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Le Sel de tous les oublis
Date de parution : 20/08/2020
Éditeurs :
Julliard
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Le Sel de tous les oublis

Date de parution : 20/08/2020
Rentrée littéraire 2020.

Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de...

Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l’errance,...

Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l’errance, quitte tout pour partir sur les chemins. Des rencontres providentielles jalonnent sa route : nain en quête d’affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d’esprit le renvoient constamment aux rédemptions en lesquelles il refuse de croire. Jusqu’au jour où il est rattrapé par ses vieux démons.
À travers les pérégrinations d’un antihéros mélancolique, flanqué d’une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtuses.

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EAN : 9782260054580
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
Julliard
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DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • essences_litteraires 21/08/2023
    Au commencement… Adem est instituteur dans l’Algérie des années 60. Sa vie s’écroule lorsque son épouse ose le quitter. Pour absorber le choc, Adem s’en va errer à travers l’Algérie. Egocentré, misanthrope et noyé par l’alcool, il ne peut supporter les rencontres moralisatrices qui jalonnent son chemin. Jusqu’au jour où son cœur croise Hadda, fidèle épouse d’un fermier infirme en conflit avec un tyrannique commissaire politique. Un climat d’ignorance et d’injustice dans lequel les démons d’Adem devront trouver place… Ce que j’en retiens... Une histoire relativement originale et prenante, grâce à des personnages atypiques et une diversité de situations insoupçonnées qui dynamisent l’aventure. En fil rouge, l’attitude et le cheminement d’Adem illustrent une ingérable frustration face à la lucidité que nous ne maîtrisons finalement rien ni personne. Le contexte historique et géographique de l’histoire renforce la profondeur de ce questionnement entre le bien et le mal, l’acceptation et la violence, l’érudition et l’ignorance. Une citation soulignée... « Le guerrier n'est pas celui qui part à l'assaut, un sabre à la main, haj Menouar. Le guerrier, le vrai, est celui qui met ses pas dans la marche de son temps, un livre sous le bras. Car l'ennemi implacable, l'ennemi de toujours, l'ennemi commun est l'ignorance ».
  • Cecebouquine 25/07/2023
    Imaginez-vous vivre dans les années 60 en Algérie. Votre femme vous annonce qu’elle vous quitte. Et tout se dérobe sous vos pieds. C’est que vit notre héros Adem. L’auteur, encore une fois, avec sa plume si singulière nous embarque dans la déchéance d’un personnage antipathique… D’errance en rencontres en passant par de mauvaises décisions…nous assisterons au côté obscur de l’homme lorsqu’il pense ne plus rien avoir à perdre. Si ce roman n’est pas mon préféré de l’auteur, il n’en reste pas moins un très bon moment de lecture !!
  • zabeth55 04/05/2023
    Un beau matin, Dalal, la femme d'Adem fait ses valises et quitte son mari. Il quitte alors son poste d'instituteur et sillonne le pays, tel un mendiant, dormant où il peut, s'adonnant à la boisson. Il fera diverses rencontres qu'il préférerait ignorer, se révélant parfaitement misanthrope. C'est une sorte de conte moderne que nous offre l'auteur. Comme toujours, l'écriture est belle et précise. Si Adem n'est pas spécialement sympathique il fait de belles rencontres, et de moins belles aussi. Cette histoire nous plonge dans l'Algérie de l'après colonisation, une période trouble et corrompue où les traditions se mêlent à une difficile tentative de modernité.
  • ValentinMo 13/03/2023
