Je suis une sur deux

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Louckl 17/08/2023

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  Giulia Fois nous prévient sur la quatrième de couverture et avec cette citation tirée du récit "J'ai eu de la chance, j'ai eu le bon viol." C'est donc en pleine conscience de ce que j'allais y trouver que je me suis lancée dans la lecture de ce livre. Et même si je m'y attendais, le choc a été violent : elle y décrit l'immondice de ce qu'elle a vécu et de ce que d'autres femmes vivent partout dans le monde. Avec une plume vive et tranchante, Giulia raconte l'horreur du crime, le combat avec la justice, l'acquittement de son violeur, la négation de son statut de victime, mais aussi la force avec laquelle elle s'est reconstruite en repoussant les remarques indécentes, l’importance de son entourage bienveillant, son engagement dans le combat féministe et toute l’énergie et le courage qu’elle y consacre. Un récit difficile à lâcher une fois commencé, qui je l’espère pourra aider toutes celles qui sont « une sur deux » et pousser le reste du monde à ouvrir les oreilles et enfin évoluer.
• charlenepiaia 22/07/2023

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  Une écriture d'une puissance que l'on ne peut imaginer, Giulia Foïs parle ici sans tabou, dénonce le viol qu'elle a subit. Elle parle de son chemin, des détours, des espoirs et désespoirs, de la justice en carton, des réseaux sociaux qui donnent de l'espoir et de celleux qui viennent tout pourrir dans la foulée. Elle te parle, et pourtant, elle est une oreille, attentive, à l'écoute de chacune d'entres nous. Merci pour ce témoignage bouleversant. Merci pour le cri dans la forêt.
• em_lire_delivre 24/05/2023

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  Un jour, j’irai crier dans la forêt #x1faf6 « Une femme sur deux, en France, aujourd’hui, subira au moins une forme de violence sexuelle au cours de sa vie. […] Une sur deux, ça vaut le coup de faire l’expérience, nan ? Levez le nez de vos écrans, là, maintenant. […] autour de vous, là, maintenant, il y en a une sur deux. À qui c’est arrivé. À qui ça arrivera » Même pas besoin de lever le nez de mon écran pour me rendre compte de cette réalité parce que je suis l’une d’entre elles. Mais il y a quelques années, j’ai levé le nez, non pas de mon écran, mais de mes livres, je suis entourée de ces femmes. Nous sommes nombreuses. C’est dans ce collectif de femmes fortes que j’ai trouvé mon féminisme. Un féminisme sorore. J’ai trouvé la force de surmonter ce qui m’était arrivé. En arrêtant de me taire et d’avoir honte. Ce livre, je ne le conseillerais jamais trop, tout en espérant, au plus profond de moi-même, qu’il ne résonne pas chez vous toutes. Mais si c’est le cas, alors je souhaite que les mots de Giulia Foïs puissent vous aider, comme ils l’ont fait pour moi. Ce texte dégage une force inouïe. Des mots puissants pour décrire une réalité douloureuse. Je peux vous garantir qu’il a dû et va encore réveiller une rage, face à ces chiffres, mais aussi la rage de se battre pour se relever et mener le combat pour changer les choses. Merci d’avoir « juste poser ça là », merci de m’avoir permis de trouver ma voix. Un jour, je le sais, j’irai crier dans la forêt #x2764 * « Tu as, en toi, une force redoutable. Peut-être qu’au moment où je t’écris, tu ne la soupçonnes pas. Pourtant, elle est là. Tu es en vie. Tu aurais pu mourir, tu as cru mourir, et tu es là. Chapeau bas. C’était ta toute petite marge de manœuvre et tu l’as saisie. Tu as réussi, plus rien ne t’arrêtera. On t’a contrainte, une fois. Ça n’arrivera plus jamais. Tu ne subiras plus jamais. Ça, c’est un pouvoir gigantesque. Et une immense liberté. Celle de n’avoir plus peur de rien. Aujourd’hui, ça te paraît fou, à toi qui as peut-être encore peur de tout… Mais je te le promets : un jour, tu iras crier dans la forêt » *Un jour, j’irai crier dans la forêt #x1faf6 « Une femme sur deux, en France, aujourd’hui, subira au moins une forme de violence sexuelle au cours de sa vie. […] Une sur deux, ça vaut le coup de faire l’expérience, nan ? Levez le nez de vos écrans, là, maintenant. […] autour de vous, là, maintenant, il y en a une sur deux. À qui c’est arrivé. À qui ça arrivera » Même pas besoin de lever le nez de mon écran pour me rendre compte de cette réalité parce que je suis l’une d’entre elles. Mais il y a quelques années, j’ai levé le nez, non pas de mon écran, mais de mes livres, je suis entourée de ces femmes. Nous sommes nombreuses. C’est dans ce collectif de femmes fortes que j’ai trouvé mon féminisme. Un féminisme sorore. J’ai trouvé la force de surmonter ce qui m’était arrivé. En arrêtant de me taire et d’avoir honte. Ce livre, je ne le conseillerais jamais trop, tout en espérant, au plus profond de moi-même, qu’il ne résonne pas chez vous toutes. Mais si c’est le cas, alors je souhaite que les mots de Giulia Foïs puissent vous aider, comme ils l’ont fait pour moi. Ce texte...

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• Julie-Julie 15/04/2023

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  Le cutter sous la gorge, je n'en ai jamais senti la lame. Mais le tranchant au cœur, à l'intérieur, ça oui ! "Le viol, c'est ça : un cri dedans, le silence dehors." Comme j'aurais aimé lire "je suis une sur deux" plus tôt, pour apprendre à libérer ce qui s'est coincé en moi et aller crier, crier dans la forêt. "Et c'est comme ça, sans doute, qu'on ira plus loin : en regardant ces violences en face, dans leur ampleur comme dans leur origine ; en les nommant pour ce qu'elles sont." L'écriture est vivace, elle accroche comme un bon slogan de manif. Guilia Foïs a le sens de la formule, jamais plaintive, toujours sincère, intense. Une lecture indispensable pour celles qui sont l'une sur deux, et pour tous celleux qui doivent les accompagner et leur rappeler à quel point elles sont belles.
• Jtne01 14/03/2023

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  Giulia Foïs a été victime de viol à l'âge de 23 ans en sortant de son travail et elle nous livre son témoignage sur l'impact qu'à eu ce viol sur sa vie depuis. Elle nous explique comment elle a eu fois en la justice qui a finalement acquitté son violeur car il n'avait pas le profil d'un violeur... Elle fait partie de ces nombreuses femmes ( une sur deux) qui a été ou qui se fera agressé sexuellement au cours de sa vie. J'ai apprécié le style plutôt cru qui a été utilisé et qui permet de ne pas "adoucir" ce qu'elle a subi.