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Le crépuscule d'un monde
Date de parution : 22/08/2013
Éditeurs :
Plon

Le crépuscule d'un monde

Date de parution : 22/08/2013

A travers l’histoire de David Martin, un roman qui met en scène les derniers jours de la classe ouvrière.

Fils d’un ouvrier tué lors des occupations d’usine de Mai 1968, David Martin a grandi sur les vestiges d’un monde qu’il voit disparaître peu à peu, effacé par la mondialisation...

Fils d’un ouvrier tué lors des occupations d’usine de Mai 1968, David Martin a grandi sur les vestiges d’un monde qu’il voit disparaître peu à peu, effacé par la mondialisation et la désindustrialisation. Un monde avec sa culture, son histoire, ses mythes et ses figures. Il y a les partisans...

Fils d’un ouvrier tué lors des occupations d’usine de Mai 1968, David Martin a grandi sur les vestiges d’un monde qu’il voit disparaître peu à peu, effacé par la mondialisation et la désindustrialisation. Un monde avec sa culture, son histoire, ses mythes et ses figures. Il y a les partisans du collectif, comme son oncle syndicaliste : de tous les combats, il voudrait voir renaître l’esprit de 1936 mais n’a jamais eu autant de peine à boucler ses fins de mois. Ceux qui ont voulu échapper à l’usine, comme son grand-père, le vieil André : devenu artisan, il s’use toujours autant au travail. Et ceux comme David qui rêvent d’autre chose : taraudé par le fantôme d’un père dont la mort n’aura servi à rien, témoin des déceptions de l’après-1981, il voudrait goûter à l’argent facile, partir loin de chez lui. Saura-t-il échapper aux illusions de l’époque et construire avec celle qu’il aime une vie digne, dans la fidélité aux siens ?

