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Dîner avec Edward
Anouk Neuhoff (traduit par)
Date de parution : 05/04/2018
Éditeurs :
Presses de la cité

Dîner avec Edward

Anouk Neuhoff (traduit par)
Date de parution : 05/04/2018
La porte s’ouvrit brusquement, laissant apparaître un grand monsieur âgé, ses yeux souriant
tandis qu’il me prenait la main et m’embrassait sur les deux joues. « Ma chérie ! Je vous attendais. »
Afin d’apaiser une amie installée loin de New York et de son père nonagénaire, Isabel accepte d’aller dîner avec Edward, dévasté par la récente disparition de son épouse. Journaliste, la ... Afin d’apaiser une amie installée loin de New York et de son père nonagénaire, Isabel accepte d’aller dîner avec Edward, dévasté par la récente disparition de son épouse. Journaliste, la  quarantaine, Isabel aussi traverse une crise : à peine débarquée dans la grosse pomme, elle assiste impuissante au naufrage de... Afin d’apaiser une amie installée loin de New York et de son père nonagénaire, Isabel accepte d’aller dîner avec Edward, dévasté par la récente disparition de son épouse. Journaliste, la  quarantaine, Isabel aussi traverse une crise : à peine débarquée dans la grosse pomme, elle assiste impuissante au naufrage de son mariage. Mais ce qu’elle ignore, c’est qu’Edward possède d’époustouflants talents de cuisinier, alliés à un sens de l’humour sans faille et à une solide philosophie de l’existence. Pour son hôte, le vieil homme repasse derrière les fourneaux. Et l’invitation ponctuelle devient un rendez-vous régulier, l’occasion pour les deux âmes en peine de reprendre goût à la vie, et foi dans les bienfaits d’un verre de martini !
Jalonné de préceptes de savoir-vivre, un petit précis d’optimisme et de gourmandise, un magnifique texte sur le pouvoir de la résilience, l’importance de la lenteur et la force de l’amitié.
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EAN : 9782258151772
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258151772
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ils en parlent

"A cette belle histoire s'ajoute une balade dans un New York métissé et un hymne à la tolérance et aux mélanges parfois épicés... Comme en cuisine, et la recette est excellente."
 
Marie France

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 19chantal 08/06/2022
    Isabel est arrivée à New-York pour travailler au New- York Post. Tout va mal : son couple bat de l'aile et son travail est difficile. Son amie Valérie lui propose de dîner avec son père, vieil homme dépressif après le décès de son épouse Paula. C'est un excellent cuisinier et contre toute attente la soirée sera merveilleuse. D'autres dîners suivront. Nous verrons grandir une amitié forte entre ces deux-là, soutenue par l'amour de la cuisine. Le personnage de Edward est très attachant avec des idées bien arrêtées sur le grand âge, l'acharnement thérapeutique et le choix de sa fin de vie. C'est aussi un conteur qui exprime les plaisirs de la vie. Nous assistons à une transmission émotionnelle entre deux générations différentes. Chacun fait du bien à l'autre dans New-York trépidante. Un livre court qui se déguste.
