Tombeau pour Don Juan

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• PascaleAM 17/09/2014

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  Sept femmes, un homme... Tout le roman s'articule autour des relations entre chacune de ces femmes et cet homme, Alastair, qui vient de mourir et dont on ne sait jamais précisément qui il est. L'une d'elle, Agathe, devient son épouse légitime, Éléonore, elle, est son amie la plus proche, sa confidente et les cinq autres femmes sont des rencontres, des liaisons jamais très durables mais toujours torrides ! C'est au travers des récits de ces femmes, qui s'échelonnent entre 1985 et 2007, qu'on découvre peu peu ce personnage déroutant, séducteur cynique dont la personnalité complexe fascine et révolte à la fois. Le roman est construit un peu comme un morceau de musique avec des couplets très différents les uns des autres (les récits successifs des "conquêtes" d'Alastair) entrecoupés par les chapitres en italique où Éléonore, au fil de ses souvenirs et de ce qu'elle découvre chez son ami après son enterrement, dévoile au lecteur la vraie personnalité de celui-ci... L'écriture de certaines scènes est parfois très crue, violente, dérangeante (comme ce qui se passe dans la classe de l'école maternelle sous les yeux de la propre fille d'Alastair) et je me suis demandé ce qui pouvait bien faire tomber toutes ces femmes sous l'emprise de cet homme, au point d'accepter de subir, à ce point, toutes ses volontés ! C'est le reproche que je ferai à l'auteure... le manque de profondeur de certains personnages. Finalement, je ne saurai dire si j'ai ou pas aimé ce livre mais une chose est sûre, il ne peut pas laisser indifférent...Sept femmes, un homme... Tout le roman s'articule autour des relations entre chacune de ces femmes et cet homme, Alastair, qui vient de mourir et dont on ne sait jamais précisément qui il est. L'une d'elle, Agathe, devient son épouse légitime, Éléonore, elle, est son amie la plus proche, sa confidente et les cinq autres femmes sont des rencontres, des liaisons jamais très durables mais toujours torrides ! C'est au travers des récits de ces femmes, qui s'échelonnent entre 1985 et 2007, qu'on découvre peu peu ce personnage déroutant, séducteur cynique dont la personnalité complexe fascine et révolte à la fois. Le roman est construit un peu comme un morceau de musique avec des couplets très différents les uns des autres (les récits successifs des "conquêtes" d'Alastair) entrecoupés par les chapitres en italique où Éléonore, au fil de ses souvenirs et de ce qu'elle découvre chez son ami après son enterrement, dévoile au lecteur la vraie personnalité de celui-ci... L'écriture de certaines scènes est parfois très crue, violente, dérangeante (comme ce qui se passe dans la classe de l'école maternelle sous les yeux de la propre fille d'Alastair) et je me suis demandé ce qui pouvait bien faire tomber toutes ces femmes sous l'emprise de cet...

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• ingridfasquelle 10/08/2013

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  Après Latex, etc. (Plon, 2011), roman d'une adolescence irrévérencieuse, Margaux Guyon propose avec Tombeau pour Don Juan un récit polyphonique à clefs dont les femmes sont les grandes héroïnes, et l'homme l'ultime énigme... Impression mitigée pour le roman de Margaux Guyon. Certes, Tombeau pour Don Juan étonne par la maturité de son propos, son flot de connaissance et la construction intelligente de sa narration. Ces sept portraits de femmes, ces sept histoires qui toutes tournent autour du même homme, sont énigmatiques à souhait. Qui, pourquoi, comment, c'est au lecteur qu'il revient d'élucider le mystère de cet intrigant Don Juan. A la manière d'un puzzle, ces sept femmes vont révéler les secrets et les liens que chacune d'entre elle, voisine, amante ou amie, a entretenus avec le mystérieux A... Jusqu'aux dernières lignes d'un récit envoûtant et sulfureux, le mystère reste entier ! C'est à la fois addictif et très troublant ! Rien à voir toutefois avec les "mommy porn" gentiment sado-maso du style Fifty Shades of Grey ! Margaux Guyon ne fait pas dans la dentelle et son Tombeau pour Don Juan n'a rien d'un roman coquin ! Si la puissance érotique de ses pages est indéniable, ses scènes de sexe n'ont pas pour but d'émoustiller le lecteur ! Avec le style salace qui la caractérise, elle propose une sorte de remake des Liaisons dangereuses de Laclos et décrit parfois très crûment et avec beaucoup de cynisme les relations de son Don Juan avec les femmes de sa vie. Sa vision du libertinage n'a rien d'un butinage anodin et l'érotisme violent de certaines scènes se teinte souvent de rouge sang... C'est parfois choquant, c'est parfois écœurant ! La jubilation et la fascination que procurent néanmoins cet ouvrage laisse pantois. Selon la tolérance de chacun au cynisme et au sarcasme, on appréciera (ou non) le roman de Margaux Guyon ! Un roman noir, grinçant et profondément immoral à ne surtout pas mettre en toutes les mains !Après Latex, etc. (Plon, 2011), roman d'une adolescence irrévérencieuse, Margaux Guyon propose avec Tombeau pour Don Juan un récit polyphonique à clefs dont les femmes sont les grandes héroïnes, et l'homme l'ultime énigme... Impression mitigée pour le roman de Margaux Guyon. Certes, Tombeau pour Don Juan étonne par la maturité de son propos, son flot de connaissance et la construction intelligente de sa narration. Ces sept portraits de femmes, ces sept histoires qui toutes tournent autour du même homme, sont énigmatiques à souhait. Qui, pourquoi, comment, c'est au lecteur qu'il revient d'élucider le mystère de cet intrigant Don Juan. A la manière d'un puzzle, ces sept femmes vont révéler les secrets et les liens que chacune d'entre elle, voisine, amante ou amie, a entretenus avec le mystérieux A... Jusqu'aux dernières lignes d'un récit envoûtant et sulfureux, le mystère reste entier ! C'est à la fois addictif et très troublant ! Rien à voir toutefois avec les "mommy porn" gentiment sado-maso du style Fifty Shades of Grey ! Margaux Guyon ne fait pas dans la dentelle et son Tombeau pour Don Juan n'a rien d'un roman coquin ! Si la puissance érotique de ses pages est indéniable, ses scènes de sexe n'ont pas...

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