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La renarde
Marie Canavaggia (traduit par), Jacques de Lacretelle (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 01/12/2012
Éditeurs :
Archipoche

La renarde

Marie Canavaggia (traduit par), Jacques de Lacretelle (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 01/12/2012
L'irrésistible ascension de Becky Sharp, jeune institutrice pauvre dans l'Angleterre georgienne, prête à tout pour gravir les échelons de la bonne société. Classique universel, ce grand roman de l'arrivisme est aussi un tableau fourmillant et drolatique de la société britannique, sur fond de guerres napoléoniennes.
Le grand roman de l'arrivisme  Fille d’un artiste bohème et d’une danseuse, Becky Sharp est sans ressources, mais elle a de l’esprit, du charme et de l’ambition. Cela devrait suffire,... Le grand roman de l'arrivisme  Fille d’un artiste bohème et d’une danseuse, Becky Sharp est sans ressources, mais elle a de l’esprit, du charme et de l’ambition. Cela devrait suffire, pense-t-elle, pour obtenir un titre, une rente et des terres.Entrée comme gouvernante dans l’honorable famille Crawley, l’intrigante parvient très vite... Le grand roman de l'arrivisme  Fille d’un artiste bohème et d’une danseuse, Becky Sharp est sans ressources, mais elle a de l’esprit, du charme et de l’ambition. Cela devrait suffire, pense-t-elle, pour obtenir un titre, une rente et des terres.Entrée comme gouvernante dans l’honorable famille Crawley, l’intrigante parvient très vite à prendre le père et le fils dans ses filets. C’est ce dernier qu’elle épouse, entamant aussitôt une carrière d’arriviste. Bientôt, elle tirera les ficelles des pantins de la « foire aux vanités »: le couard et fat Joseph Sedley, frère aîné de son amie Amelia ; son propre mari, incapable et endetté, qu’elle mène à la baguette ; le frère de celui-ci, un rustre avare et stupide; la tante Mathilda, courtisane fanée, avide de cancans; le capitaine Osborne, dandy corrompu et blasé; lord Steyne, vieillard odieux qui la couvre de bijoux ; et tant d’autres qui gravitent autour d’elle dans l’espoir d’obtenir ses faveurs.Tour à tour passionnée, capricieuse ou dévote, Becky va d’intrigue en intrigue, parvenant, par la ruse et le mensonge, à se tirer des situations les plus délicates. Sous divers masques, l’aventurière traversera ainsi toutes les strates de la société géorgienne, sous l’œil du génial satiriste que fut Thackeray.
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EAN : 9782352874119
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 308
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352874119
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 308
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Biblioroz 21/06/2022
    Sous les prémices du printemps, dans la campagne galloise, les mélèzes et les bouleaux argentés du Boqueteau posent leurs empreintes sur les premières lignes. Y courent la robe fauve d’une jeune renarde et sa toute jeune maîtresse, Hazel, dont la chevelure flamboie du même ton que celle du pelage de Foxy. Elles se dirigent vers une minuscule cabane d’où s’échappent de douces notes tirées d’une harpe dorée. Dans cette cabane, Hazel vit en sauvageonne avec son père et n’a jamais reçu ni éducation, ni amour de la part de ses parents. À sa mort, sa mère lui a laissé un vieux livre gribouillé de sortilèges et superstitions et Hazel en a fait sa bible, ne distinguant plus le réel des légendes perpétrées dont celle de la meute de la Mort qui la panique. Car la jeune fille a un profond dégoût de la chasse et se porte au secours des pauvres bêtes prises au piège. Elle se dit et se veut libre et s’identifie au monde sauvage plutôt qu’au monde humain dont elle ignore presque tout. Les conséquences d’une robe à acheter, d’une tante imbuvable, rigide et inhospitalière, jettent l’innocente Hazel sur la grande route, au sortir de la ville, alors que la neige vient