  • Nayac 22/07/2019
    Histoire d'une amitié improbable entre un nonagénaire et une narratrice quadragénaire. Enfin, amitié? La dernière page nous oblige à réfléchir à la définition de ce mot, finalement très imprécis. A travers de dialogues ou des situations, l'auteure nous fait vivre a naissance et le développement d'une amitié. On y retrouve l'importance d'un prétexte (la cuisine, un moment de vie difficile) qui va progressivement donner la place à des échanges plus personnels: " je ne vous ai jamais vue rire franchement, à gorge déployée, tête en arrière, comme si vous étiez vraiment amusée". Cette amitié permet une expression libérée: "étant donné qu'il me transmettait la vérité suprême, il n'avait pas besoin de mâcher ses mots". Finalement la cuisine raffinée n'est que le prétexte, le catalyseur de cette amitié. Il est vrai que les noms de chapitre en forme de menus, les récits de préparations culinaires mettent l'eau à la bouche du lecteur (rappelons nous quand même qu'il s'agit d'un livre américain: porterait on au pinacle, dans une version française, une "simple" cote de bœuf pommes de terres nouvelles et haricots verts ;-))?M ais j'avoue, je suis malhonnête en citant cette partie de menu: le même menu prévoit aussi un velouté de chou fleur à l'huile de truffe et aux cèpes (mais pourquoi diable est il précisé "réhydratés"?) Par ailleurs, comme le précisent plusieurs critiques, le contexte est très new-yorkais et plus précisément bobo NY. Mais cela n'a rien enlevé au plaisir de cette lecture effectuée en deux jours, même si elle ne figurera pas dans mes livres pour une île déserte, Histoire d'une amitié improbable entre un nonagénaire et une narratrice quadragénaire. Enfin, amitié? La dernière page nous oblige à réfléchir à la définition de ce mot, finalement très imprécis. A travers de dialogues ou des situations, l'auteure nous fait vivre a naissance et le développement d'une amitié. On y retrouve l'importance d'un prétexte (la cuisine, un moment de vie difficile) qui va progressivement donner la place à des échanges plus personnels: " je ne vous ai jamais vue rire franchement, à gorge déployée, tête en arrière, comme si vous étiez vraiment amusée". Cette amitié permet une expression libérée: "étant donné qu'il me transmettait la vérité suprême, il n'avait pas besoin de mâcher ses mots". Finalement la cuisine raffinée n'est que le prétexte, le catalyseur de cette amitié. Il est vrai que les noms de chapitre en forme de menus, les récits de préparations culinaires mettent l'eau à la bouche du lecteur (rappelons nous quand même qu'il s'agit d'un livre américain: porterait on au pinacle, dans une version française, une "simple" cote de bœuf pommes de terres nouvelles et haricots verts ;-))?M ais j'avoue, je suis malhonnête en citant cette partie de menu: le même menu prévoit aussi un velouté de chou...
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  • soazickcl 21/03/2019
    Un régal..au propre comme au figuré ! Surtout une bouffée d'oxygène après le Rwanda, la Syrie à deux reprises et autres joyeusetés du même genre ! Rien que le titre, sobre et sans fioritures nous invite à dîner..avec Edward.. orthographe britannique, âgé de 90 ans et seul depuis le décès de son épouse Paula, malgré la présence intermittente de ses deux filles qui lui envoient une de leurs amies quadragénaire, Isabel, l'auteur, journaliste mal dans sa peau et au bord du divorce.. Edward cuisine divinement et invite sa nouvelle amie..régulièrement et lui prépare de délicieux repas tout en distillant, outre l'alcool et les martinis particulièrement..des conseils de vie pour sa jeune invitée. Entre souvenirs de sa propre vie et analyses fines des situations des uns et des autres, il se prend au jeu et revit !! écrit des lettres qu'il lui envoie, des poèmes aussi qu'il tente de publier et même des sculptures modernes.. plus modernes parfois que ses conseils qui datent des années 60, quand la place de la femme était.. à la maison, prête à tout pour charmer son mari et le garder. Les recettes s’enchaînent, franchement succulentes rien qu'à les lire, goûteuses à souhait et revigorantes au sens propre du terme. Ils vont ainsi passer plusieurs années de «  survie » , le temps pour Isabel de trouver un autre amour, une autre vie et pour Edward de disparaître, sans chichi ni mélo, dignement comme il a vécu. Très beau document, sensible et chaleureux à la fois, goutu et revigorant, à la limite du roman par sa construction, sans faille car l’auteur, bien que protagoniste également ne prend jamais toute la place, laissant la priorité à Edward et sa cuisine ! Quelques maladresses de traduction au début.. puis tout rentre dans l'ordre ! Bon appétit, allez y de bon cœur ! Un régal..au propre comme au figuré ! Surtout une bouffée d'oxygène après le Rwanda, la Syrie à deux reprises et autres joyeusetés du même genre ! Rien que le titre, sobre et sans fioritures nous invite à dîner..avec Edward.. orthographe britannique, âgé de 90 ans et seul depuis le décès de son épouse Paula, malgré la présence intermittente de ses deux filles qui lui envoient une de leurs amies quadragénaire, Isabel, l'auteur, journaliste mal dans sa peau et au bord du divorce.. Edward cuisine divinement et invite sa nouvelle amie..régulièrement et lui prépare de délicieux repas tout en distillant, outre l'alcool et les martinis particulièrement..des conseils de vie pour sa jeune invitée. Entre souvenirs de sa propre vie et analyses fines des situations des uns et des autres, il se prend au jeu et revit !! écrit des lettres qu'il lui envoie, des poèmes aussi qu'il tente de publier et même des sculptures modernes.. plus modernes parfois que ses conseils qui datent des années 60, quand la place de la femme était.. à la maison, prête à tout pour charmer son mari et le garder. Les recettes s’enchaînent, franchement succulentes rien qu'à les lire, goûteuses à souhait et revigorantes au sens propre du terme. Ils...
