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Déjà, l'air fraîchit
Date de parution : 15/10/2020
Éditeurs :
Plon

Déjà, l'air fraîchit

Date de parution : 15/10/2020
Un roman puissant et glaçant sur l'exploration de la condition des femmes allemandes diplômées au cœur du système nazi et le sort des livres pendant la Seconde Guerre mondiale.
1946. Hitler est mort, l’Allemagne plonge dans l’abîme.
Elektra, jeune allemande, bibliothécaire-expert pour la SS, attend son jugement par les alliés. En prison, elle revit son existence, hantée par l’absence de...
1946. Hitler est mort, l’Allemagne plonge dans l’abîme.
Elektra, jeune allemande, bibliothécaire-expert pour la SS, attend son jugement par les alliés. En prison, elle revit son existence, hantée par l’absence de son père, et à travers elle, la montée du nazisme, l’occupation en France et la vie parisienne tant appréciée outre...
1946. Hitler est mort, l’Allemagne plonge dans l’abîme.
Elektra, jeune allemande, bibliothécaire-expert pour la SS, attend son jugement par les alliés. En prison, elle revit son existence, hantée par l’absence de son père, et à travers elle, la montée du nazisme, l’occupation en France et la vie parisienne tant appréciée outre Rhin…
Dans une Europe dévastée par la guerre, Elektra tente de diriger sa vie et de s’émanciper.
Témoin privilégié de la voracité des services de spoliation dans l’Europe entière, alors que la défaite semble inéluctable, finira t’elle par prendre conscience de la brutalité de ce monde meilleur pour lequel elle pense œuvrer ?
 
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EAN : 9782259304603
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259304603
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CSBlitaussi 13/03/2021
    L’histoire commence début 1946, Elisabeth Winter, dit Elektra, a 26 ans et est prisonnière des Alliés. Elektra attend son jugement. Pendant la guerre, elle était bibliothécaire-expert pour la SS. Elle devait répertorier tous les livres dans les bibliothèques et librairies en France avant de les envoyer en Allemagne. Les livres considérés comme opposés à l’idéologie nazie étaient détruits, les livres de valeur étaient offerts à Hitler et considérés comme propriété du IIIème Reich. La vie de jeune femme d’Elektra est marquée par la disparition de son père. Il est sorti de sa vie lorsqu’elle n’avait que 13 ans. Elle était très proche de lui et elle est la dernière personne a l’avoir vu avant sa disparition. Les nuits d’Elektra sont parfois hantées par des cauchemars où apparaît son père. Mais qu’est-ce qui s’est donc passé le jour de la disparition de son père ? Elektra souffre d’une amnésie concernant ce jour et n’arrive pas à accepter l’absence de son père. Elevée dans une famille bourgeoise bavaroise, dont les membres sont des fervents du national-socialisme, Elektra est convainque qu’il n’y a qu’Hitler qui puisse sortir l’Allemagne de la crise économique qu’elle subit depuis la fin de la Grande Guerre. Comme beaucoup d’Allemands elle voulait que justice soit faite envers les ennemis de son pays. Voilà un roman historique qui traite la deuxième guerre mondiale vue de côté des sympathisants d’Adolf Hitler. C’est une histoire surprenante, intéressante et passionnante, mais elle fait aussi froid dans le dos. Le va et vient dans le passé et le présent permettent de mieux comprendre comment Elektra s’est construit une vie et pourquoi elle est comme elle est. Elektra est une personne complexe, mais en même temps c’est une femme très moderne pour son époque : elle est lesbienne, elle ne veut pas se marier pour faire des enfants, comme chaque Allemande ferait pour le Führer, elle veut sa liberté et surtout ne pas dépendre d’autres personnes. C’est un personnage dur, qui n’a que deux obsessions : retrouver son père et contribuer à la gloire de l’Allemagne (en s’octroyant des livres qui « lui sont dûs). Je trouve que Florian Ferrier s’est extrêmement bien documenté quant à la remontée du nazisme et la spoliation des œuvres d’art et des livres par les nazis. Il écrit comment les allemands pourtant bien instruits et vivant à un certain niveau social étaient endoctrinés et surtout convainques qu’ils agissaient dans leur droit. Tout le monde semble trouver normal qu’on exproprie les Juifs de leurs biens et ce que les nazis leur faisaient subir dans les camps. J’étais parfois horrifiée par certains passages glaçants. Bien que l’histoire se déroule sur une période relativement courte, ce livre compte tout de même 667 pages. De temps à autres un peu trop de détails qui n’apportaient pas de valeur ajoutée à mon avis, mais dans l’ensemble c’est un roman qui se lit bien et donne (pour une fois) une vision sur la seconde guerre mondiale de l’autre côté de l’histoire… Challenge Multi-défis Challenge Pavés L’histoire commence début 1946, Elisabeth Winter, dit Elektra, a 26 ans et est prisonnière des Alliés. Elektra attend son