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Des grives aux loups - Tome 1
Collection : L'École de Brive
Date de parution : 03/01/2013
Éditeurs :
Robert Laffont

Des grives aux loups - Tome 1

Collection : L'École de Brive
Date de parution : 03/01/2013

Des grives aux loups est le premier volet de la grande suite romanesque de Claude Michelet, qui a touché plus de cinq millions de lecteurs. 

Dans leur ferme du village de...

Des grives aux loups est le premier volet de la grande suite romanesque de Claude Michelet, qui a touché plus de cinq millions de lecteurs. 

Dans leur ferme du village de Saint-Libéral, en Corrèze, les Vialhe vivent et travaillent dans le respect de la tradition. Mais dès le début du XXe...

Des grives aux loups est le premier volet de la grande suite romanesque de Claude Michelet, qui a touché plus de cinq millions de lecteurs. 

Dans leur ferme du village de Saint-Libéral, en Corrèze, les Vialhe vivent et travaillent dans le respect de la tradition. Mais dès le début du XXe siècle, des idées nouvelles viennent fissurer le vieux monde. La Grande Guerre achève sa désintégration. Et déjà, les enfants du patriarche secouent le joug familial et s'envolent...

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EAN : 9782221120552
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221120552
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gerardmuller 19/07/2023
    Des grives aux loups / Tome I/ Claude Michelet/Prix des libraires L’histoire commence à la toute fin du XIX e siècle dans le petit village de Saint-Libéral en Corrèze quand les deux copains Léon Dupeuch, 12 ans, et Pierre-Édouard Vialhe, 10 ans, accompagnés de la petite sœur Louise Vialhe, 9 ans, battent la campagne pour relever les collets de Léon et faire la collecte de litornes, ces grosses grives à tête cendrée qui régalent les palais des amateurs clients de Léon. Le père de Pierre-Édouard, Jean-Édouard né en 1860, marié en 1888 à Marguerite, est un paysan débrouillard et vaillant, dur à la tâche. Il est respecté avec ses dix hectares de terres et ses dix vaches. Vivent aussi à la ferme le grand-père, Édouard Vialhe et sa femme Léonie. Marguerite est alors enceinte et bientôt naît la petite Berthe. Nous sommes alors en 1893. Parmi les personnalités du village figurent, le châtelain Jean Duroux, le maire Antoine Gigoux, Octave le garde-champêtre, l’abbé Feix et le médecin le Dr Fraysse. C’est encore l’époque où l’on pratique le rouissage du lin et le teillage du chanvre, où l’on s’éclaire au moyen d’un caleil, cette petite lampe à huile que l’on déplace et suspend à volonté, une époque où l’on surveille le vol des ageasses pour prévoir le mauvais temps. Et puis la grande affaire pour Pierre-Édouard qui le prépare dans l’angoisse: le certificat d’études primaire qui en ces temps lointains valait plus que le bac de nos jours et permettait à son titulaire de rentrer dans l’administration. Cinq candidats dans la classe de Pierre et deux reçus seulement, dont lui avec la première place du canton. Et dans les campagnes d’alors on craignait les premières automobiles dont on affirmait que le bruit et les flammes feraient perdre le lait aux vaches, rendraient fous les moutons et enrageraient les porcs !! Au fil des chapitres on va suivre tous ces personnages, Léon notamment qui devient un maquignon redoutable, Pierre-Édouard qui prend en main la mécanisation de la fauche… On entre alors dans la première décennie du XX e siècle avec la séparation de l’Église et de l’État qui met l’abbé Feix dans tous ses états, la construction de la ligne de chemin de fer, la modernisation des méthodes de culture et de récolte, l’apparition de la radiologie au service du Dr Delpy (successeur du Dr Fraysse) et son automobile, la première du village, des événements qui divisent la population de Saint-Libéral. Les enfants vont grandir et Louise