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Nos âmes seules
Date de parution : 18/08/2015
Éditeurs :
Plon

Nos âmes seules

Date de parution : 18/08/2015
Au 13e étage d’une tour de la Défense, Clément, jeune ambitieux, tombe sur une drôle de fille. Ils nouent une relation inédite, un contrat faustien...
*** RENTRÉE LITTÉRAIRE 2015 ***

Chez Vogal Software, société high-tech perchée au treizième étage de la tour Eole, à la Défense, Clément pilote habilement sa carrière.
Hyper adaptable, hyper connecté, il analyse,...
*** RENTRÉE LITTÉRAIRE 2015 ***

Chez Vogal Software, société high-tech perchée au treizième étage de la tour Eole, à la Défense, Clément pilote habilement sa carrière.
Hyper adaptable, hyper connecté, il analyse, stocke, classe, utilise la moindre inflexion qui finit toujours par trahir ses rivaux. Sa compagne, Myriam, constitue sa meilleure alliée...
*** RENTRÉE LITTÉRAIRE 2015 ***

Chez Vogal Software, société high-tech perchée au treizième étage de la tour Eole, à la Défense, Clément pilote habilement sa carrière.
Hyper adaptable, hyper connecté, il analyse, stocke, classe, utilise la moindre inflexion qui finit toujours par trahir ses rivaux. Sa compagne, Myriam, constitue sa meilleure alliée dans le jeu du pouvoir.
Mais le monde ne perd pas si facilement de son épaisseur. La vie s'impose, complexe, visqueuse. Elle freine ses gestes, envahit ses pensées, lui fait rencontrer Meryl. Sensible, bizarre, abîmée, la jeune femme n’essaie pas de paraître normale. Sa puissance est incalculable.
Entre eux, une relation inédite se noue. Une nouvelle alliance est possible, un contrat faustien.
Clément y perdra-t-il sa liberté ?
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EAN : 9782259243469
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259243469
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

« Luc Blanvillain nous invite au cœur du monde de l'entreprise. Cet univers impitoyable ! Avec une écriture précise, parfois chirurgicale, il analyse avec brio les relations humaines, les jeux de pouvoir, le rapport aux autres mais surtout la puissance et la force d'une rencontre inattendue. L'écriture est très fluide, visuelle, parfois sur le fil du rasoir(...). Dans ce roman Luc Blanvillain démontre que l'on peut vivre dans un monde riche en émotions, relations et que, malgré tout, nos âmes sont seules... » - Nathalie Couderc
Maison de la Presse de Caussade