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  • barbotine57 25/01/2019
    Que dire de ce roman sinon que c'est un pur délice...chaque chapitre débute avec le menu du repas,on en a l'eau à la bouche... Tout au long de la lecture Isabelle Vincent nous conte une amitié entre Edward nonagénaire,veuf de puis peu et Isabel jeune journaliste qui vit des moments difficiles... Ils ont tous les deux perdus un être cher et ont convenu de se voir chaque semaine... Edward aime cuisiner ...mais pas n'importe quelle cuisine . Edward aime la grande cuisine,la vraie cuisine...celle élaborée avec soin, avec des bons produits du terroirs et il n'hésite pas à aller à l'autre bout de la ville pour acheter ses produits... Lors des déplacements d'Edward Isabelle Vincent nous promène dans les rue de Manathan et nous fait découvrir l'histoire de Roosevelt Island, où vit Edward. J'ai adoré les descriptions des plats préparés par Edward, j'ai bavé, j'ai saliver, j'ai eu comme une envie d'une petite gorgée de Martini,de velouté de chou-fleur à l'huile de truffe, de viande mijotées dans des sauces épaisses et goûteuses élaborée avec soin, de pommes de terre sautées à l'ail et au persil, j'aurais adoré goûter les fameux soufflets au grand Marnier, j'étais frustrée de ne pas pouvoir tester les cocktails glacés, les tartines croustillantes de pâté de foie maison, les mousses aériennes aux abricots…je n'ai pas pu m'empêcher de tester les œufs brouillés qui se font en deux étapes ...dur dur de résister... Dîner avec Edward est un roman original , qui met en scène deux êtres cabossés, qui ont su s'apprivoiser, s'écouter, s'apporter du réconfort et de l'affection. Les moments qu'ils passent ensemble sont des moments doux ,riches et sincères,ils sont chargés d'émotions positives, Edward sait observer,écouter et surtout soigner...Que dire de ce roman sinon que c'est un pur délice...chaque chapitre débute avec le menu du repas,on en a l'eau à la bouche... Tout au long de la lecture Isabelle Vincent nous conte une amitié entre Edward nonagénaire,veuf de puis peu et Isabel jeune journaliste qui vit des moments difficiles... Ils ont tous les deux perdus un être cher et ont convenu de se voir chaque semaine... Edward aime cuisiner ...mais pas n'importe quelle cuisine . Edward aime la grande cuisine,la vraie cuisine...celle élaborée avec soin, avec des bons produits du terroirs et il n'hésite pas à aller à l'autre bout de la ville pour acheter ses produits... Lors des déplacements d'Edward Isabelle Vincent nous promène dans les rue de Manathan et nous fait découvrir l'histoire de Roosevelt Island, où vit Edward. J'ai adoré les descriptions des plats préparés par Edward, j'ai bavé, j'ai saliver, j'ai eu comme une envie d'une petite gorgée de Martini,de velouté de chou-fleur à l'huile de truffe, de viande mijotées dans des sauces épaisses et goûteuses élaborée avec soin, de pommes de terre sautées à l'ail et au persil, j'aurais adoré goûter les fameux soufflets au grand Marnier, j'étais frustrée de ne pas pouvoir tester les cocktails...