jugement. Pendant la guerre, elle était bibliothécaire-expert pour la SS. Elle devait répertorier tous les livres dans les bibliothèques et librairies en France avant de les envoyer en Allemagne. Les livres considérés comme opposés à l’idéologie nazie étaient détruits, les livres de valeur étaient offerts à Hitler et considérés comme propriété du IIIème Reich. La vie de jeune femme d’Elektra est marquée par la disparition de son père. Il est sorti de sa vie lorsqu’elle n’avait que 13 ans. Elle était très proche de lui et elle est la dernière personne a l’avoir vu avant sa disparition. Les nuits d’Elektra sont parfois hantées par des cauchemars où apparaît son père. Mais qu’est-ce qui s’est donc passé le jour de la disparition de son père ? Elektra souffre d’une amnésie concernant ce jour et n’arrive pas à accepter l’absence de son père. Elevée dans une famille bourgeoise bavaroise, dont les membres sont des fervents du national-socialisme, Elektra est convainque qu’il n’y a qu’Hitler qui puisse sortir l’Allemagne de la crise économique qu’elle subit depuis la fin de la Grande Guerre. Comme beaucoup...
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  • lolols28 20/02/2021
    Grandiose ! 650 pages qu'on ne voit pas passer. Cette elektra fait partie de ces personnages qu'on n'oublie pas de sitôt. Le point de vue allemand sur l'ascension puis la chute du Reich nous éclaire sur le fanatisme en général. Un roman moderne sans tomber dans les clichés qui font un bon scénario mais pas forcément un bon livre. J'ai vraiment passé un bon moment .
  • Felina 15/02/2021
    Florian Ferrier a plusieurs cordes à son arc, et avant d'écrire cette chronique je ne savais même pas que j'avais croisé sa plume. Soit le genre littéraire est totalement différent - la bande dessinée - mais j'ai quand même beaucoup apprécié sa plume, à travers la série "Hôtel étrange" que nous dévorons ave CuiCui PiouPiou. Mais le roman dont il s'agit aujourd'hui évolue dans un registre beaucoup plus sérieux. Elektra est une jeune femme déterminée avec un caractère bien trempé. Très proche de son père enfant, elle est hanté par sa disparition inexpliquée. Depuis ce jour, elle s'est jetée à corps perdu dans les livres. Malgré le misogynisme de l'époque, elle a réussi à travailler dans ce domaine qui la passionne. Là dessus, entraînée par la seconde guerre voilà la jeune bibliothécaire au service de l'un des services du IIIème reich. Au coeur de cette armée allemande victorieuse, Elektra n'a qu'un rêve, être envoyée à Paris. Mais la victoire est-elle certaine et définitive ? Comment la jeune femme va-t-elle affronté les événements qui l'attendent ? D'une plume fluide, Florian Ferrier plonge le lecteur dans l'Histoire, mais de l'autre côté. Au coeur du IIIème Reich, la situation est assez inédite pour être remarquée. Dans la peau d'une jeune femme déterminée, encore plus. Le lecteur n'a qu'une trouille se faire démasquer, au début du moins. Puis après il s'habitue, un peu. Le récit est très très documenté et aborde une face de l'Histoire peu connue des français. La vie et les choix d'Elektra vont être le fil conducteur du récit qui retrace les événements de la seconde guerre mondiale, de la montée du nazisme à la défaite. Le lecteur y suit la guerre des services - comme quoi ce n'est pas qu'une question française, et l'importance qui est donné aux livres dans cette victoire, dans le but de redorer le blason allemand. De se venger de cette humiliation qu'a été la première guerre mondiale. Les livres - et les oeuvres également - sont traqués comme les juifs, envoyés dans des wagons en Allemagne ou bien brûler. Elektra, au coeur de cet empire de papier, tente de préserver la culture et l'amour de la littérature. Le lecteur suit un peu cet épisode à l'intérieur du régime nazi, avec les luttes d'influences, les bagarres diplomatiques, les hauts personnages du régime comme le Reichsmarschall Göring. Les noms et sigles des différents services sont un peu obscurs, et le lecteur s'y perd un peu en route. L'auteur ne traite pas l'attitude française - face à la débacle orchestrée par le gouvernement Pétain - avec indulgence. Bien au contraire. Il est même sévère. Les français sont décris comme des lâches, qui ont abandonné le navire sans résister plus que ça. Puis, avec lla France occupée, ils continuent à se comporter comme des rats. Individualistes et égoïstes, ils ne pensent qu'à sauver leur peau ou à s'en mettre plein les poches. Ils semblent n'avoir aucun honneur, ni aucun amour propre. (...)Florian Ferrier a plusieurs cordes à son arc, et avant d'écrire cette chronique je ne savais même pas que j'avais croisé sa plume. Soit le genre littéraire est totalement différent - la bande dessinée - mais j'ai quand même beaucoup apprécié sa plume, à travers la série "Hôtel étrange" que nous dévorons ave CuiCui PiouPiou. Mais le roman dont il s'agit aujourd'hui évolue dans un registre beaucoup plus sérieux. Elektra