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Par Lisez, publié le 21/07/2023

Une sélection pleine de vers, de proses et de rimes

Pour tous les amoureux de la langue française et de la poésie cette sélection est faite pour vous. Vous qui aimez les rimes embrassées, les belles strophes, les odes à la vie et à l'amour découvrez notre sélection des plus beaux livres de poésies et de recueils de poésie !

 

POÈMES ANCIENS OU RETROUVÉS

Poèmes anciens ou retrouvés
« La plupart des poètes sont exclusivement poètes. Moi, je suis un historien poète », confessait Constantin Cavafis (1863-1933).
Né et mort à Alexandrie, il y demeura l’essentiel de son existence, mais ne cessa de voyager dans le temps, souvent celui du monde hellénistique, pour donner vie à des personnages tirés de l’ombre, et sauver de l’oubli les passions cachées, les désirs clandestins.
 
Publié une première fois en 1978 puis réédités en 1999, ce recueil se distingue par la qualité de sa traduction signée Gilles Ortlieb et Pierre Leyris, tous deux spécialistes de la littérature grecque, une référence au sein du domaine étranger de la maison, qu’il était essentiel d’ajouter à nos rééditions de poésie étrangère bilingue.

« Élaborée à force de lectures et de rêveries, son évocation de la Grande Grèce finit par ressembler à ces palais imaginaires dont chaque pièce est reliée à toutes les autres par des couloirs plus ou moins secrets ou dérobés. Souvent, il donne au lecteur l’impression de déambuler dans l’Anthologie grecque comme lui-même devait le faire dans les rues de sa ville, se laissant arrêter par une silhouette, un profil, une expression entendue. » Gilles Ortlieb
 
« D’un poème à l’autre, on passe de plain-pied, sans confusion ni heurt, de l’Histoire ou de la fiction historique aux “ dernières nouvelles ” intimes du poète, à ce qu’il vient de vivre ou de revivre dans la moderne Alexandrie. Le passage s’effectue d’autant plus naturellement que la voix de Cavafis garde, sous la diversité des tons et des masques, son timbre unique. » Pierre Leyris

 

LA SOUTERRAINE

La Souterraine
Les treize histoires et sept poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d’un décor à l’autre (plateaux de cinéma, jardins d’enfance, hôtels de luxe ou terrains vagues), les héroïnes (filles, jeunes femmes, amantes ou amoureuses, mères ou grands-mères) incarnent chacune à leur manière le sort d’être femme, qu’il s’exprime par un corps, un rôle, un héritage.
 
Au fil des récits, des fables, des fragments de vie, des poésies, il s’agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine… Les mots s’insinuent comme il faut pour toucher ce qu’il y a à toucher, et dire ce qu’il y a à en dire. Avec finesse et intensité. Et c’est un plaisir de plonger dans ces textes – débordants d’imagination, de fantaisie, basculant souvent de l’observation la plus juste à une imprévisible drôlerie.

 

L'ENVOL D'ICARE

L'envol d'Icare
Grand amoureux de la civilisation grecque, Jacques Lacarrière est l’inventeur d’un genre tenant autant du carnet de route que de la promenade à travers l’histoire, l’art et les mythes, de la réflexion philosophique que du poème en prose. L’Envol d’Icare, l’un de ses plus beaux textes, séduit ainsi par une écriture dont l'humour, la malice et la liberté illuminent la rigoureuse quête de savoir.

Avec une passionnante minutie, Lacarrière examine chaque étape du projet d’Icare et de son père Dédale pour fuir le Labyrinthe ; la fabrication d’ailes, le plan de vol, le vol proprement dit, la chute. Puis s’attache à répondre à cette question : d'où vient notre fascination pour le mythe d'Icare, ce rêve de devenir homme-oiseau qui est aussi un refus de la condition limitée de terrien ?

« Jacques Lacarrière ajoute au plaisir de la connaissance la liberté de la rêverie poétique. Preuves à l’appui, il nous dévoile que les mythes ne meurent jamais, chaque interprétation nouvelle ne faisant qu’étendre une toile tissée par les songes et les désirs des hommes. »
Extrait de la préface de Jean-Pierre Luminet

 

HÉLÈNE OU LE RÈGNE VÉGÉTAL

Hélène ou le règne végétal
Publié pour la première fois chez Seghers en 1952, Hélène ou le règne végétal rassemble des poèmes écrits par René Guy Cadou entre 1945 et 1951, année de sa disparition.