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cathbri 01/11/2023
    Excellent ouvrage qui donne froid dans le dos. La description du monde de l'entreprise où tout est calculé et où l'humanité est réduite à néant est proposée par un jeune cadre dynamique, prometteur, et manipulé. Les personnages se croisent, sans se voir. Ils acceptent de vivre un quotidien inacceptable. La tension est présente tout au long de l'ouvrage et ce, jusqu'à la dernière ligne. Quel monde ! Plus qu'angoissant.
  • EvlyneLeraut 05/10/2023
    « Nos âmes seules », la capacité littéraire de la prononciation du monde du travail dans sa plus vive démonstration. Judicieux, sociologique, ce roman parfaitement réussi, pointe du doigt là où ça fait mal. Clément est un homme jeune, dont le mimétisme est une force. Intuitif, malin, il travaille à La Défense dans une société high-teck pour l’enseigne Vogal Software. Doué, habile, fin, il n’a pas besoin de jouer des coudes pour prouver ses compétences. Il maîtrise d’emblée les codes. Il déambule dans cet espace moderne, affûté aux diktats financiers, maître des logiciels, à l’aise, visionnaire et intuitif. Il est un atout pour le dirigeant Cherkesly. Il vit avec Myriam, une jeune femme férue de décoration. Un couple conventionnel, sans remous, avec des habitudes de briefing pour aider Clément a évoluer encore plus vite. Ils se racontent. Lui, les évènements, les prouesses d’un quotidien entre baies vitrées, moquette feutrée, les spéculations, les petits travers de cette société emblématique. Ils sont soudés dans leurs confidences. Le travail est une ligne de conduite, leurs paroles et exclamations. Leur spartiate de 25 m² recueille leurs mots, plus rien de compte de plus pour Clément, juste embauché. Lui, dont l’élégance est la bonté. Il ne regarde pas ses collègues comme des adversaires. Mais, il cherche en l’autre cette part manquante à son bien-être. Il n’est pas encore formaté. «Cherkesly préfère que les nouveaux venus ne prennent pas de congés. Louis le lui a confirmé. Myriam comprend, mais elle rêve d’une semaine avec lui, n’importe où. Elle rêve d’une vie avec lui. D’un enfant. Elle ne l’a jamais dit mais il devient de plus en plus difficile der détourner la conversation quand elle sinue vers ces sujets dangereux ». Carriériste, on ressent pourtant, un masque prêt à tomber. Ce qui pourrait faire vaciller les murs porteurs. Il se sait vulnérable, éjectable dans cette bulle où il n’a pas la main. Son collègue « JJ » manque souvent. Sa jeune enfant est souvent malade. Garde alternée. Fragilisé, « JJ » est visé par la hiérarchie. D’autant plus que la nouvelle DRH est le prototype même d’un profil sans état d’âme. Le récit a une belle part de soleil. Une proximité avec les sentiments. Les écueils des vies, ce qu’il faut cacher sous le tapis avant de franchir un bureau lumineux mais glacé. La sensibilité est enfouie, mais c’est sans compter sur le pouvoir de Luc Blanvillain qui observe ses protagonistes, et ouvre les tiroirs frénétiquement d’une histoire plausible. Car oui, Clément quittera Myriam. Il ne veut pas d’enfant et pourtant, sa mélancolie est déjà une nostalgie, mais impalpable encore. Il est d’ombre et de lumière. Ses parents âgés se séparent. « Il suppose donc, sans se le rappeler clairement, que l’enfant qu’il était ne considérait pas l’existence comme allant de soi. Avait-il, comme aujourd’hui, une conscience excessive de la fragilité des choses ? Était-il soucieux ? Probablement ». Il va rencontrer fortuitement la fille de Cherkesly. L’électrochoc des faiblesses, d’un libre-arbitre pour elle, névrosée, gamine et pourtant enjouée. Ils vont ressentir en gémellaire attitude, le pétillant de la spontanéité. Que va-t-il se passer ? Dans cette sphère où les rôles vont s’inverser ? La chute d’Icare ? « Nos âmes seules » est grave, car profondément humain. C’est le halo d’une idiosyncrasie où le pouvoir, le capitalisme, sont les cartes maîtresses. Il y a ces âmes seules, et des phrases belles à couper le souffle. « -Du calme , petit. Je peux être aussi autre chose pour toi. Une magicienne, genre. J’ai des avis sur ta vie, je peux t’offrir un autre regard. Te faire plus de bien que tu ne l’imagines. T’emmener dans des coins où ni toi ni moi ne serions allés sans l’autre. On peut former une équipe pour rien. Tu n’as jamais pris au sérieux l’inutile ». « … Deux personnes suffisent à former un petit troupeau. Le couple offre une grégarité liminaire tout à fait suffisante, plus légère pour les transhumances et non moins rassurante... ». La quête de soi est une épreuve. « Nos âmes seules », la sincérité