glacer son retour vers le Boqueteau. Là, passe Jack Reddin, hobereau du manoir d’Undern, qui lui offre l’hospitalité doublée rapidement par l’envie d’en faire sa maîtresse. Il faut s’arrêter un moment sur la sinistre description que l’auteure confère à ce manoir auquel elle donne une âme féroce auréolée d’une atmosphère angoissante et brutale. Même la végétation alentour écrase les lieux et se fait menaçante, accablante. Magistrale représentation ! Ici y vivent donc Reddin et son vieux valet Vessins, personnage insolite qu’il vous faut absolument découvrir tellement il est croqué avec originalité et brio ! D’une naïveté confondante, ignorante des autres et d’elle-même, la candide Hazel sera confrontée aux désirs de possession de deux hommes alors que, d’une franchise puérile et loin d’avoir froid aux yeux dans ses propos, elle tente de se faire entendre en répliquant « Les gens disent toujours que je suis à eux. J’aimerais mieux être à moi. » Refusant l’appartenance à quelqu’un, elle sera apeurée et en même temps fascinée et troublée par Reddin, chasseur cruel mais dont la rudesse et la virilité éveillent une attirance qu’elle ne comprend pas. Quant au pasteur Marston, il voit en Hazel la pureté qu’il veut protéger mais sans partager non plus l’intense passion d’Hazel pour la liberté, la nature et la fragilité des animaux confrontés à la barbarie des hommes. Par La Renarde, Mary Webb se fait l’écho de l’absurdité et de la férocité des hommes à vouloir posséder la femme sans jamais s’interroger sur les propres désirs de l’être convoité. L’un incarne la cruauté, l’égoïsme, l’instinct de chasseur et le caractère destructeur de la société humaine. L’autre, protecteur idéaliste, ébloui par cette créature si vivante et sauvage qu’il désire apprivoiser, ne sait pas non plus répondre aux volontés de la jeune femme. Un autre antagonisme progresse aussi chez Hazel, celui du rejet de devenir une femme en même temps que l’envie naturelle d’être admirée et désirée. La romancière saisit admirablement la nature et verse dans ses phrases toute la vivacité de la flore et tous les mouvements et chants des différents oiseaux qui la traversent dans la frénésie de leurs vols. Elle nous en offre tantôt une peinture lumineuse, tantôt la dote d’une impression lugubre où un sombre destin semble s’y tapir. Dans ces bois gallois, la beauté de la nature et la chasse se confrontent. Relativement inclassable, perçu comme un cri déchirant face à l’oppression des faibles, on entre dans cette lecture en ignorant si l’on évolue dans un conte cruel et tragique ou un roman dénonciateur. La nature et la marginalité se heurtent aux hommes excessivement possessifs et aveugles. Victimes de la société humaine, Hazel, Foxy et sa petite ménagerie d’estropiés ne peuvent laisser insensibles. Sous les prémices du printemps, dans la campagne galloise, les mélèzes et les bouleaux argentés du Boqueteau posent leurs empreintes sur les premières lignes. Y courent la robe fauve d’une jeune renarde et sa toute jeune maîtresse, Hazel, dont la chevelure flamboie du même ton que celle du pelage de Foxy. Elles se dirigent vers une minuscule cabane d’où s’échappent de douces notes tirées d’une harpe dorée. Dans cette cabane, Hazel vit en sauvageonne avec son père et n’a jamais reçu ni éducation, ni amour de la part de ses parents. À sa mort, sa mère lui a laissé un vieux livre gribouillé de sortilèges et superstitions et Hazel en a fait sa bible, ne distinguant plus le réel des légendes perpétrées dont celle de la meute de la Mort qui la panique. Car la jeune fille a un profond dégoût de la chasse et se porte au secours des pauvres bêtes prises au piège. Elle se dit et se veut libre et s’identifie au monde sauvage plutôt qu’au monde humain dont elle ignore presque tout. Les conséquences d’une robe à acheter, d’une tante imbuvable, rigide et inhospitalière, jettent l’innocente Hazel sur la grande route, au sortir de la ville, alors...