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  • lelivredapres 26/12/2018
    La narratrice est une journaliste canadienne qui se sent bien seule à New York où elle vit depuis quelques années. Son mariage bat de l’aile et elle se confie à une amie, Valérie, qui lui suggère, pour se distraire, d’aller dîner avec son père Edward, quatre-vingt-dix ans. Valérie s’inquiète en fait pour son père qui vit seul depuis le décès de sa mère quelques semaines auparavant, d’autant qu’elle doit rentrer au Canada. C’est surtout pour tranquilliser Valérie que la narratrice accepte la proposition : elle se rend chez Edward, qui lui a préparé un délicieux dîner. Outre un fabuleux cuisinier, la narratrice, dont on devine qu’il s’agit de l’auteur, découvre un vieil homme alerte, cultivé, plein d’humour et de sensibilité. Sa conversation n’a d’égal que les plats qu’il prépare et, au fil des chapitres qui retracent autant de dîners et leurs préparatifs, une amitié naît et se développe jusqu’à devenir indispensable aux deux protagonistes qui reprennent ainsi rapidement goût à la vie. Le roman que nous propose Isabel Vincent est très plaisant : les amateurs de cuisine apprécieront les rendez-vous ponctuels entre les deux convives, les autres, dont je fais partie, ne seront pas lassés par les recettes évoquées, car elles sont surtout prétextes à parler d’amitié ou à évoquer le passé. Edward est nostalgique, on s’en doute, lui qui a vécu une grande histoire d’amour avec Paula, l’unique femme de sa vie. Il en tire quelques leçons qu’il essaie de transmettre à Isabel, empêtrée dans des relations difficiles ; pour autant, Edward n’est jamais moralisateur. La vie lui a enseigné qu’il valait mieux être pragmatique et comme tout ce qu’il veut, c’est le bonheur d’Isabel, il essaie de lui communiquer avant tout son amour de la vie. « J’avais toujours vécu avec l’idée que le paradis se trouvait ailleurs. Mais Edward n’était pas dupe. Il savait que le paradis n’est pas un lieu mais les personnes qui peuplent votre existence. Combien de fois m’avait-il répété : « Le paradis, c’était Paula et moi » ? » (p163) Le roman nous transporte à New York dont il évoque certains quartiers et plus particulièrement Roosevelt Island et son téléphérique vers Manhattan. L’atmosphère des lieux est très bien restituée, celle de l’appartement d’Edward également, tellement chaleureuse. L’écriture d’Isabel Vincent est douce et pudique. Le deuil, omniprésent, est toujours évoqué avec délicatesse, en filigranes, comme la vieillesse à laquelle Edward essaie de s’habituer depuis qu’il vit seul. Si « Dîner avec Edward » apparaît d’abord comme un « feel-good book », il est servi par une belle écriture et par une certaine subtilité qui en font un livre sur l’amitié à la fois agréable à lire et intéressant. La narratrice est une journaliste canadienne qui se sent bien seule à New York où elle vit depuis quelques années. Son mariage bat de l’aile et elle se confie à une amie, Valérie, qui lui suggère, pour se distraire, d’aller dîner avec son père Edward, quatre-vingt-dix ans. Valérie s’inquiète en fait pour son père qui vit seul depuis le décès de sa mère quelques semaines auparavant, d’autant qu’elle doit rentrer au Canada. C’est surtout pour tranquilliser Valérie que la narratrice accepte la proposition : elle se rend chez Edward, qui lui a préparé un délicieux dîner. Outre un fabuleux cuisinier, la narratrice, dont on devine qu’il s’agit de l’auteur, découvre un vieil homme alerte, cultivé, plein d’humour et de sensibilité. Sa conversation n’a d’égal que les plats qu’il prépare et, au fil des chapitres qui retracent autant de dîners et leurs préparatifs, une amitié naît et se développe jusqu’à devenir indispensable aux deux protagonistes qui reprennent ainsi rapidement goût à la vie. Le roman que nous propose Isabel Vincent est très plaisant : les amateurs de cuisine apprécieront les rendez-vous ponctuels entre les deux convives, les autres, dont je fais partie, ne seront pas lassés par les recettes évoquées, car elles sont...
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