Dans ce volume, Cadou apparaît comme le poète de l'amour incarné, présent, solaire, vivant dans l'être aimé, transcendé dans la nature. Pour lui, Hélène est plus qu'une muse : nourrissant son œuvre d'un ample lyrisme, elle est celle qui sans cesse recrée le poète et le ramène au bonheur.

« Je parle pour des jeunes gens et pour des hommes de tous âges. Je parle parle de ce qui m'arrive. Je parle du monde absous par sa colère... » Plus de cent ans après la naissance du poète, son message reste universel.

Postface de Jean-François Jacques

 

LE VOYAGE DE HOLLANDE

Le Voyage de Hollande
À l'été 1963, le couple Aragon-Triolet s'offre un « moment de césure », une évasion hors de son quotidien de travail, mais aussi des violences de l'Histoire et de la politique. Dans l'élan de son séjour, Aragon fond le récit de leur voyage dans le grand cycle amoureux dont Elsa est l'inspiratrice.

Ainsi, s'il évoque la visite de Delft, d'Amsterdam, d'Eierland, s'il regarde vers Zadkine, Vermeer ou Breughel, Le Voyage de Hollande rejoue, dans un autre paysage, la tragédie intérieure d'Aragon et l'appel désespéré, d'un lyrisme fou, à une impossible fusion avec l'aimée. Et l'Histoire s'y retrouve aussi : rien n'en met à l'abri.

« Carnet de voyage coulé dans l'ensorcelante invetivité de la versification, ou chant d'une passion “aux confins du temps”, Le Voyage de Hollande doit peut-être à ses tonalités multiples et à l'imbrication de ses enjeux de demeurer aujourd'hui un chef-d'œuvre à peu près méconnu. »
Préface d'Olivier Barbarant

 

LE DÉVERSOIR

Le Déversoir
« Que trouverez-vous dans ce livre ?
98 poèmes minute.
Qu'est-ce qu'un poème minute ?
C'est un poème instantané (comme une photographie
ou une soupe), souvent en prose, écrit en
un temps compté, entre cinq et sept minutes.
Écrit à toute vitesse pour subjuguer la conscience
de soi et l'étourdir, afin de laisser libre cours
à ce qui traverse l'esprit. C'est une divagation,
sans volonté, sans technique ni logique,
hors de toute préoccupation esthétique et morale.
Si on ne se laisse pas intimider par cette langue de l'enfance
et de l'inconnu, le réel s'offre dans une profondeur nouvelle.
La vitalité du geste délivre une vérité.
Un poème minute est toujours vrai. D'une vérité, peut-être, qu'on ne voudrait pas connaître. D'une vérité qui nous rend – comme toutes les vérités, au fond – vulnérables. »

Entre poèmes en prose, visions et récits oniriques, les textes réunis ici sont de courtes pièces dont les mots, les émotions ou les pensées seraient les protagonistes, des voyages imaginaires débordant d'inventivité, de mystère, de vivacité, de drôlerie ou de beauté.

 

UNE ANTHOLOGIE DES POÉTESSES DU MONDE ENTIER

Une anthologie des poétesses du monde entier
De Sappho à Laura Kasischke, en passant par Emily Brontë, Sylvia Plath, Marina Tsvetaïeva ou Ingeborg Bachmann, du grec ancien à l’ukrainien, en passant par le polonais, l’hébreu ou encore le japonais, ce recueil réunit les poèmes d’une trentaine d’autrices du monde entier.
Si certains nous semblent familiers, beaucoup d’entre eux, pourtant essentiels, n’ont jamais été traduits en français ou sont aujourd’hui difficiles à trouver... Cette anthologie se propose de les mettre en lumière, rendant ainsi hommage à ces audacieuses poétesses et à leurs luttes pour « l’accession des femmes à la création et au savoir ».

