Je suis une sur deux

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Jtne01 14/03/2023
  Giulia Foïs a été victime de viol à l'âge de 23 ans en sortant de son travail et elle nous livre son témoignage sur l'impact qu'à eu ce viol sur sa vie depuis. Elle nous explique comment elle a eu fois en la justice qui a finalement acquitté son violeur car il n'avait pas le profil d'un violeur... Elle fait partie de ces nombreuses femmes ( une sur deux) qui a été ou qui se fera agressé sexuellement au cours de sa vie. J'ai apprécié le style plutôt cru qui a été utilisé et qui permet de ne pas "adoucir" ce qu'elle a subi.
• GeniaLitte 26/09/2022
  Évaluer ce genre de récit est difficile. Est-il réaliste ? Il ne l'est que trop. Est-ce un beau récit ? Comment pourrait-il l'être ? Je suis une sur deux est un témoignage nécessaire et probablement libérateur pour Giulia Foïs, dont je salue le courage. Elle y fait le récit de "son" viol et la vie d'après, sa solitude et sa colère face au verdict "non coupable". Elle y raconte ensuite comment elle a réalisé l'ampleur du phénomène, et non, elle n'est pas seule : elle est une sur deux. Une femme sur deux est un jour victime de violences faites aux femmes ou plutôt, de "violences masculines". Je n'ai pas été sensible au récit (c'est probablement dû au style) mais je ne peux que soutenir la démarche et le point de vue : une société qui ne condamne pas ses violeurs est une société malade.
• Muguf 14/04/2022
  Giulia Foïs ne pardonne pas, définit les contours de ce qu'est une victime de viol, s'adresse à ceux qui ont pour réflexe premier de demander "comment tu t'es démerdée ?" au lieu d'accueillir avec empathie la parole de la victime. Dans une langue claire, actuelle et rythmée, elle pose aussi d'excellentes questions. Et ce sont ces questions-là qu'on devrait se poser, au lieu de foncer comme des taureaux aveugles vers la culpabilisation de la victime (ce que les victimes font aussi, hein, parce qu'on est dressées pour) : "Mais pourquoi vous est-il si compliqué d'accueillir la parole d'une victime ?" Comme une réponse ou un ajout à ce qu'en dit Virginie Despentes (que "son viol" est fondateur, qu'il est ce qui la défigure et ce qui la constitue) : "Le même viol aurait certainement produit d'autres effets sur une autre que moi. Alors au fond, qu'est-ce que je lui dois, moi ?" Et je finirai sur l'importance de ceux qui sont au côté des victimes, les bienveillants, les empathiques, ceux qui savent se taire et celles qui savent quoi faire. Si vous avez été violées, faites ce que vous voulez, mais sinon : lisez-le.
• Leg9 20/03/2022
  Sublime... Une vraie révélation. Un seul regret : ne pas l'avoir lu plus tôt. Tant sur le fond que sur la forme chaque mot parfaitement choisi vous touche en plein coeur pour comprendre, se relever, panser ses plaies et penser à demain. Un grand merci pour ce livre d'intérêt public.
• seb_ply 02/01/2022
  Un récit poignant et très bien écrit. Giulia Foïs livre un témoignage important. Ce n’est pas une lecture facile et ça remue pas mal. On retrouve sa plume alerte et son ton singulier, deux ingrédients qui fonctionnent déjà à merveille dans son émission « Pas son genre » sur France Inter.