Seul le silence - édition prestige : Le livre de Richard Guérineau, R.J. Ellory

Seul le silence ne peut qu’accompagner le lecteur tout au long de ce sombre récit. Il ne peut en être autrement tellement ce roman est prenant, captivant, au suspense haletant. Joseph Vaughan, écrivain, vivant à New York, se remémore la série de meurtres atroces non élucidés de petites filles qui ont eu lieu dans sa Géorgie natale, dès la fin des années 40 alors qu’il n’était encore qu’un jeune adolescent lui-même, jusqu’aux années 60. Il raconte combien ces assassinats l’ont touché au plus profond de son être, et combien ils sont constitutifs de sa vie actuelle, tellement il est hanté et obsédé par l’inhumanité et la barbarie de ceux-ci. Pour échapper à ses démons, il n’aura donc de cesse de découvrir la vérité quitte à se perdre lui-même. Il est de ces personnages qui n’ont pas de chance dans leur vie, et Joseph Vaughan fait partie de ceux-là. Sa vie est une longue suite de drames personnels. Et finalement, ça le rend terriblement attachant, malgré ses obsessions. L’écriture est d’une précision millimétrée, R.J. Ellory prend le temps de bien camper le décor, les personnages et leurs sentiments, instillant le doute tout au long du récit, le tout dans un contexte historique intéressant. La fin est tout à fait surprenante, même si on aurait aimé comprendre davantage le tréfonds de l’âme de l’assassin. Ce roman est d’une grande noirceur, sans concession, et à la fois les émotions sont intenses de la première à la dernière ligne du récit. Je ressors absolument bouleversée de cette lecture, ne sachant que faire du remue-ménage de mes propres émotions une fois le livre refermé. Il est écrit, sur la couverture « un livre magnifique qui vous hantera longtemps », tout est dit !

Seul le silence ne peut qu’accompagner le lecteur tout au long de ce sombre récit. Il ne peut en être autrement tellement ce roman est prenant, captivant, au suspense haletant. Joseph Vaughan, écrivain, vivant à New York, se remémore la série de meurtres atroces non élucidés de petites filles qui ont eu lieu dans sa Géorgie natale, dès la fin des années 40 alors qu’il n’était encore qu’un jeune adolescent lui-même, jusqu’aux années 60. Il raconte combien ces assassinats l’ont touché au plus profond de son être, et combien ils sont constitutifs de sa vie actuelle, tellement il est hanté et obsédé par l’inhumanité et la barbarie de ceux-ci. Pour échapper à ses démons, il n’aura donc de cesse de découvrir la vérité quitte à se perdre lui-même. Il est de ces personnages qui n’ont pas de chance dans leur vie, et Joseph Vaughan fait partie de ceux-là. Sa vie est une longue suite de drames personnels. Et finalement, ça le rend terriblement attachant, malgré ses obsessions. L’écriture est d’une précision millimétrée, R.J. Ellory prend le temps de bien camper le décor, les personnages et leurs sentiments, instillant le doute tout au long du récit, le tout dans un contexte historique intéressant. La fin est tout à fait surprenante, même si on aurait aimé comprendre davantage le tréfonds de l’âme de l’assassin. Ce roman est d’une grande noirceur, sans concession, et à la fois les émotions sont intenses de la première à la dernière ligne du récit. Je ressors absolument bouleversée de cette lecture, ne sachant que faire du remue-ménage de mes propres émotions une fois le livre refermé. Il est écrit, sur la couverture « un livre magnifique qui vous hantera longtemps », tout est dit !

Seul le Silence, ce n’est pas un thriller haletant, où tout enchaine rapidement. Ici, c’est plus lent, plus dans la profondeur des personnages, plus dans l’intime, à un tel point que je me suis sentie véritablement à côté de Joseph Vaughan, le personnage principal de ce roman. A 12 ans, une série de meurtres de fillettes a lieu dans son petit coin de Géorgie. Ebranlé au plus profond de lui-même, ces drames deviennent le point de départ d’une quête acharnée, d’un combat inégal contre un mal insaisissable qui rôde dans l’ombre. Marqué à jamais par cette violence, on suit Joseph, on est dans sa tête, on suit son évolution. La construction du roman, lente et méticuleuse, reflète d’ailleurs bien cette évolution. Chaque chapitre dévoile un pan supplémentaire de sa vie, tout en entretenant une tension qui ne faiblit jamais. R.J. Ellory sait jouer avec nos attentes de lecteur, distillant les révélations avec parcimonie jusqu’à un dénouement aussi surprenant que déchirant. On plonge dans les méandres de l’âme humaine, on explore la culpabilité, le deuil, et l’obsession. Ce qui m’a frappé également, c’est cette atmosphère, qui a toute sa part dans l’intrigue. Cette Géorgie rurale, avec ses silences lourds et ses non-dits, qui intensifie l’effet d’oppression et le sentiment d’impuissance. C’est véritablement un roman noir, qui marque, qui est difficile à oublier, je pense. Le style, l’écriture est juste, directe, très immersive, et certaines phrases, pleines de sens, sont juste des pépites. C’est une expérience littéraire unique, qui ravira tous les amateurs de polars psychologiques et de récits introspectifs.

Seul le Silence, ce n’est pas un thriller haletant, où tout enchaine rapidement. Ici, c’est plus lent, plus dans la profondeur des personnages, plus dans l’intime, à un tel point que je me suis sentie véritablement à côté de Joseph Vaughan, le personnage principal de ce roman. A 12 ans, une série de meurtres de fillettes a lieu dans son petit coin de Géorgie. Ebranlé au plus profond de lui-même, ces drames deviennent le point de départ d’une quête acharnée, d’un combat inégal contre un mal insaisissable qui rôde dans l’ombre. Marqué à jamais par cette violence, on suit Joseph, on est dans sa tête, on suit son évolution. La construction du roman, lente et méticuleuse, reflète d’ailleurs bien cette évolution. Chaque chapitre dévoile un pan supplémentaire de sa vie, tout en entretenant une tension qui ne faiblit jamais. R.J. Ellory sait jouer avec nos attentes de lecteur, distillant les révélations avec parcimonie jusqu’à un dénouement aussi surprenant que déchirant. On plonge dans les méandres de l’âme humaine, on explore la culpabilité, le deuil, et l’obsession. Ce qui m’a frappé également, c’est cette atmosphère, qui a toute sa part dans l’intrigue. Cette Géorgie rurale, avec ses silences lourds et ses non-dits, qui intensifie l’effet d’oppression et le sentiment d’impuissance. C’est véritablement un roman noir, qui marque, qui est difficile à oublier, je pense. Le style, l’écriture est juste, directe, très immersive, et certaines phrases, pleines de sens, sont juste des pépites. C’est une expérience littéraire unique, qui ravira tous les amateurs de polars psychologiques et de récits introspectifs.