encore mineure va s’amouracher d’un citadin au grand dam de son père, tandis que Pierre, qui commence à lui tenir tête, se prépare à partir au service militaire. Les tensions au sein de la famille Vialhe vont en s’exacerbant, le père devenant de plus en plus irascible, tyrannique et autoritaire. Louise sera la première a s’échapper de la ferme où elle étouffe. La politique va diviser le village. Et le 2 août 1914, c’est la mobilisation générale. Une nouvelle vie commence alors dans les campagnes où les femmes vont s’atteler aux taches dévolues habituellement aux hommes partis combattre. Ce magnifique roman rural est en même temps qu’une étude de la société paysanne de l’époque avec des conflits de générations notamment dans les mois qui ont suivi1a guerre qui a vu le monde changer et la fragilisation du patriarcat, une très belle histoire de famille avec des personnages durs au travail, amoureux de leurs terres, obstinés, têtus, ne se comprenant pas, mais dont la carapace se fêle lorsque les drames viennent à frapper. Un roman émouvant, riche de non-dits et d’une pudeur toute paysanne dans les sentiments, qui est le premier tome d’une tétralogie merveilleusement écrite par Claude Michelet. Paru en 1979 et réédité en 2007. Des grives aux loups / Tome I/ Claude Michelet/Prix des libraires L’histoire commence à la toute fin du XIX e siècle dans le petit village de Saint-Libéral en Corrèze quand les deux copains Léon Dupeuch, 12 ans, et Pierre-Édouard Vialhe, 10 ans, accompagnés de la petite sœur Louise Vialhe, 9 ans, battent la campagne pour relever les collets de Léon et faire la collecte de litornes, ces grosses grives à tête cendrée qui régalent les palais des amateurs clients de Léon. Le père de Pierre-Édouard, Jean-Édouard né en 1860, marié en 1888 à Marguerite, est un paysan débrouillard et vaillant, dur à la tâche. Il est respecté avec ses dix hectares de terres et ses dix vaches. Vivent aussi à la ferme le grand-père, Édouard Vialhe et sa femme Léonie. Marguerite est alors enceinte et bientôt naît la petite Berthe. Nous sommes alors en 1893. Parmi les personnalités du village figurent, le châtelain Jean Duroux, le maire Antoine Gigoux, Octave le garde-champêtre, l’abbé Feix et le médecin le Dr Fraysse. C’est encore l’époque où l’on pratique le rouissage du lin et le teillage du chanvre, où l’on s’éclaire au moyen d’un...
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  • floball77 24/06/2023
    j'ai découvert il y a quelques temps cet auteur et j'avais bien apprécié son style, et c'est encore avec un grand plaisir que je viens de finir de lire les 4 tomes des grives aux loups, pour le troisième j'ai eu au démarrage un peu de mal à accrocher mais tout est rapidement rentré dans l'ordre et j'ai été encore happée par l'histoire, mais j'avoue que le dernier tome m'a moins plut, mais je ne regrette rien, j'apprécie ces histoires de vie, la valeur qu'elles transmettent et certaines leçons de morale que l'on peut en tirer. c'est un grand et excellent auteur, merci Monsieur Michelet, reposez en paix
  • Stef1445 18/05/2023
    Jolie voyage en Corrèze de la fin du 19éme siècle et jusqu'après la grande guerre. On y découvre le monde agricole qui va être bouleversé par l'arrivée de la modernité, le chemin de fer . . . ce qui va aussi entrainer le conflit des générations. Nous découvrons le monde agricole patriarcale, avec ses règles lourdes pour la nouvelle génération, qui elle va être confronté aux horreurs de la grande guerre. Pendant ma lecture, je pensais à mes arrières grands parents, agriculteurs, et à ma grand mère qui me racontais son enfance et le fait qu'elle devais vouvoyer ses parents par respect. Au travers de ma lecture, j'avais l'impression de voir l'enfance de ma grand mère nait au début du siècle dernier, avant la grande guerre.
  • frandj 11/07/2022