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  • ElBaathory 12/04/2022
    Je ne sais plus exactement comment je suis tombé sur cette œuvre mais je me rappelle que celle-ci m’a très vite attiré grâce à son titre et sa couverture qui m’ont laissé présager la rencontre d’une héroïne quelque peu malicieuse voir espiègle, à l’image de celle du renard. Et alors que le ton de cette œuvre se dévoile bien loin d’être enjoué, j’avoue avoir pris un immense plaisir à faire la connaissance d’une héroïne touchante, rêvant seulement de liberté et d’indépendance. Il faut dire que la relation qu’entretient Hazel, jeune païenne orpheline de mère avec sa renarde apprivoisée, Narde m’a fortement touché grâce à sa puissante dimension métaphorique. Cette dernière a fait écho en moi d’une vive manière et j’ai adoré que celle-ci se dessine l’une des principale source de la soif du grand air et de l’amour pour la nature de notre héroïne. J’ai aussi eu l’impression que la Narde se démontrait être une certaine prolongation de la personnalité d’Hazel et que cela apportait une dimension mystique et contemplative, séduisantes et fortes agréables à découvrir. D’autant plus que Mary Webb fait le choix de placer son action dans l’Angleterre rurale d’antan et cette exode au sein de cette luxurieuse et abondante campagne m’a offert de douces et chaleureuses images. L’auteure ne cesse de dessiner et sublimer la nature et dresse une merveilleuse ode à la nature et sa toute puissance. Chaque mot, chaque métaphore sont choisis avec soin et lui permettent d’évoquer avec respect les terres qui entourent l’être humain depuis la nuit des temps. Il y avait bien longtemps qu’une plume ne m’avait pas autant embarqué dans un univers aussi tangible et onirique à la fois. Pourtant, il faut bien admettre que les premiers chapitres ont eu quelques difficultés à me convaincre tant le style de Mary Webb se veut d’une ambition folle et d’une réelle exigence. Cependant, derrière ses apparences alambiquées et son style enlevé s’est révélée une véritable poésie offrant à La Renarde une dimension émotionnelle poignante et émouvante. Avec finesse et sensibilité, l’auteure peint une douce chronique des mœurs sociales de l’époque et conte avec charme et intérêt une intrigue aux allures dramatiques rappelant les sombres récits des plus grands tels que Thomas Hardy. Ainsi, j’ai adoré voguer auprès de notre jeune sauvageonne qui fera bien tourner des têtes sur son passage. Sa fierté et son indépendance font son éloquence et ne cesseront de briller. S’en suivront alors un envoûtant et profond bal des cœurs entre Hazel et ses nouveaux prétendants que tout oppose à la nature dont son cœur semble à jamais lié. Cependant et bien que j’ai apprécié cette dramatique et romantique aspect, j’avoue que j’ai trouvé le résultat parfois bien trop cadrer. Ainsi les deux amants se dévoilent bon pour l’un et mauvais pour l’autre et j’aurais apprécier retrouver davantage de nuances dans leur construction. Néanmoins, aucun des nombreux protagonistes dévoilés ne manque de profondeur et permette à Mary Webb d’offrir et une juste et caustique critique de la société à la finalité des plus mélancolique. Avec sa plume exigeante mais néanmoins poétique et mélancolique à souhait, Mary Webb nous conte le destin d’une jeune femme farouche que bien des hommes tenteront d’apprivoiser et qui devront rivaliser face à l’appel de la nature, faisant de ce roman un véritable hommage à la beauté de cette dernière. J’ai été plus que sensible à cette poignante dimension qui m’aura fait voyager dans de chaleureux paysages. Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Blossom Spring Challenge – 2022 : Menu Escapade printanière – Catégorie L’éveil de la nature. Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Challenge Cottagecore – 2022 : Menu Promenons-nous dans les bois.Je ne sais plus exactement comment je suis tombé sur cette œuvre mais je me rappelle que celle-ci m’a très vite attiré grâce à son titre et sa couverture qui m’ont laissé présager la rencontre d’une héroïne quelque peu malicieuse voir espiègle, à l’image de celle du renard. Et alors que le ton de cette œuvre se dévoile bien loin d’être enjoué, j’avoue avoir pris un immense plaisir à faire la connaissance d’une héroïne touchante, rêvant seulement de liberté et d’indépendance. Il faut dire que la relation qu’entretient Hazel, jeune païenne orpheline de mère avec sa renarde apprivoisée, Narde m’a fortement touché grâce à sa puissante dimension métaphorique. Cette dernière a fait écho en moi d’une vive manière et j’ai adoré que celle-ci se dessine l’une des principale source de la soif du grand air et de l’amour pour la nature de notre héroïne. J’ai aussi eu l’impression que la Narde se démontrait être une certaine prolongation de la personnalité d’Hazel et que cela apportait une dimension mystique et contemplative, séduisantes et fortes agréables à découvrir. D’autant plus que Mary Webb fait le choix de placer son action dans l’Angleterre rurale d’antan et cette exode au sein de cette luxurieuse...
