Mona Corona

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• ondelune 28/01/2024

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  Mona Corona m'a été offert dans le cadre d'une opération Masse Critique, et je tiens à exprimer ma gratitude envers le site et l'éditeur pour cet envoi qui a aussi trouvé sa place sous le sapin. Avant cette lecture, la maison d'édition ainsi que l'autrice m'étaient inconnues. Dans cet ouvrage, le style graphique adopte une approche minimaliste pouvant être rebutante, sans pour autant sacrifier une certaine sophistication. La palette de couleurs se compose de blanc, de noir et de fuchsia. Bien que la couverture puisse donner une impression "girly" à première vue, il ne faut pas se méprendre : le fuchsia ne cherche pas à contrer la morosité, mais plutôt à représenter la couleur d'un ciel excessivement pollué. Il incarne également le dynamisme et la confiance en soi en devenir du personnage - décrit comme asociale, étrange et renfermée - évoluant dans un futur Beyrouth, un monde pas si éloigné du nôtre, marqué par les pénuries d'eau et d'électricité, ainsi qu'un air difficilement respirable. Dans ce futur dystopique peuplé de robots, drones et confronté à des épidémies entraînant des confinements similaires à ceux que nous avons connus, Mona prend des risques et défie les normes, tout cela pour prendre soin d'une collection de plantes laissées dans l'entreprise où elle travaille. Plantes dont elle possède une expertise remarquable... C'est à partir de là qu'un déclic se produit, transformant notre protagoniste en semeuse de graines d'espoir, peut-être bien malgré elle. La lecture de Mona Corona résonne particulièrement avec la bande dessinée "Urgence climatique", que j'ai justement parcourue hier, comme si un fil conducteur involontaire s'était tissé. La découverte de ce roman graphique s'est donc révélée être une lecture particulièrement agréable et enrichissante, notamment autour de la botanique.Mona Corona m'a été offert dans le cadre d'une opération Masse Critique, et je tiens à exprimer ma gratitude envers le site et l'éditeur pour cet envoi qui a aussi trouvé sa place sous le sapin. Avant cette lecture, la maison d'édition ainsi que l'autrice m'étaient inconnues. Dans cet ouvrage, le style graphique adopte une approche minimaliste pouvant être rebutante, sans pour autant sacrifier une certaine sophistication. La palette de couleurs se compose de blanc, de noir et de fuchsia. Bien que la couverture puisse donner une impression "girly" à première vue, il ne faut pas se méprendre : le fuchsia ne cherche pas à contrer la morosité, mais plutôt à représenter la couleur d'un ciel excessivement pollué. Il incarne également le dynamisme et la confiance en soi en devenir du personnage - décrit comme asociale, étrange et renfermée - évoluant dans un futur Beyrouth, un monde pas si éloigné du nôtre, marqué par les pénuries d'eau et d'électricité, ainsi qu'un air difficilement respirable. Dans ce futur dystopique peuplé de robots, drones et confronté à des épidémies entraînant des confinements similaires à ceux que nous avons connus, Mona prend des risques et défie les normes, tout cela pour prendre soin d'une collection...

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