    Le titre poétique du livre « Le sel de tous les oublis » renvoie à un vieux poème qui fait la promotion de la fuite en avant : « Ne t’arrête surtout pas/ Et confie ce que tu cherches/ À la foulée de tes pas ». Le sel de l’oubli évoquant ce qui reste des larmes quand on a beaucoup pleuré : « marche sur le sel de tous les oublis ». Cette marche sans argent, sans désir de se sociabiliser, c’est précisément ce que va entamer Adam, le protagoniste principal du roman. Chaque nuit précédée de soirées arrosées est une occasion pour lui de descendre un peu plus dans l’échelle sociale… mais cela va lui permettre surtout de vivre des expériences fortes, jusqu’à un passage à la section des fous de l’hôpital de Blida. Adem Naït-Gacem, un instituteur algérien, voit sa vie s’effondrer lorsque sa femme le quitte. Incapable de se relever de cette perte qu’il n’avait pas vue venir, sans aucune attache, il est désespéré. Il abandonne du jour au lendemain son poste d’enseignant et se lance sur les chemins comme un vagabond et rejoint les autres naufragés de la vie qu’il rencontre. Le lecteur accroche dès les premières pages,... Le titre poétique du livre « Le sel de tous les oublis » renvoie à un vieux poème qui fait la promotion de la fuite en avant : « Ne t’arrête surtout pas/ Et confie ce que tu cherches/ À la foulée de tes pas ». Le sel de l’oubli évoquant ce qui reste des larmes quand on a beaucoup pleuré : « marche sur le sel de tous les oublis ». Cette marche sans argent, sans désir de se sociabiliser, c’est précisément ce que va entamer Adam, le protagoniste principal du roman. Chaque nuit précédée de soirées arrosées est une occasion pour lui de descendre un peu plus dans l’échelle sociale… mais cela va lui permettre surtout de vivre des expériences fortes, jusqu’à un passage à la section des fous de l’hôpital de Blida. Adem Naït-Gacem, un instituteur algérien, voit sa vie s’effondrer lorsque sa femme le quitte. Incapable de se relever de cette perte qu’il n’avait pas vue venir, sans aucune attache, il est désespéré. Il abandonne du jour au lendemain son poste d’enseignant et se lance sur les chemins comme un vagabond et rejoint les autres naufragés de la vie qu’il rencontre. Le lecteur accroche dès les premières pages, intrigué par le personnage d'Adem qui décide de quitter une vie confortable pour une vie d'aventure sans aucun point de chute, ni objectif sauf celui d'oublier sa vie conjugale et sa vie d'enseignant. Depuis le départ de son épouse, le chaos s’est installé dans son esprit et essaye de comprendre – bien malgré lui - le désir de sa femme de vivre une autre vie, d'être tombée amoureuse d'un autre que lui, d'être libre de faire ce qui lui plaît, de partir. La douleur de l'abandon est si profonde qu'Adem fui et se transforme en vagabond. S'ensuit une vie d'errance tout en recherchant la solitude, fuyant toutes mains tendues. Sa route tortueuse est jalonnée de personnages abimés par la vie et pourtant bienveillants. En s’éloignant de la ville, l’errant retrouve peu à peu le bon sens. Quelques marginaux rencontrés parviennent – non sans peine – à établir une relation avec lui fondée sur la discussion et l’échange. Les dialogues sont donc omniprésents dans la narration. Sa rencontre la plus marquante - tout du moins pour le lecteur - est assurément celle avec le personnage de Mika, un nain au physique disgracieux, mais qui par sa force de caractère et sa générosité envers Adem, joue le rôle d'un ange gardien, d'un sauveur, d'un bienfaiteur dans un monde de vilenie, de méchanceté, de trahison et de roublardise. Enfant rejeté par son père dès sa naissance, puis par sa mère, à cause de sa laideur et de son nanisme, il ne sombre pas dans la revanche et ne se lamente pas sur son sort. Il aime la nature, les gens. La bonté même. En croisant la route de la vie cabossée d'Adem, il devient son protecteur jusqu'à la fin du récit, fort en émotions. À travers ce duo insolite, Yasmina Khadra imagine un Don Quichotte et un Pablo Sanchez des temps modernes. Deux personnages emblématiques qui errent à travers les campagnes d'une Algérie qui vient de se libérer du colonialisme. L'histoire