A l'ombre des dunes

En pleine guerre d’Algérie, un médecin français appelé du contingent s’éprend passionnément d’une jeune musulmane engagée dans la libération de son pays. À l’ombre des dunes, ou l’histoire d’un amour absolu, d’une passion qui, dans le cadre grandiose et envoûtant du Sahara, aura raison de la loi et de la rigueur des hommes. Une fresque romanesque bouleversante de beauté. 

Djesila est une petite ville de garnison du sud algérien où les communautés pieds-noirs, arabe et militaire se côtoient dans une relative harmonie, encore préservées par les horreurs de la guerre. Mais le conflit gagne du terrain, insidieusement, et le doute, le mépris, l’incompréhension, la peur et la haine s’insinuent en chacun. Aux attentats aveugles succèdent les répressions sanglantes, aux actions du FLN celles de la « section spéciale ».
Dans ce climat de déraison et de violence, Yasmina, une Algérienne partagée entre deux cultures – son père est chef de douar, sa mère issue du Continent –, et Bernard ont choisi leur camp. Malgré l’engagement de la jeune fille dans la libération de son pays, malgré l’appartenance du militaire à une communauté dans laquelle il ne se reconnaît pas, l’un et l’autre choisissent de vivre intensément leur amour... Jusqu’à l’arrestation de Yasmina qui les contraindra à prendre la fuite. En eux va se consumer le feu d’une passion qui aura raison de la loi et de la rigueur des hommes, entre eux se dressera l’hydre toujours plus féroce et cruelle de la guerre et son cortège d’horreurs. Bernard et Yasmina se sont rencontrés pour ne jamais être séparés. Ils auront tout contre eux, sauf le désert, grandiose, envoûtant, angoissant, qui saura les accueillir. « On peut inventer bien des choses, dit Théodore Monod dans sa préface, mais personne n’oserait douter que Georges Grenetier a vu ces paysages, tant ses descriptions sont riches. L’histoire de Yasmina et de Bernard échappe à toute banalité. »
Elle est de celles qui vous tiennent éveillé une nuit entière…