radicale. Se comprendre et se réconcilier à soi-même. Affronter les coups bas, les duperies, les faux-semblants qui ne sont que des mirages. Ce très beau livre est un levier qui octroie la réponse. Sommes-nous ce que nous sommes ? Également en format poche dans la collection Les Nomades. Au doux prix de 9,60 €. Publié par les majeures Éditions Quidam éditeur. « Nos âmes seules », la capacité littéraire de la prononciation du monde du travail dans sa plus vive démonstration. Judicieux, sociologique, ce roman parfaitement réussi, pointe du doigt là où ça fait mal. Clément est un homme jeune, dont le mimétisme est une force. Intuitif, malin, il travaille à La Défense dans une société high-teck pour l’enseigne Vogal Software. Doué, habile, fin, il n’a pas besoin de jouer des coudes pour prouver ses compétences. Il maîtrise d’emblée les codes. Il déambule dans cet espace moderne, affûté aux diktats financiers, maître des logiciels, à l’aise, visionnaire et intuitif. Il est un atout pour le dirigeant Cherkesly. Il vit avec Myriam, une jeune femme férue de décoration. Un couple conventionnel, sans remous, avec des habitudes de briefing pour aider Clément a évoluer encore plus vite. Ils se racontent. Lui, les évènements, les prouesses d’un quotidien entre baies vitrées, moquette feutrée, les spéculations, les petits travers de cette société emblématique. Ils sont soudés dans leurs confidences. Le travail est une ligne de conduite, leurs paroles et exclamations. Leur spartiate de 25 m² recueille leurs mots, plus rien de compte de plus pour Clément, juste embauché. Lui, dont l’élégance est la bonté. Il ne regarde pas ses collègues...
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  • SROD 26/09/2023
    Clément travaille chez Vogal Software, une startup dynamique dans le quartier de la Défense, où son sens de l'observation et son esprit vif sont très appréciés. Il vit en couple avec Myriam, belle et brillante jeune cadre également, mais dans le domaine des RH. Apparemment un jeune couple ambitieux, moderne, et « à haut potentiel ». Ça, c'est la « maison témoin». Mais Clément, sous des dehors froids et calculateurs, est plus sensible qu'il n'y parait, et une rencontre va faire vaciller tout l'édifice, plus facile qu'il n'en avait l'air. Meryl, la fille du patron, est une jeune femme oisive et psychologiquement fragilisée par la mort de sa mère, chacun va devenir la bouée de sauvetage de l'autre, mais le prix à payer est élevé... Un roman, pas aussi léger qu'il en a l'air, à l'ambiance pesante, où l'anxiété de Clément est communicative, et qui n'est pas sans rappeler Barry Lyndon ou Eugène de Rastignac. Roman très rythmé et prenant mais personnellement je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je les ai plutôt regardés avec un certain malaise comme des rats de laboratoire…
  • SophieLesBasBleus 24/01/2016
    Dans la société high-tech où il est un jeune cadre prometteur, Clément n'envisage les rapports humains qu'au regard des bénéfices que sa carrière peut en tirer. Programmé pour réussir, il agit et réagit en parfaite machine à gagner : calculer, analyser, anticiper, contrôler sa vie professionnelle comme sa vie amoureuse avec Myriam, sa compagne. La rencontre imprévue avec l'énigmatique Meryl vient gripper ce mécanisme en y insérant l'infime grain de sable de la spontanéité. La folie de la jeune fille dévie le parcours millimétré de Clément, de manière presque imperceptible tout d'abord jusqu'au chaos intégral. L'étrange relation qui se noue entre eux dérègle l'agencement high-tech, et aussi glacé que le papier des magazines dont Myriam s'inspire pour décorer leur appartement, d'une existence donnée (vendue ?) pour idéale. Luc Blanvillain inscrit son récit dans un présent générateur d'angoisse et traduit finement la soudaine perméabilité de Clément aux autres et aux accrocs de la vie, sans émousser l'opacité du cheminement de son personnage. La focalisation fréquente sur les réflexions et les actes de Clément donne une sensation de vie intérieure isolée, empêchée en quelque sorte. De même que le titre du roman semble être en suspens, en attente, les personnages paraissent soumis à une sorte de sursis, alourdis par d'indéfinissables menaces. Un roman exigeant plein de sinuosités qui résistent, qui questionnent, qui stimulent et qui donnent un reflet assez inquiétant du monde contemporain. Dans la société high-tech où il est un jeune cadre prometteur, Clément n'envisage les rapports humains qu'au regard des bénéfices que sa carrière peut en tirer. Programmé pour réussir, il agit et réagit en parfaite machine à