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Jane Eyre
Souvestre Lesbazeilles (traduit par), Emmanuel Dazin (préface de)
Date de parution : 05/03/2014
Éditeurs :
Archipoche

Jane Eyre

Souvestre Lesbazeilles (traduit par), Emmanuel Dazin (préface de)
Date de parution : 05/03/2014
Jane Eyre, orpheline à dix ans, est maltraitée par les Reed chez qui elle a été placée. Envoyée à Lowood, une institution rigide, elle y souffre de privations et de... Jane Eyre, orpheline à dix ans, est maltraitée par les Reed chez qui elle a été placée. Envoyée à Lowood, une institution rigide, elle y souffre de privations et de nouvelles brimades. Elle s’y fait une amie, Helen Burns, emportée par une tuberculose due aux mauvaises conditions sanitaires de l’internat... Jane Eyre, orpheline à dix ans, est maltraitée par les Reed chez qui elle a été placée. Envoyée à Lowood, une institution rigide, elle y souffre de privations et de nouvelles brimades. Elle s’y fait une amie, Helen Burns, emportée par une tuberculose due aux mauvaises conditions sanitaires de l’internat – tout comme Maria Brontë, morte en bas âge à Cowan Bridge.Jane saura pourtant s’adapter et – tout comme Charlotte Brontë – devient professeur après six ans d’études. Une annonce passée dans un journal lui permet de devenir gouvernante : la voilà chargée de l’éducation d’Adèle, la protégée de Mr Rochester, riche propriétaire du château de Thornfield-Hall… dont elle s’éprend sans savoir qu’il est mariée à une folle enfermée au grenier. Elle l’apprendra le jour même de leurs noces…Hors de toute geste héroïque, Jane Eyre se révolte à sa manière contre la fatalité de sa condition et, dans une certaine mesure, contre l’ordre social. Charlotte Brontë ne s’est jamais cachée d’avoir emprunté à sa propre vie dans ce roman (1847) dont le sous-titre français – Mémoires d’une institutrice – est éloquent.
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EAN : 9782352876113
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 631
Format : 110 x 178 mm
EAN : 9782352876113
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 631
Format : 110 x 178 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JG55 24/04/2024
    "Jane Eyre" ... Je connais depuis une éternité. Enfin, c'est à moitié vrai ce que je dis car j'avais reçu un livre appelé Jane Eyre dans une édition "enfantine" qui n'était que l'adaptation du vrai roman. Mais j'adorais ... Ce n'est que vers vingt ans que je me suis procuré une première édition complète dans "le livre de poche" remplacée par une deuxième plus récente chez GF (traduction Marion Gilbert et Madeleine Duvivier) ainsi que la version originale (chez Oxford's Classics). Et j'ai pu constater des différences, des simplifications assez mineures toutefois quand même entre GF et la version originale. Et j'ai toujours et encore adoré. Et aujourd'hui où je viens de finir de relire le roman (en français …), je ressens toujours cette même émotion. J'entends d'ici certains commentateurs experts me rétorquer (avec sûrement un brin de gentille ironie) : mais comment est-ce possible, Jean ? Jane Eyre avait la foi vissée au corps, celle qui déplace les montagnes ! Eh bien oui, je suis pris en flagrant délit de contradiction ! D'ailleurs, réglons ce problème tout de suite en disant que je "sais" remettre les choses dans le contexte de l'époque d'une religion anglicane très développée et ancrée dans les mentalités, d'autant que les pasteurs pouvaient créer une famille et qu'une possibilité et non des moindres pour une jeune fille était de devenir l'épouse d'un pasteur. De plus , Jane Eyre n'avait guère dans ses moments les plus critiques que cet horizon-là, cet idéal-là pour se raccrocher aux branches ou demander de l'aide, ce que je peux parfaitement concevoir et admettre. Je mets souvent en perspective les deux romans de Charlotte et Emily Brontë à savoir Jane Eyre et Wutherings Heights où les deux héros ou héroïne, Jane et Heathcliff, finalement, ont des destins qui se ressemblent. Même si j'aime aussi beaucoup le roman d'Emily, car j'aime beaucoup le personnage sauvage de Heathcliff, je donnerai toujours la préférence au roman de Charlotte Brontë car elle accorde à Jane et à Rochester (le pendant d'Heathcliff) la possibilité d'accéder au bonheur. C'est curieux de voir que les deux héroïnes Catherine Earnshaw et Jane Eyre ont des comportements face à Heathcliff et Rochester assez analogues. De voir aussi que