    Depuis longtemps, je m'étais promis de lire ce grand roman qui compte parmi les plus lus dans la littérature française du XXème siècle. J'ai enfin réalisé ce projet et je ne le regrette pas. Il s'agit de la chronique d'un gros village de la Corrèze, Saint-Libéral, et surtout d'une famille qui compte dans la région: les Vialhe. Tout se passe entre 1900 et le début des années '20. le père, Jean-Edouard, est dans la force de l'âge, il travaille dur, il est astucieux et fier, il se comporte comme un tyran vis-à-vis de ses trois enfants. D'abord, le fils (Pierre-Edouard) accepte - en rechignant - de se soumettre aux quatre volontés paternelles. Mais il prendra ses distances, quand il aura mûri notamment au cours de l'affreuse guerre de 14-18. Sa soeur Louise, amoureuse d'un garçon méprisé par Jean-Edouard, quittera la maison parentale. Et la plus jeune soeur, Berthe, partira aussi dès qu'elle aura atteint sa majorité. Mais le récit englobe tout le bourg, les relations complexes entre les villageois, les différences entre notables et simples agriculteurs, l'opposition entre "traditionnalistes" et "modernistes". Tout le monde connait les petits secrets et les défauts dans la cuirasse des voisins. le plus souvent, on respecte les formes mais, quand un conflit éclate, on se balance des mots trop vifs et on s'installe dans la rancoeur. C'est le cas entre le père et le fils Viailhe, notamment. Ce roman est relativement long mais je ne me suis pas ennuyé une minute. J'ai été assez captivé par le vécu des personnages et j'ai appris des tas de choses sur la vie quotidienne à la campagne, vers le début du XXème siècle. Mon jugement rejoint celui de la grande majorité des lecteurs : il faut lire ce livre, qui ne vieillira pas.Depuis longtemps, je m'étais promis de lire ce grand roman qui compte parmi les plus lus dans la littérature française du XXème siècle. J'ai enfin réalisé ce projet et je ne le regrette pas. Il s'agit de la chronique d'un gros village de la Corrèze, Saint-Libéral, et surtout d'une famille qui compte dans la région: les Vialhe. Tout se passe entre 1900 et le début des années '20. le père, Jean-Edouard, est dans la force de l'âge, il travaille dur, il est astucieux et fier, il se comporte comme un tyran vis-à-vis de ses trois enfants. D'abord, le fils (Pierre-Edouard) accepte - en rechignant - de se soumettre aux quatre volontés paternelles. Mais il prendra ses distances, quand il aura mûri notamment au cours de l'affreuse guerre de 14-18. Sa soeur Louise, amoureuse d'un garçon méprisé par Jean-Edouard, quittera la maison parentale. Et la plus jeune soeur, Berthe, partira aussi dès qu'elle aura atteint sa majorité. Mais le récit englobe tout le bourg, les relations complexes entre les villageois, les différences entre notables et simples agriculteurs, l'opposition entre "traditionnalistes" et "modernistes". Tout le monde connait les petits secrets et les défauts dans la cuirasse des voisins. le plus souvent, on...
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  • Lamifranz 28/05/2022
    Depuis une cinquantaine d’années, la « littérature de terroir » s’est taillé une place de choix dans les succès de librairie (et donc dans les bénéfices des éditeurs !) et de ce fait a contribué grandement au renom d’excellents écrivains comme Christian Signol (La Rivière Espérance), Claude Michelet (Des grives aux loups), Michel Peyramaure (L’Orange de Noël) ou Gilbert Bordes (Le Porteur de destins), pour n’en citer que quelques-uns. Le genre perdure, et aujourd’hui, les femmes ont pris le relais Marie-Bernadette Dupuy (Le Moulin du loup), Françoise Bourdon (La Forge au loup) … Vous remarquerez au passage la place que le loup occupe dans cette littérature, c’est sans doute qu’il en occupe aussi une grande dans notre Histoire, sans parler de notre imaginaire. Pourquoi ce succès ? Pourquoi ce « retour à la terre » (qui n’a rien de vichyssois, quoi que certains en pensent) ? La