pour un grand écart d'appréciation. Je m'explique. Ce premier roman de Laure Arcelin commence très bien. Belle plume, belle narration, rythme enlevé et références affûtées, pertinentes il y a beaucoup de bon dans ce livre. de quoi inciter à poursuivre la lecture en y prenant un réel plaisir... Les pages se tournent donc, jusqu'aux ultimes chapitres qui, eux, gâchent la belle surprise du départ. Car la fin est trop facile, rapide et très en dessous de tout ce qui précède. Quel dommage que d'avoir sombré ainsi dans la facilité et la rapidité ! Ce livre méritait clairement une fin moins bâclée (en termes de construction, de forme, pas de fond). Exactement comme (et là, si la comparaison est flatteuse, elle n'en reste pas moins méritée à mes yeux), comme la plupars des romans de Pierre Lemaitre (Goncourt lui aussi, avc un petit clin...
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  • Cetsak 12/01/2019
    Coup de cœur pour ce 1er roman !!! L’histoire d un écrivain discret qui vient d obtenir le fameux prix Goncourt ... à partir de là tout s enchaîne : il se retrouve sous le feu des projecteurs, de soirées mondaine en plateaux télé .. sa vie tranquille subit un véritable tsunami et l entraîne vers une lente descente aux enfers ... et pour couronner le tout, sans cesse comparé à son personnage de roman, il est en proie à une crise d identité et prend peu à peu les traits de personnalité de ce personnage que tout oppose a lui-même... En bref, une très belle découverte : une satyre du monde de l’edition et de cette course folle aux prix littéraires ...
  • ProfesseurDan 14/12/2018
    Voilà un livre de la rentrée littéraire de septembre, dont on a très peu entendu parler dans les médias, et c'est dommage, car c'est un très bon moment de littérature ! Laure Arcelin nous emmène dans l'univers (parfois) sombre d'un écrivain dont le personnage principal du premier roman, qui lui vaut le prix Goncourt, empiète peu à peu sur sa propre vie, et ce dans tous les éléments de sa vie, privée et professionnelle, faisant vivre à l'auteur une véritable (mais insidieuse) descente aux enfers. Même si, par endroits, la construction syntaxique peut sembler lourde de par des constructions parfois complexes, la construction de la trame narrative, elle, est absolument fabuleuse : l'auteure nous fait suivre étape après étape, cette déconstruction progressive de l'auteur au profit d'une fusion auteur-personnage avec un suspense à la hauteur et des rebondissements d'un bout à l'autre du roman. En somme, un excellent premier roman qui dépeint avec assez de justesse (du moins, je le suppose) le monde de l'écriture, celui l'édition et celui des prix littéraires, teinté d'un petit goût de thriller qui rehausse encore un petit peu plus le goût du roman. À recommander, d'une part, aux amateurs de personnages tourmentés et d'autre part, à ceux qui aiment les livres sur le monde littéraire.Voilà un livre de la rentrée littéraire de septembre, dont on a très peu entendu parler dans les médias, et c'est dommage, car c'est un très bon moment de littérature ! Laure Arcelin nous emmène dans l'univers (parfois) sombre d'un écrivain dont le personnage principal du premier roman, qui lui vaut le prix Goncourt, empiète peu à peu sur sa propre vie, et ce dans tous les éléments de sa vie, privée et professionnelle, faisant vivre à l'auteur une véritable (mais insidieuse) descente aux enfers. Même si, par endroits, la construction syntaxique peut sembler lourde de par des constructions parfois complexes, la construction de la trame narrative, elle, est absolument fabuleuse : l'auteure nous fait suivre étape après étape, cette déconstruction progressive de l'auteur au profit d'une fusion auteur-personnage avec un suspense à la hauteur et des rebondissements d'un bout à l'autre du roman. En somme, un excellent premier roman qui dépeint avec assez de justesse (du moins, je le suppose) le monde de l'écriture, celui l'édition et celui des prix littéraires, teinté d'un petit goût de thriller qui rehausse encore un petit peu plus le goût du roman. À recommander, d'une part, aux amateurs de personnages tourmentés et d'autre part, à ceux...
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  • Christophe_bj 22/10/2018
    En matière de premiers romans en cette rentrée littéraire 2018, pourquoi les media ne nous parlent-ils que de Ça raconte Sarah et de La Vraie Vie ? Il se trouve que ce premier roman-ci, Un écrivain, est bien meilleur. Cela m’effraie et m’attriste de penser que certains romans sont oubliés parce que personne n’en parle, alors qu’ils sont bons. Ce n’est pas le premier que je vois ainsi. Et si l’on veut les lire, il faut bien les chercher : qui fait cet effort en cette période où déjà plus grand-monde ne lit ? Heureusement que Babélio est là qui appelle ses membres à lire tous les romans de la rentrée pour avoir au moins une critique sur chacun. Le roman de Laure Arcelin se passe dans le petit milieu littéraire germanopratin et en fait une savoureuse satire, mais aussi, ce qui est plus original, montre le lent phagocytage d’un écrivain par son œuvre. C’est bien vu et très agréable à lire.
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