se déroule en effet dans une période que l’écrivain franco-algérien n'avait pas explorée littérairement jusque-là ; celle d'une Algérie nouvellement indépendante. Le récit se déroule en 1963, une année charnière, entre deux mondes, celui de la colonisation et celui de l'indépendance. Même si cette période historique n'est pas le sujet premier du roman, le romancier intègre de manière subtile des faits spécifiques à cette époque (avec notamment la rencontre du couple de Hadda et Mekki). Une fiction habilement menée, oscillant entre le roman d’aventures et le conte philosophique. Sublimée par une plume empreinte de poésie – comme toujours avec Yasmina Khadra - la trame psychologique se densifie tout au long du roman et les pensées les plus intimes alimentent une intrigue riche en références historiques et philosophiques.
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  • JulieGorsky 31/01/2023
    Direction l’Algérie des années 60 pour découvrir Le Sel de tous les oublis de Yasmina Khadra paru aux éditions Julliard en 2020. Un roman rempli de poésie traitant de la descente aux enfers d’un homme brisé. Le livre s’ouvre sur une rupture. Dalal annonce à son mari Adem qu’elle le quitte pour un autre. Bafoué, humilié et désarmé, Adem se retrouve seul avec lui-même. Professeur des écoles, il quitte tout et prend le premier bus pour Blida, ville au sud-ouest d’Alger. Débute alors l’aventure d’Adem le vagabond. Quelle surprise ! Yasmina Khadra nous offre un livre d’une beauté et d’une tristesse sans nom. J’ai été frappée dans un premier temps par la plume et l’écriture de l’auteur et dans un second temps par la tournure que prend le livre. Sous fond d’indépendance de l’Algérie, Yasmina Khadra nous livre l’errance d’un homme abattu. Le personnage d’Adem est antipathique dès les premières pages et pourtant, on s’accroche à son histoire et à son courage. Il est pourvu d’une dualité qui nous fait l’aimer ou le détester d’une situation à l’autre. Il est seul, même quand il est entouré. Il n’est plus que l’ombre de lui-même et Yasmina Khadra nous livre avec réalisme et authenticité... Direction l’Algérie des années 60 pour découvrir Le Sel de tous les oublis de Yasmina Khadra paru aux éditions Julliard en 2020. Un roman rempli de poésie traitant de la descente aux enfers d’un homme brisé. Le livre s’ouvre sur une rupture. Dalal annonce à son mari Adem qu’elle le quitte pour un autre. Bafoué, humilié et désarmé, Adem se retrouve seul avec lui-même. Professeur des écoles, il quitte tout et prend le premier bus pour Blida, ville au sud-ouest d’Alger. Débute alors l’aventure d’Adem le vagabond. Quelle surprise ! Yasmina Khadra nous offre un livre d’une beauté et d’une tristesse sans nom. J’ai été frappée dans un premier temps par la plume et l’écriture de l’auteur et dans un second temps par la tournure que prend le livre. Sous fond d’indépendance de l’Algérie, Yasmina Khadra nous livre l’errance d’un homme abattu. Le personnage d’Adem est antipathique dès les premières pages et pourtant, on s’accroche à son histoire et à son courage. Il est pourvu d’une dualité qui nous fait l’aimer ou le détester d’une situation à l’autre. Il est seul, même quand il est entouré. Il n’est plus que l’ombre de lui-même et Yasmina Khadra nous livre avec réalisme et authenticité la chute de cet homme. À l’aube de la fin de la guerre, Yasmina Khadra nous parle de la condition féminine, des ravages de la guerre sur le pays et sur les Hommes, de corruption, de politique. Avec une certaine aisance, il nous dresse le portrait d’une Algérie à sang qui tente de cicatriser ses plaies et celles des habitants. Un roman qui livre des réflexions profondes sur le passé et l’émancipation de celui-ci. Le roman jongle entre la réalité et l’imaginaire. J’ai tout aimé, de l’histoire aux personnages. Un vrai coup de cœur. Je suis impatiente de découvrir les autres romans de cet auteur à succès.
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