 

 

LE BONHEUR EN CENT POÈMES

Le Bonheur en cent poèmes
Collectif

Écoutez les poètes. Ils célèbrent un beau matin de l'immortel été et invitent à goûter les fraises dans le plat de blanche porcelaine. Eux seuls ont entendu la leçon de Jean Mairet, un contemporain de Molière : Le bonheur a cela de la mer et du flux | Qu'il doit diminuer sitôt qu'il ne croît plus. Eux seuls savent donner une forme durable à ce trésor fugace dont on ne se rassasie jamais. D'un poème à l'autre, ils révèlent un monde parfait où les charmes de la solitude croisent les douceurs de l'amitié, les mouvements de la mer, les emportements de la passion, le va-et-vient des saisons. Par la grâce de leur talent, les poètent réfutent la prétendue sagesse des adages. Les gens heureux n'ont pas d'histoire. Allons donc ! Leur richesse est immense : une maison ou un vallon, une mémoire et des objets polis par le temps qui éclairent leur vie et les protègent. Le bonheur existe et j'y crois, disait Aragon aux heures sombres. Voici cent poèmes qui lui donnent raison.

 

LÈVE-TOI

Lève-toi
Barbara Pravi livre un manifeste pour la liberté et l’amour universel.

« Levons nos voix
Crions pour celles qui ne peuvent pas
Crions pour celles qui ne peuvent plus
Pour celles qu’on n’a jamais entendues »

Dans cette invitation à la solidarité, elle en appelle au « réveil » de chacune et chacun d’entre nous pour nous exhorter à défendre nos libertés en refusant la résignation et la haine.  

Un texte fédérateur, traduit en arabe par Aref Al-Haidari et préfacé par l’autrice Huriya Asmahan, accompagné d’illustrations de Barbara Pravi.

 

ÉPHÉMÉRIDES

Éphémérides
« Qu’est une vie sans poésie, ou une vie que n’habite aucun sens poétique ? À mes yeux, une vie amputée. Quelque chose manque qui ne devrait pas, car toujours à portée. La poésie se fait même impérieuse nécessité pour ceux qui choisissent l’aventure comme territoire de liberté afin d’agir et de penser par eux-mêmes. Aventure et poésie deviennent ainsi les sœurs jumelles d’une quête mystique de sens destinée à surmonter tout ce qui réduit l’existence à une somme de marchandises périssables.

Elles obligent alors à une tentative exigeante, constamment incertaine, souvent menacée, parfois impossible, mais toujours exaltante : faire de sa vie une poésie en acte – modestement mais avec certitude.
Éphémérides est l’une de ces tentatives. Les poèmes que contient ce recueil, pour la plupart très brefs, jetés sur le papier au cours d’expéditions lointaines ou écrits au retour de périples difficiles, s’efforcent de traduire dans leur musique propre ce que l’aventure peut éclairer de nous-mêmes et de notre expérience du monde à travers l’expression poétique de cette expérience. Par là même, aventure et poésie nous offrent à tous la possibilité, fragile mais sans cesse présente, de vivre doublement. »

 

LE POÈTE ET SON OMBRE

Le poète et son ombre
Cette édition, établie par Robert D. Valette en 1963, donne à voir le versant critique de l'œuvre d'Eluard, tout aussi passionnant que sa poésie. Des premiers écrits de la période Dada, en 1920, jusqu'à la définition, peu avant sa mort en 1952, de la poésie de circonstance, les textes rassemblés ici proviennent de plaquettes à tirages limités, de revues et de catalogues introuvables. Ce sont des notes sur la poésie, des « prières d'insérer » pour des livres d'amis, des préfaces à des expositions de peintres, des fragments de conférences.

On y lira, successivement, l'intransigeance du jeune surréaliste, prompt à l'invective, giflant le cadavre d'Anatole France dans un grand éclat de rire, puis les pages du fin connaisseur de Lautréamont et de Baudelaire, lecteur de Frénaud comme de Colette, les poèmes émus et les dédicaces passionnées à Gala et à Nusch, les fulgurances du critiques d'art, ami de Picasso, Ernst, Dalí, De Chirico, Giacometti et, enfin, l'engagement du poète résistant, militant du «Dit de la force de l'amour ». Le chemin de Paul Eluard va ainsi du proverbe à l'appel, par l'amour et l'amitié, par la découverte et la proclamation de l'évidence poétique.

Photographies, collages, fac-similés, pages d'agenda, frontispices, cartes postales, assiettes gravées ou peintes...
Cet album est enrichi de documents iconographiques rares que le lecteur verra souvent pour la première fois.

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