est une jeune femme déterminée avec un caractère bien trempé. Très proche de son père enfant, elle est hanté par sa disparition inexpliquée. Depuis ce jour, elle s'est jetée à corps perdu dans les livres. Malgré le misogynisme de l'époque, elle a réussi à travailler dans ce domaine qui la passionne. Là dessus, entraînée par la seconde guerre voilà la jeune bibliothécaire au service de l'un des services du IIIème reich. Au coeur de cette armée allemande victorieuse, Elektra n'a qu'un rêve, être envoyée à Paris. Mais la victoire est-elle certaine et définitive ? Comment la jeune femme va-t-elle affronté les événements qui l'attendent ? D'une plume fluide, Florian Ferrier plonge le lecteur dans l'Histoire, mais de l'autre côté. Au coeur du IIIème Reich, la situation est assez inédite pour être...
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  • Vermicelia 02/01/2021
    Déjà, l’air fraîchit est un roman magistral tant dans sa construction que dans l’histoire, c’est bluffant. . En 1946, Hitler est mort et Élisabeth Elektra Winter, 26 ans attend d’être jugée pour son appartenance au régime nazi. En quatre mois de détention, elle a eu le temps de se demander comment elle en est arrivée là, comment elle s’est convaincue d’appartenir à la race supérieure. Elle ne cherche pas à se disculper, elle ne s’abaissera pas à salir son histoire. . Et c’est cette histoire que nous raconte l’auteur dans ce beau pavé de plus 650 pages qui se dévore d’une traite. Dès le premier chapitre j’ai été séduite par la très haute qualité de la plume de l’auteur. A travers la vie d’Elektra, l’auteur retrace toute la seconde guerre mondiale du point de vue des allemands, de la montée du nazisme à la débâcle finale, rien n’est épargné au lecteur. . Elektra est l’héroïne de cette fresque, elle est attachante mais aussi troublante. On s’attache très vite à cette jeune fille qui a perdu son père très tôt, mystérieusement disparu quand elle avait 12 ans et dont l’absence plane comme une ombre sur sa vie. On vit avec elle son incorporation dans le service SS de confiscation des livres. c’est une guerre feutrée que se livrent les services français et allemands autour du livre, dont l’enjeu est la préservation de l’histoire et de la culture Et on suit toute sa vie pendant la guerre, son évolution tant professionnelle que personnelle. Elektra prend conscience que la folie destructrice qui sévit ici la rend coupable de complicité, ainsi que l’ensemble du peuple allemand. Et lorsque viendra l’heure des comptes, personne ne sera épargné La différence entre la Elektra, prisonnière à la fin de la guerre, et celle qu’on suit au cours du récit se révèle de plus en plus trouble au fil des pages, au fur et à mesure où l’on voit la jeune fille qu’elle était au début, évoluer au gré des évènements qui jalonnent son parcours. Elektra devient de plus en plus mystérieuse et envoutante. C’est très documenté et fouillé historiquement, on vit vraiment le régime nazi de l’intérieur, les bagarres entre les différents services, les manigances et les personnalités des hauts responsables de ce régime. Il y a ceux qui savent ce qui se passe réellement et les autres, les simples maillons d’une chaine, qui font leur travail sans imaginer l’horreur de ce qui se passe réellement. . La construction du récit est intelligente, l’alternance présent/passé est magistralement orchestrée, la tension et le suspense s’installent progressivement et il devient impossible de lâcher ce roman avant d’en connaître le dénouement. . J’ai tout simplement adoré cette lecture qui m’a complètement emportée dans un tourbillon d’émotions, c’était passionnant et addictif et le côté thriller qui s’immisce dans l’histoire ont fait de cette lecture un pur kiffe livresque.Déjà, l’air fraîchit est un roman magistral tant dans sa construction que dans l’histoire, c’est bluffant. . En 1946, Hitler est mort et Élisabeth Elektra Winter, 26 ans attend d’être jugée pour son appartenance au régime nazi. En quatre mois de détention, elle a eu le temps de se demander comment elle en est arrivée là, comment elle s’est convaincue d’appartenir à la race supérieure. Elle ne cherche pas à se disculper, elle ne s’abaissera pas à salir son histoire. . Et c’est cette histoire que nous raconte l’auteur dans ce beau pavé de plus 650 pages qui se dévore d’une traite. Dès le premier chapitre j’ai été séduite par la très haute qualité de la plume de l’auteur. A travers la vie d’Elektra, l’auteur retrace toute la seconde guerre mondiale du point de vue des allemands, de la montée du nazisme à la débâcle finale, rien n’est épargné au lecteur. . Elektra est l’héroïne de cette fresque, elle est attachante mais aussi troublante. On s’attache très vite à cette jeune fille qui a perdu son père très tôt, mystérieusement disparu quand elle avait 12 ans et dont l’absence plane comme une ombre sur sa vie. On vit avec elle son incorporation dans le service SS...