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  • Denis_76 11/07/2021
    Ce livre est un cri contre les puissants-méchants, symbolisés ici par Reddin et la classe bien-pensante des petits bourgs de campagne. . Ce roman de 1917 de Mary Webb est un peu dans l'atmosphère de "Orgueil et préjugés" : Campagne anglaise (galloise, plus précisément ) ; et des personnages bien campés ! il ya d'abord Hazel (petite noisette), qui est une sorte de Fée Clochette avec l'aspect physique de "Rebelle" : son coeur est dans les bois, en communion avec la forêt, les esprits de la forêt ; elle protège et ramène les plus faibles des animaux, dont Narde, la petite renarde. Mais ses tripes ne sont pas insensibles à l'appel de l'homme viril, dont, innocente créature, elle ignore les dangers à le fréquenter. Il y a Abel, le père, à moitié ermite, qui vit de la fabrique de cercueils, de couronnes, et d'apiculture. Il y a ensuite Reddin, le viril esquire, châtelain qui vit comme au moyen-âge, de ses terres, de chasse ... et de droit de cuissage ! Il y a ensuite Edward Marston, le pasteur, qui a un coup de foudre en voyant Hazel chanter et danser au son de la harpe d'Abel. Puis il y a toute la bonne société campagnarde des gens qui jugent sans connaître les tenants et les aboutissants des choses. . Les personnages étant en place, on peut imaginer ce qui va se passer dans cette histoire fraîche mais peut-être dramatique, qui me fait aussi penser à "Rox et Rouky" : -- le coeur d'Hazel va à Narde ; -- les tripes d'Hazel vont aux bras puissants du viril mais brutal Reddin ; -- l'âme d'Hazel s'élève dans la protection du doux Edward qui l'aime plus que tout. . Hazel outragée ! Hazel brisée ! Hazel martyrisée ! ...sera-t-elle libérée de toutes les pressions qui s'abattent sur elle ? . Le rythme lent, avec un style nature writing au début, s'accélère progressivement jusqu'à une apothéose finale... . Pour parler de mon identification avec ce livre, ...comme Edward, je me suis fait "avoir" par l'aspect physique ; Comme Edward qui a "flashé" sur Hazel, belle rousse sauvageonne en communion avec la nature et les faibles,... ... j'ai, dans le temps, flashé sur W, belle noire fine aux cheveux de jais, sauvageonne aussi ; L'amour-passion a duré 5 ans et aurait très bien pu mal se terminer... Ce livre est un cri contre les puissants-méchants, symbolisés ici par Reddin et la classe bien-pensante des petits bourgs de campagne. . Ce roman de 1917 de Mary Webb est un peu dans l'atmosphère de "Orgueil et préjugés" : Campagne anglaise (galloise, plus précisément ) ; et des personnages bien campés ! il ya d'abord Hazel (petite noisette), qui est une sorte de Fée Clochette avec l'aspect physique de "Rebelle" : son coeur est dans les bois, en communion avec la forêt, les esprits de la forêt ; elle protège et ramène les plus faibles des animaux, dont Narde, la petite renarde. Mais ses tripes ne sont pas insensibles à l'appel de l'homme viril, dont, innocente créature, elle ignore les dangers à le fréquenter. Il y a Abel, le père, à moitié ermite, qui vit de la fabrique de cercueils, de couronnes, et d'apiculture. Il y a ensuite Reddin, le viril esquire, châtelain qui vit comme au moyen-âge, de ses terres, de chasse ... et de droit de cuissage ! Il y a ensuite Edward Marston, le pasteur, qui a un coup de foudre en voyant Hazel chanter et danser au son de la harpe d'Abel. Puis il y a toute la bonne société campagnarde des gens qui...
