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Par Pocket, publié le 11/03/2020

Avec Michel Bussi, Let's twist again !

En une quinzaine d'années, Michel Bussi a réalisé l'exploit de faire de chaque parution de ses romans un événement pour une communauté de lecteurs fidèles. Son secret ? Un art consommé du "twist" final, des allers-retours entre sa chère Normandie et le reste du monde, et un travail approfondi sur la mémoire et ses résonances. Trois caractéristiques parfaitement illustrées dans J'ai dû rêver trop fort, qui paraît ces jours-ci chez Pocket.

Michel Bussi aime titrer ses romans en hommage assumé à la chanson française : On la trouvait plutôt jolie (2017) tiré du Lily de Pierre Perret ; Le temps est assassin (2016) comme dans Mistral Gagnant de Renaud ; Maman a tort (2015), titre du premier single de Mylène Farmer... Dans J'ai dû rêver trop fort, paru l'an dernier aux Presses de la Cité et désormais en poche chez Pocket, le clin d’œil au Vertige de l'Amour de Alain Bashung est clair, sous lequel se déploie une nouvelle intrigue, située entre Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta.

En découvrant son plan de vol du mois, la belle hôtesse de l'air Nathy, personnage principal de ce nouveau roman, constate avec surprise qu'il est exactement le même que celui qui, vingt ans auparavant, lui a permis de vivre une romance aussi intense que contrariée avec un jeune musicien. Michel Bussi s'amuse alors à alterner les temporalités, les chapitres situés en 2019 succédant à ceux situés à l'époque, en 1999, alors même que les coïncidences et similitudes s'accumulent, laissant peu de doutes quant à l'orchestration, en coulisses, de son destin par une personne qui tient à la renvoyer à ses souvenirs...

Le souvenir lointain d'une idylle folle

Pour cette voyageuse professionnelle désormais bien installée - un mari artisan, deux filles, une maison -, on saisit vite l'importance de ces quinze jours par mois passés loin de sa famille, qu'elle résume ainsi à l'intention de son sédentaire d'époux : "Mon job, c’est ma liberté ! Tu restes et je pars. Tu restes et je reviens. Tu es le point fixe et moi le mouvement." Dès les premières pages, le lecteur craint déjà qu'en cette soif de liberté, couplée au souvenir lointain d'une idylle folle, ne réside tout le danger.

Une sombre sensation que l'auteur lui confirmera bientôt, et ce jusqu'à un "twist" final comparable à tous ceux qui ont fait sa réputation. En effet, comme dans les célèbres Nymphéas noirs (roman policier français le plus primé en 2011) ou Un avion sans elle (coucou, CharlÉlie Couture !), Michel Bussi prend soin, dans ce texte où les frissons sont aussi sensuels que liés à l'angoisse, de bâtir son intrigue dans le temps comme dans l'espace, avec en ligne de mire un final généreux en révélations et surprises.

 

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