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  • Valmyvoyou_lit 20/12/2020
    Janvier 1946. Elektra est prisonnière des Alliés. Les Français, les Américains et les Anglais tentent de reconstituer les crimes commis par le IIIe Reich. Cette jeune Allemande de vingt-six ans attend son jugement : elle risque la pendaison. Ses choix de vie semblent avoir été influencés par la disparition de son père. L’enquête a été enterrée et les souvenirs de la jeune fille sont enfermés. Elle est la dernière à l’avoir vu et souffre d’amnésie à ce sujet. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle était bibliothécaire-expert pour la SS. Son rôle était de répertorier les livres et de les classer, avant de les envoyer en Allemagne. Ceux qui étaient considérés contraires à l’idéologie nazie étaient détruits, ceux qui avaient de la valeur étaient offerts à Hitler et certains membres des SS détournaient des œuvres. Pour accomplir sa mission, Elektra a été envoyée à Paris. Comme beaucoup d’Allemands, elle avait une envie de revanche envers les Alliés. Elle pensait que les réparations imposées à son pays, à la suite de la Grande Guerre, étaient responsables de la crise économique qui touchait l’Allemagne. « Oh, elle se moque bien de la détresse des Français, ils ont assez affamé son pays pour ne pas s’apitoyer sur leur sort. » (p. 264) Elle ressentait du mépris pour les Français, qu’elle accusait de s’être rendus sans se battre, en signant l’armistice, en juin 1940. Pourtant, dans cette France occupée, elle est tombée amoureuse de Madeleine. Pour effectuer son travail, Elektra avait des listes d’auteurs et d’ouvrages interdits par le Reich. L’édition française a été contrainte de collaborer et a censuré, elle-même, certains de ses livres. La jeune fille indique que sa tâche a été compliquée par le ministère de l’Intérieur français qui a ajouté ses propres listes. « Voilà que Pétain et ses partisans tentent d’être plus allemands que les Allemands eux-mêmes. » (p. 460) Elle a ressenti la scission entre deux France : celle qu’il collaborait et celle qui résistait. Lorsque Elektra a été témoin des exactions commises par les nazis, elle a compris les mots que lui avait cités son amante. Ils sont ceux d’Henry Heine : « Ce n’était qu’un prélude. Et là où on brûle des livres, on finit par brûler des hommes. » (p. 550) Dans Déjà, l’air fraîchit, Florian Ferrier retrace la montée du nazisme, la France occupée […] La suite sur mon blog... Janvier 1946. Elektra est prisonnière des Alliés. Les Français, les Américains et les Anglais tentent de reconstituer les crimes commis par le IIIe Reich. Cette jeune Allemande de vingt-six ans attend son jugement : elle risque la pendaison. Ses choix de vie semblent avoir été influencés par la disparition de son père. L’enquête a été enterrée et les souvenirs de la jeune fille sont enfermés. Elle est la dernière à l’avoir vu et souffre d’amnésie à ce sujet. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle était bibliothécaire-expert pour la SS. Son rôle était de répertorier les livres et de les classer, avant de les envoyer en Allemagne. Ceux qui étaient considérés contraires à l’idéologie nazie étaient détruits, ceux qui avaient de la valeur étaient offerts à Hitler et certains membres des SS détournaient des œuvres. Pour accomplir sa mission, Elektra a été envoyée à Paris. Comme beaucoup d’Allemands, elle avait une envie de revanche envers les Alliés. Elle pensait que les réparations imposées à son pays, à la suite de la Grande Guerre, étaient responsables de la crise économique qui touchait l’Allemagne. « Oh, elle se moque bien de la détresse des Français, ils ont assez affamé son pays pour ne pas...
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