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  • cascasimir 14/08/2019
    Taïaut, Taïaut, Taïaut ! "Il en sortait de tous les coins du bois, et leurs silhouettes écarlates faisaient des entailles sanglantes dans les grandes ombres impénétrables " Au milieu de la nuit, Narde la renarde s'éveilla et poussa un faible jappement. Un cauchemar! Comme une mère auprès de son enfant, Hazel sortit rassurer Narde, les pieds nus, "dans le dur clair de lune". Elle prit la renarde, dans ses bras. Le vent dans le Boqueteau qui gémissait, des formes sombres bougeaient dans les arbres. Hazel murmura: -La Meute de la Mort. Je vois quelque chose de noir, y sont en chasse. Murmura la jeune fille. Elle ressemblait tant à Narde, avec sa chevelure rousse, qu'elles tremblèrent ensemble et en même temps. "Le visage en feu, les yeux déments et la bouche grande ouverte, ils évoquaient une troupe de diables sortis des enfers pour ravager la terre." La Terre... Une brume pourpre annonçait les bourgeons, le printemps allait comme un oiseau à peine duveté, sautillant dans le petit bois de bouleaux argentés et de mélèzes. Hazel la sauvageonne s'y promenait en liberté, avec sa renarde. La jeune fille avait les yeux de sa mère, d'étranges yeux fauves, limpides comme l'eau. Ils ressemblaient à ceux de la renarde. Hazel cueillait des fleurs et s'allongeait sur l'herbe tandis que Narde veillait sur elle. "La lumière du soleil, les douces brises, les couleurs vives...Et le ciel accueillant où l'on souhaite s'envoler" Mais depuis sa rencontre avec Reddin le chasseur, puis le pasteur Marston... Hazel semble pourchassée, comme un bel animal, que l'homme voudrait mettre en cage... Hazel, sauvage et indomptée, personnifie toutes les indignations de Mary Webb, contre la sottise et les préjugés, et ses répugnances pour la bassesse et la brutalité! Le roman fut souvent comparé à celui de Thomas Hardy: "Tess d'Urberville". Jennifer Jones incarna une Hazel fougueuse et troublante dans le film de Michael Powell et de son mari David O. Selznick, ( Gone to Earth), ou "La renarde"en 1950. Un film romanesque dans la lignée des "Hauts de Hurlevent". Taïaut, Taïaut, Taïaut ! "Il en sortait de tous les coins du bois, et leurs silhouettes écarlates faisaient des entailles sanglantes dans les grandes ombres impénétrables " Au milieu de la nuit, Narde la renarde s'éveilla et poussa un faible jappement. Un cauchemar! Comme une mère auprès de son enfant, Hazel sortit rassurer Narde, les pieds nus, "dans le dur clair de lune". Elle prit la renarde, dans ses bras. Le vent dans le Boqueteau qui gémissait, des formes sombres bougeaient dans les arbres. Hazel murmura: -La Meute de la Mort. Je vois quelque chose de noir, y sont en chasse. Murmura la jeune fille. Elle ressemblait tant à Narde, avec sa chevelure rousse, qu'elles tremblèrent ensemble et en même temps. "Le visage en feu, les yeux déments et la bouche grande ouverte, ils évoquaient une troupe de diables sortis des enfers pour ravager la terre." La Terre... Une brume pourpre annonçait les bourgeons, le printemps allait comme un oiseau à peine duveté, sautillant dans le petit bois de bouleaux argentés et de mélèzes. Hazel la sauvageonne s'y promenait en liberté, avec sa renarde. La jeune fille avait les yeux de sa mère, d'étranges yeux fauves, limpides comme l'eau. Ils ressemblaient à ceux de la renarde. Hazel cueillait des fleurs et...
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  • Steph_K 20/01/2019
    Publié en 1917. Hazel est une jeune fille sauvage et libre, écartelée entre l’amour d’un gentil et sage pasteur et le désir d’un châtelain mystérieux et viril au cœur d’une campagne anglaise luxuriante. Il y a un mélange de Jane Austen et des sœurs Brontë dans ce roman panthéiste et mystique, aux thèmes et réflexions parfois un peu datés, mais qui charme par la beauté de ses descriptions visuelles et lyriques et la sincérité brute de ses personnages.
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