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EAN : 9782259222105
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259222105
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CarolineDBruihier 17/11/2013
    Le crépuscule d'un monde est avant tout une épopée familiale. Plusieurs générations se côtoient sans réellement se comprendre. On suit le parcours du jeune David Martin – dont le père fut tué en mai 68 – un adolescent un peu perdu au sein d'un monde qu'il comprend à peine. Même si il aime son grand-père, il se demande comment fait celui-ci pour continuer à effectuer son travail, si pénible, d'artisan, pour si peu d'argent. De même, si il a beaucoup de respect pour son oncle, ouvrier à la chaine et militant syndical, il ne se voit pas avoir la même vie. Car lui rêve d'autre chose, d'une vie meilleure, en dehors de sa ville si grise. À travers le parcours de David et de sa famille, c'est l'évolution qu'a connu la France en une quarantaine d'années qui est brossée en filigrane : la mondialisation ayant provoqué la désindustrialisation progressive de la France, l'augmentation perpétuelle du chômage, nouveau fléau social qui désunie les ouvriers entre eux et fait éclater les familles etc. Un livre très intéressant et plutôt accessible, avec toutefois quelques passages qui trainent en longueur, qui permet d'entrer en douceur dans les questions politiques. Un ouvrage qui m'a fait penser à celui d'Aurélie Filipetti sur Les derniers jours de la classe ouvrière, qui dressait également avec un brin de nostalgie une époque révolue, où les choses et les valeurs simples dominaient et où le culte de l'argent facile n'avait pas encore lieu. Un petit rappel tout de même: si il est de bon ton d'enterrer la classe ouvrière il faut quand même ne pas oublier que les ouvriers représentent encore aujourd'hui plus de 20% des actifs occupés. Par ailleurs, des conflits sociaux comme les Continental de Clairoix ou ceux de Goodyear à Amiens nous montrent que les luttes sociales existent toujours et que la solidarité est loin d'être morte. Le crépuscule d'un monde est avant tout une épopée familiale. Plusieurs générations se côtoient sans réellement se comprendre. On suit le parcours du jeune David Martin – dont le père fut tué en mai 68 – un adolescent un peu perdu au sein d'un monde qu'il comprend à peine. Même si il aime son grand-père, il se demande comment fait celui-ci pour continuer à effectuer son travail, si pénible, d'artisan, pour si peu d'argent. De même, si il a beaucoup de respect pour son oncle, ouvrier à la chaine et militant syndical, il ne se voit pas avoir la même vie. Car lui rêve d'autre chose, d'une vie meilleure, en dehors de sa ville si grise. À travers le parcours de David et de sa famille, c'est l'évolution qu'a connu la France en une quarantaine d'années qui est brossée en filigrane : la mondialisation ayant provoqué la désindustrialisation progressive de la France, l'augmentation perpétuelle du chômage, nouveau fléau social qui désunie les ouvriers entre eux et fait éclater les familles etc. Un livre très intéressant et plutôt accessible, avec toutefois quelques passages qui trainent en longueur, qui permet d'entrer en douceur dans les questions politiques. Un ouvrage qui m'a fait penser...
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  • lalydo 08/11/2013
    En nous racontant cette épopée familiale sur fond de milieu ouvrier sur une période de 20 ans, de mai 68 à la seconde élection de François Mitterrand, Yves Turbergue nous fait un constat assez cru sur la situation de ces hommes et ces femmes qui se sont battus et se battent encore pour sauver leur peau et leur emploi. Cette histoire relate les difficultés du monde ouvrier à sortir la tête de l'eau, quand l'argent et les profits régissent tout et tous, sans se soucier des travailleurs. En lisant ces pages, je me suis retrouvée plongée de plein fouet dans l'actualité. Ce livre est un constat mais un constat toujours bien présent et réel, dont la lecture prend une dimension très forte. A travers les personnages, dont les parcours sont tous différents, on découvre la lutte syndicale, l'artisanat, l’argent facile par des combines plus que douteuses... chacun avec ses combats, ses croyances, ses doutes et ses peurs. L'auteur dresse un portrait vrai et profond et surtout humain de l'injustement qualifiée "France d'en bas", notamment par le personnage David, orphelin de 68 qui se cherche perpétuellement dans ce monde du travail qu'il ne comprend pas. Aussi intéressant que soit le sujet, et on sent Yves Turbergue très impliqué, il m'a parfois été très difficile de me retrouver dans les discours syndicalistes et politiques très lourds et qui, bien qu'ils soient constructifs, ne font pas vraiment avancer l'histoire. Histoire qui peine et tourne en rond à de nombreuses reprises, me laissant parfois un peu lassée et démotivée. Pour autant Le crépuscule d'un monde mérite que l'on s'y intéresse, ne serait-ce que pour le portrait sociologique d'une époque et d'un milieu dont on n'entend pas si souvent la voix... J’ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique organisée par Babelio, que je remercie chaleureusement pour cette lecture, ainsi que les Editions Plon!En nous racontant cette épopée familiale sur fond de milieu ouvrier sur une période de 20 ans, de mai 68 à la seconde élection de François Mitterrand, Yves Turbergue nous fait un constat assez cru sur la situation de ces hommes et ces femmes qui se sont battus et se battent encore pour sauver leur peau et leur emploi. Cette histoire relate les difficultés du monde ouvrier à sortir la tête de l'eau, quand l'argent et les profits régissent tout et tous, sans se soucier des travailleurs. En lisant ces pages, je me suis retrouvée plongée de plein fouet dans l'actualité. Ce livre est un constat mais un constat toujours bien présent et réel, dont la lecture prend une dimension très forte. A travers les personnages, dont les parcours sont tous différents, on découvre la lutte syndicale, l'artisanat, l’argent facile par des combines plus que douteuses... chacun avec ses combats, ses croyances, ses doutes et ses peurs. L'auteur dresse un portrait vrai et profond et surtout humain de l'injustement qualifiée "France d'en bas", notamment par le personnage David, orphelin de 68 qui se cherche perpétuellement dans ce monde du travail qu'il ne comprend pas. Aussi intéressant que soit le sujet, et on sent...
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  • Choupinette8 22/10/2013
    La famille Martin, plusieures générations imbriquées dans ce roman et David le petit dernier, en quête d une identité qui n a jamais " digérer" la mort de son père, abattu par un CRS lors des manifestations de mai 68. Nous suivons dans ce livre les aventures de cette famille attachante et compliquée. Je n aurais jamais lu ce livre si je ne connaissais pas Yves Turbergue personnellement, le roman ne se situe pas dans le registre de mes lectures habituelles. Je me suis donc lancée dans le lecture de ce roman avec un peu de difficultés, car je suis trop jeune pour vraiment tout saisir du monde de mai 68, de Mitterrand et de la classe ouvrière de cette époque la. J ai finalement apprécié cet ouvrage car même si mai 68 est loin pour moi, je reconnais bien dans le personnage de David, beaucoup d ado de maintenant, et la déshumanisation de certains métiers. Belle leçon de culture et d histoire.
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