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Par Lisez, publié le 01/03/2024

Girl Power : remportez votre lot de lectures inspirantes

Entre héroïnes puissantes et femmes marquantes, découvrez nos lectures inspirantes à l'occasion de la Journée Internationale du Droits des Femmes. Tentez votre chance jusqu'au 14 mars.

 

Une femme debout
République dominicaine, 1963. Sonia Pierre voit le jour à Lechería, dans un batey, un campement de coupeurs de canne à sucre. Consciente du traitement inhumain réservé à ces travailleurs, elle organise, à treize ans seulement, une grève pour faire valoir leurs droits. Une des rares habitantes du batey à suivre des études, elle devient avocate et consacrera sa vie tout entière à combattre l’injustice jusqu’à sa mort tragique.

Catherine Bardon révèle l’existence de cette femme exceptionnelle et met en lumière la condition terrible des travailleurs migrants en République dominicaine, un sujet toujours d’actualité. Bouleversant plaidoyer pour la solidarité et la fraternité, Une femme debout est un roman puissant et terriblement humain.
 

Le Réseau Jane
Trois femmes. Trois époques. Un seul combat.
Evelyn, elle, n’a pas eu le choix. Dans les pieuses années 1960, les filles-mères étaient envoyées en foyer où, après avoir accouché, leur bébé leur était retiré. Vingt ans plus tard, c’est à un réseau clandestin, le réseau Jane, que Nancy, jeune étudiante de Toronto, se voit contrainte de s’adresser. Et puis il y a Angela, qui ne peut pas avoir d’enfants dans un monde où l’avortement est enfin devenu un droit… Mais pour combien de temps ?
Ces trois femmes l’ignorent encore, mais elles partagent plus que des convictions : une histoire commune…

Un été chez Jida - Rentrée littéraire janvier 2024 - sélection prix Françoise Sagan 2024
Enfant, Esther passe ses vacances chez sa grand-mère Jida, regard intimidant et canines en or, dont le pavillon modeste, une fois la porte fermée, transporte en Kabylie. Les chants, les odeurs, la cuisine, les danses, les traditions… Tout rappelle le pays d’où la famille a émigré, après la guerre d’Algérie, en passant par des camps de réfugiés. Il y a du monde, une agitation permanente. Esther évolue au milieu de ses tantes, ses oncles, ses cousins, ses cousines.
Et parmi eux, il y a Ziri. Le fils chéri de Jida, qui aime trop les enfants.
Régulièrement, Ziri demande à Esther d’aller l’attendre dans une chambre à l’étage. Elle se demande si personne ne se rend vraiment compte de rien. Comme elle se demande, plus grande, pourquoi sa grand-mère et une partie de la famille s’évertuent à protéger cet homme qui lui a fait tant de mal.
Un été chez Jida raconte une famille de harkis, son héritage d’une richesse profuse et d’une violence terrible. Il raconte aussi l’obstination poignante d’une jeune femme à faire entendre sa voix, se battre contre des mœurs archaïques délétères et tenter de se réapproprier sa culture.

« Il s’agit, surtout, point aveugle au milieu de ce chatoiement, de dire
la douleur d’être une femme dans un monde où la religion et les moeurs imposent un secret ravageur. Dans sa grâce et sa brutalité, Un été chez Jida est le beau roman d'une mémoire en morceaux.» Le Monde des livres

Celles qui peuvent encore marcher et sourire
Héloïse dort mal et boit trop de café. Dans son bureau du groupe Violences, les journées se suivent  et les procès-verbaux d’audition de victimes de viol s’accumulent sur la table. Chaque jour, Héloïse  a le sentiment de se démener pour rien, puisque la plupart de ses enquêtes sont classées sans suite. Mais lorsque Laura est violée et laissée pour morte dans son appartement, Ophélie, jeune sociologue stagiaire dans le groupe, voit Héloïse s’enflammer pour cette affaire hors normes. L’étudiante curieuse se rend vite compte que la brigade elle-même n’est pas épargnée par les violences.
Immersion dans le quotidien d’un service de police spécialisé, ce roman entremêle les voix de femmes, celles qui parlent et celles qui écoutent, celles qui sont victimes mais marchent et rient encore.

 

Au revoir Simone
Il était une fois, dans la France des années 2020, une mère, Simone, et sa fille, Monica, qui partageaient un seul et même rêve : vivre dans un monde plus juste, qui ne serait plus fondé sur l’exploitation et l’oppression. Leur vie était faite de discussions nocturnes, de fabrication de pancartes, de réunions féministes et militantes…. jusqu’au jour où, blessée par un tir de flash-ball au cours d’une manifestation, Simone tombe dans le coma. Monica décide alors de reprendre la lutte.
 