réponse est simple : Vous et moi, et elle, et lui, et eux, et nous tous avons forcément dans notre généalogie un ancêtre « laboureur » ou « journalier », une aïeule « paysanne », « ouvrière agricole » ou simplement « agricultrice ». On appelle ça des racines. Et notre époque, plus que jamais nous invite à retrouver nos racines. Personnellement, pour des raisons familiales ou sentimentales, voire patriotiques pour certains. Mais aussi collectivement : vous et moi, et elle, et lui, et eux, et nous tous sommes des enfants de cette terre-mère, cette terre-mère que nous tuons à petit feu. Le message que nous envoient ces auteurs est donc double : le rappel du passé et la mise en garde de l’avenir. Claude Michelet (1938-1922) l’une des figures les plus marquantes de cette école d’écrivains, est l’auteur de deux belles sagas : La Saga des Vialhe (Des grives aux loups – 1979, Les Palombes ne passeront plus – 1980, L’Appel des engoulevents – 1990, La Terre des Vialhe – 1998) et La Saga des Leyrac (Les Promesses du Ciel et de la Terre – 1985, Pour un arpent de terre – 1986, Le Grand Sillon – 1988). A ces deux sagas, il faut ajouter La Nuit de Calama (1994) qui réunit les descendants des deux familles. Des grives aux loups raconte l’histoire de la famille Vialhe de 1899 à 1968, dans un petit village rural de Corrèze : Saint-Libéral. Si le village est fictif, tous les évènements qui s’y déroulent sont bien réels, c’est ni plus ni moins 70 ans d’histoire locale (et nationale) qui nous sont racontés. A travers une belle trame romanesque qui tient toutes ses promesses (amours et amitiés, contrariétés de toutes sortes, haines et incompréhensions, mais aussi forte générosité) nous assistons à la transformation radicale d’un monde paysan qui évolue très rapidement (électrification des fermes, chemin de fer, mécanisation du matériel, le tout ponctué par deux guerres meurtrières) Il n’est pas nécessaire d’être paysan pour adhérer au propos de l’auteur. Car, si Des grives aux loups a une très forte valeur documentaire, on peut y voir aussi une fonction allégorique : nous assistons à la transformation d’un monde (pas seulement rural) qui est le nôtre, sur une terre qui est la nôtre. Si nous ne voulons pas que le Progrès nous dépasse, à nous de la maîtriser. Juste un dernier mot concernant la « littérature de terroir » : j’ai parlé abondamment du monde rural, car il concerne une majorité de nos contemporains. Mais il faut rendre justice à des auteurs qui ont célébré d’autres terroirs : (Marie-Paule Armand : La Courée – 1990-1994), Elise Fischer (Trois reines pour une couronne – 2001) Hervé Jaouen (Que ma terre demeure – 2001)… Depuis une cinquantaine d’années, la « littérature de terroir » s’est taillé une place de choix dans les succès de librairie (et donc dans les bénéfices des éditeurs !) et de ce fait a contribué grandement au renom d’excellents écrivains comme Christian Signol (La Rivière Espérance), Claude Michelet (Des grives aux loups), Michel Peyramaure (L’Orange de Noël) ou Gilbert Bordes (Le Porteur de destins), pour n’en citer que quelques-uns. Le genre perdure, et aujourd’hui, les femmes ont pris le relais Marie-Bernadette Dupuy (Le Moulin du loup), Françoise Bourdon (La Forge au loup) … Vous remarquerez au passage la place que le loup occupe dans cette littérature, c’est sans doute qu’il en occupe aussi une grande dans notre Histoire, sans parler de notre imaginaire. Pourquoi ce succès ? Pourquoi ce « retour à la terre » (qui n’a rien de vichyssois, quoi que certains en pensent) ? La réponse est simple : Vous et moi, et elle, et lui, et eux, et nous tous avons forcément dans notre généalogie un ancêtre « laboureur » ou « journalier », une aïeule « paysanne », « ouvrière agricole » ou simplement « agricultrice ». On appelle ça des racines. Et notre époque, plus que...
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