Heathcliff et Rochester sont des hommes, un peu brut de fonderie, analogues aussi. Là où diffèrent les deux romans, c'est que "Jane Eyre" est un chemin initiatique qui forge, à la dure, le caractère de Jane et lui donnera le courage d'affronter, avec succès, les obstacles, nombreux, de sa route. D'ailleurs, le roman "Jane Eyre", qui, comme tout le monde sait, est construit comme une autobiographie, est saisissant dans l'évolution du ton employé par la romancière, entre la petite fille du début à la femme qui a gagné son pouvoir de décision ou son autonomie à la fin en passant par l'étape d'institutrice de la pupille de Rochester. Le personnage de Jane évolue tout au long du roman mais le caractère fondamental, lui, reste inchangé : aucune compromission que ce soit par amour ou par haine ou pour obtenir un quelconque avantage. Aucune vanité. Les évocations des personnages qu'il s'agisse d'Helene Burns ou de Rochester sont très réussies. Rochester en homme viril, pas beau, soupe au lait mais capable de douceur et de tendresse. Est-ce que vous me trouvez beau ? Non ! répondra Jane. L'opposition Rochester /Saint-John Rivers est tout aussi saisissante dans la bouche de Jane. Saint-John est beau, séduisant, fin, intellectuellement brillant mais pourvu d'une âme calculatrice et froide : Jane ne peut l'aimer comme un mari. Alors qu'on sent que Rochester est humain, incandescent, chaud comme la braise. La beauté de l'homme au sens esthétique du terme n'est pas dans les critères de choix de Charlotte Brontë : la beauté de Saint-John et de Blanche Ingram masque les vraies personnalités qui peuvent se trouver vaniteuses ou frivoles ou insensibles. Il y a des passages qui confinent au merveilleux, par exemple l'amitié entre Jane et Helene Burns ou la première rencontre entre Jane et Rochester sur la route verglacée. Sans oublier, bien entendu le bouleversant retour de Jane à la fin et sa délicatesse et son empathie absolues face à Rochester. Ah, j'oubliais aussi l'amusante scène où Rochester se déguise en bohémienne ... Ces passages-là, je les lis lentement pour mieux les absorber et je prends même plaisir à les relire (au cas fort improbable où je n'aurais pas tout-à-fait compris et où j'aurais sauté une ligne). Je ne sais pas si je l'ai dit mais j'aime beaucoup ce livre, me replonger régulièrement dans son atmosphère, m'imprégner et me substituer aux personnages du roman. "Jane Eyre" ... Je connais depuis une éternité. Enfin, c'est à moitié vrai ce que je dis car j'avais reçu un livre appelé Jane Eyre dans une édition "enfantine" qui n'était que l'adaptation du vrai roman. Mais j'adorais ... Ce n'est que vers vingt ans que je me suis procuré une première édition complète dans "le livre de poche" remplacée par une deuxième plus récente chez GF (traduction Marion Gilbert et Madeleine Duvivier) ainsi que la version originale (chez Oxford's Classics). Et j'ai pu constater des différences, des simplifications assez mineures toutefois quand même entre GF et la version originale. Et j'ai toujours et encore adoré. Et aujourd'hui où je viens de finir de relire le roman (en français …), je ressens toujours cette même émotion. J'entends d'ici certains commentateurs experts me rétorquer (avec sûrement un brin de gentille ironie) : mais comment est-ce possible, Jean ? Jane Eyre avait la foi vissée au corps, celle qui déplace les montagnes ! Eh bien oui, je suis pris en flagrant délit de contradiction ! D'ailleurs, réglons ce problème tout de suite en disant que je "sais" remettre les choses dans le contexte de l'époque d'une religion anglicane très développée et ancrée...
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  • Flora2023 05/04/2024
    Un livre très intéressant qui met en avant une jeune fille orpheline nommée Jane Eyre qui a ses propres idées sur la vie qu'elle veut mener. Charlotte Brönté nous montre l'univers d'une jeune fille en commençant par l'enfance de cette dernière jusqu'à la construction de sa vie. C'est un livre qui dénonce la société ou vivent les femmes, il parle d'une histoire d'amour avec une différence d'âge qui choque le monde de la haute, mais il parle également de la pauvreté au 19e siècle. Ce livre a été pour moi très instructif et m'a permis de découvrir le statut d'une femme qui peut évoluer. Il m'a également permis de trouver ma question de grand oral ou bien évidemment, j'en parlerais en mettant en avant ma belle Jane. Je le recommande vivement.