Dans ce livre revigorant, qui emprunte à la fois à l’essai et à la fiction, la journaliste et militante Léa Chamboncel s’offre le luxe de l’utopie, le luxe d’inventer un monde où le féminisme serait une force politique majeure, inclusive et collaborative, un lieu où se rassembler toutes et tous pour envisager une vie meilleure.
 
Car le féminisme, ce n’est pas seulement des émojis poing levé, un slogan floqué sur un tote-bag ou une idéologie à la seule destination des femmes. Le féminisme, c’est aussi une histoire, celle d’un combat qui a profondément changé nos sociétés, un carrefour où de nombreuses luttes viennent se rejoindre. Le féminisme, c’est un outil politique aussi précieux que révolutionnaire pour s’organiser, se fédérer et croire, enfin, en notre puissance collective.

Femmes invisibles
Hommes partout.
Femmes nulle part.
À se pencher sur l’histoire humaine, le constat est affligeant. L’absence de données, criante. Les chroniqueurs du passé ont fait peu de place au rôle joué par les femmes dans l’évolution de l’espèce, que ce soit du point de vue culturel ou biologique. Le masculin est devenu l’universel, par défaut. Pourquoi ce silence, quand il s’agit de la vie de l’autre moitié de l’humanité ? Et quelles conséquences concrètes pour les femmes, alors que tout – dans le travail, la santé, la vie quotidienne – a été conçu par et pour les hommes ? Un tour d’horizon aussi factuel qu’accablant.
 
 
Texte intégral

 Femmes mémorables
Marta Abba, femme de théâtre, ouvre la marche ; Zouc, sa consœur, la ferme, voisinant avec la reine Zénobie et Clara Zetkin : indice de la diversité de la longue colonne des « femmes mémorables » (plus d’un millier), objet de ce livre. Outre celles que le récit conventionnel du passé avait retenues – Clotilde, Jeanne d’Arc, Aliénor d’Aquitaine ou Catherine de Médicis – , on y croise des comédiennes, photographes, peintres, écrivaines, scientifiques, danseuses, musiciennes, sportives, cinéastes, journalistes, politiques, des saintes et des meurtrières. Ni une foule ni un peuple ; plutôt des exceptions, dont l’action a, d’une manière ou d’une autre, brisé la répartition traditionnelle des rôles et des espaces sexuels. Leur point commun : elles prétendaient à l’espace public interdit, surtout dans les domaines de la création. Elles ont reculé, voire franchi les limites habituellement imposées aux femmes. Elles sont des passeuses de frontières, des empêcheuses de tourner en rond dans la sempiternelle chorégraphie répétitive de la sphère privée, zone censée du bonheur. Elles ont parfois renoncé à tout concilier dans l’obscurité du quotidien. Elles ont ouvert des chemins de traverse. Elles ont osé. À ce titre, elles sont mémorables.                                                                               Michelle Perrot
 

Simone Veil
La vie de Simone Veil est à la fois connue de tous et de personne. En effet, certains moments de son parcours tant politique que personnel sont si célèbres que nous avons parfois l’impression de tout savoir d’elle. Pour toujours, Simone Veil (née Jacob) sera associée aux rescapés des camps de la mort, elle qui vécut les horreurs d’Auschwitz-Birkenau avec sa mère et ses sœurs en 1944. Pour l’éternité, elle sera liée au président Valéry Giscard d’Estaing, et surtout à la loi sur la dépénalisation de l’avortement votée en 1974.
Mais que savons-nous d’autre sur elle ? Se rappelle-t-on qu’elle fut la première présidente du Parlement européen en 1979 ? Sait-on que, parmi toutes les fonctions qu’elle occupa au cours de sa carrière, celle qu’elle préféra fut celle de membre du Conseil Constitutionnel (1998-2007) ? Parce qu’elle mit toute sa vie au service ces autres – et surtout des femmes –, faut-il pour autant faire d’elle une icône du féminisme ?
Revenant sur tous les combats sociaux et politiques menés par Simone Veil, cette biographie cherche aussi à percer l’être. Femme forte mais parfois dure, traditionnelle mais progressiste, attachée à la nation française mais pour la construction européenne, l’ancienne ministre, députée et magistrate est un personnage complexe qui ne cesse de surprendre. S’appuyant sur de nombreuses archives (fonds Simone Veil aux AN, etc.) et sur des entretiens inédits (notamment avec sa famille proche), l’historienne Laurène Vernet nous plonge au cœur de la carrière et de la vie hors du commun de la cinquième femme panthéonisée.

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