gagner : calculer, analyser, anticiper, contrôler sa vie professionnelle comme sa vie amoureuse avec Myriam, sa compagne. La rencontre imprévue avec l'énigmatique Meryl vient gripper ce mécanisme en y insérant l'infime grain de sable de la spontanéité. La folie de la jeune fille dévie le parcours millimétré de Clément, de manière presque imperceptible tout d'abord jusqu'au chaos intégral. L'étrange relation qui se noue entre eux dérègle l'agencement high-tech, et aussi glacé que le papier des magazines dont Myriam s'inspire pour décorer leur appartement, d'une existence donnée (vendue ?) pour idéale. Luc Blanvillain inscrit son récit dans un présent générateur d'angoisse et traduit finement la soudaine perméabilité de Clément aux autres et aux accrocs de la vie, sans émousser l'opacité du cheminement de son personnage. La focalisation fréquente sur les réflexions et les actes de Clément donne une sensation de vie intérieure isolée, empêchée en quelque sorte. De même que le titre du roman semble être en suspens, en attente, les personnages paraissent soumis à une...
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  • fuji 20/01/2016
    Clément, jeune cadre dynamique, voit sa carrière haut perchée, comme son bureau individuel au 13ème étage d'une tour de la Défense. Myriam est sa compagne et alliée dans ce jeu du pouvoir du monde "moderne". Méryl, fille du grand patron, va être un catalyseur mais dans quel sens? La vie de Clément et Myriam se déroule comme sur les photos des magazines branchés, plus de visuel que de contenu. Un couple qui répond au codes sociaux sans lesquels ils penseraient n'être rien. Le décor et les personnages sont plantés pour nous faire vivre ce conte d'aujourd'hui. C'est un sujet difficile à aborder, le monde de l'entreprise; en effet l'esclavage moderne et consenti,le burn-out, le chômage fait que l'entreprise est à l'origine d'une spirale qui sent mauvais. Clément est un jeune loup mais presque sans l'avoir voulu consciemment, plutôt comme une voie unique s'imposant naturellement à lui. La réussite est une évidence pour lui beaucoup plus accessible à son mode opératoire que de réussir sa vie tout simplement. Que sait-il de la vie, lui l'enfant unique d'un couple sans histoire (sans histoire vraiment ? ) .La question, se l'est-il posée ? Tout fonctionne encore mieux qu'il ne le souhaitait... Cependant, dès les premières minutes de sa rencontre avec Meryl, la toile d'araignée se tisse autour de lui. La fabrication d'une soie cribellée et peignée servant à la fois à protéger les pontes et à alerter en cas de prise d'une proie par les vibrations de cette belle et méticuleuse construction, fait que le lecteur est acteur. L'écriture fluide, avec un vocabulaire choisi et riche, nous happe de la première à la dernière ligne. Cette lecture me fait penser à deux références littéraires : "au bonheur des dames" de Zola pour l'analyse du phénomène sociologique et psychologique et pour l'appât de tout ce qui est moderne et déshumanisé au formidable livre de Georges Pérec "les choses". Luc Blanvillain, rencontré chez Orange, est une belle personne, facile à aborder et qui échange réellement avec les lecteurs.  C'est son premier roman pour adulte, j'espère qu'il récidivera. Enfin moi je serai au rendez-vous. Clément, jeune cadre dynamique, voit sa carrière haut perchée, comme son bureau individuel au 13ème étage d'une tour de la Défense. Myriam est sa compagne et alliée dans ce jeu du pouvoir du monde "moderne". Méryl, fille du grand patron, va être un catalyseur mais dans quel sens? La vie de Clément et Myriam se déroule comme sur les photos des magazines branchés, plus de visuel que de contenu. Un couple qui répond au codes sociaux sans lesquels ils penseraient n'être rien. Le décor et les personnages sont plantés pour nous faire vivre ce conte d'aujourd'hui. C'est un sujet difficile à aborder, le monde de l'entreprise; en effet l'esclavage moderne et consenti,le burn-out, le chômage fait que l'entreprise est à l'origine d'une spirale qui sent mauvais. Clément est un jeune loup mais presque sans l'avoir voulu consciemment, plutôt comme une voie unique s'imposant naturellement à lui. La réussite est une évidence pour lui beaucoup plus accessible à son mode opératoire que de réussir sa vie tout simplement. Que sait-il de la vie, lui l'enfant unique d'un couple sans histoire (sans histoire vraiment ? ) .La question, se l'est-il posée ? Tout fonctionne encore mieux qu'il ne le souhaitait... Cependant, dès les premières minutes de sa rencontre avec Meryl, la...
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