  • saladedelivre 22/03/2024
    Une lecture addictive, j’avais du mal à m'arrêter pour aller dormir ! L’autrice nous balade d’un événement à un autre sans qu’on s'attende à ce qui va arriver à notre personnage principal. Le début du livre m’a un peu fait peur, j'ai cru que ça allait juste être un enchaînement d'épreuves difficiles ! Mais non, Jane va avoir des moments de bonheur (heureusement pour elle !). J’ai été enthousiasmé par ce personnage féminin fort, plein de répartie. On m'a recommandé ce livre en raison de mon affection pour Anne de Green Gables, et je confirme cette recommandation ! J’ai adoré quand Jane nous parlait, la plume est parfois comique malgré la dure vie de Jane. J’ai juste un doute sur ma compréhension de la lecture, je n’aime vraiment pas Monsieur Rochester ! Est ce normal ou doit-on l'apprécier à la fin du roman ????
  • Lydia4 17/03/2024
    Je viens de finir ce livre de Charlotte Brontë. Jane Eyre est un roman essentiel. Les femmes peuvent être décisionnaires de leur destin. Même si son cousin souhaite l'épouser, Jane Eyre ne cède pas. Elle aime Rochester et revient vers lui. Même si son destin pourrait être tracé et décidé par une société où la religion fait place au patriarcat, Jane choisit sa vie et ce qu'elle veut en faire. Au 19eme siècle cette décision n'est pas courante. Avec ou sans bien elle trace sa route comme elle le souhaite quitte à mourir de faim et de froid. C'est un livre éminemment féministe et l'écriture est magnifique.
  • BlueEden 10/03/2024
    Petite liste de classique pour cette année et pour le moment, ça commence plutôt fort ! Clairement, ne nous mentons pas, il ne se passe pas grand chose dans ce livre, on suit la vie de Jane tout simplement. Pour autant, sa vie est captivante et très prenante, on est littéralement happé par son quotidien. de plus, certains passages sont empreints de mystère ce qui fait qu'on a envie de rester pour en savoir plus. L'un des points les plus intéressants, reste selon moi la différence de classe pour l'époque, celle-ci est très bien décrite Je suis assez surprise de la douceur des mots et même de l'héroïne, c'est une lecture très reposante et pleine de sincérité. Dans l'absolu, il n'y a pas d'extravagance, c'est plein d'humilité et de sincérité. Certains passages, surtout vers le dénouement, ont été quand même assez longs, pour être honnête, je voulais juste finir et savoir si les deux personnages finissaient ensemble. Pour ce qui est de la fin de ce livre, je m'attendais à une fin un peu plus moderne. Ici, on est plus sur une fin moralisatrice. Jane est une jeune femme à la fois mesuré et perspicace. C'est un bonheur de suivre ses aventures (en 900p ça aurait compliqué sinon…), ce qui me rend un peu triste c'est qu'on l'ait brimée (époque oblige, la femme doit être docile et serviable) alors que c'est un personnage exceptionnellement intelligent. Pour ce qui est des personnages masculins, certaines choses m'ont un peu contrarié. Edward est le premier homme que « rencontre » Jane et elle tombe amoureuse de lui, parler d'amour n'est-il pas surfait dans ce cas ? le fait également que Jane n'ait que 18ans lorsqu'ils tombent amoureux m'a un peu mis à l'aise (il 20ans de plus), surtout qu'au début de cet amour, il est littéralement bourru et blessant (le plus aussi, c'est qu'il ment, on apprécie..). D'un autre côté, l'histoire d'amour est très prenante aussi, si on fait abstraction de ces éléments. Pour le deuxième personnage, il s'agit de St. John, tout le monde (y compris Jane) le décrit comme une personne de bien, personnellement tout ce que j'ai vu c'est un manipulateur mal dans sa peau. Pour conclure, un classique assez distrayant, d'une douceur exquise mais un poil moralisateur (Dieu). Petite liste de classique pour cette année et pour le moment, ça commence plutôt fort ! Clairement, ne nous mentons pas, il ne se passe pas grand chose dans ce livre, on suit la vie de Jane tout simplement. Pour autant, sa vie est captivante et très prenante, on est littéralement happé par son quotidien. de plus, certains passages sont empreints de mystère ce qui fait qu'on a envie de rester pour en savoir plus. L'un des points les plus intéressants, reste selon moi la différence de classe pour l'époque, celle-ci est très bien décrite Je suis assez surprise de la douceur des mots et même de l'héroïne, c'est une lecture très reposante et pleine de sincérité. Dans l'absolu, il n'y a pas d'extravagance, c'est plein d'humilité et de sincérité. Certains passages, surtout vers le dénouement, ont été quand même assez longs, pour être honnête, je voulais juste finir et savoir si les deux personnages finissaient ensemble. Pour ce qui est de la fin de ce livre, je m'attendais à une fin un peu plus moderne. Ici, on est plus sur une fin moralisatrice. Jane est une jeune femme à la fois mesuré et perspicace. C'est un bonheur de suivre ses...
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