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Julip / La Femme aux lucioles / L'été où il faillit mourir
Brice Matthieussent (traduit par), Sara Oudin (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
Éditeurs :
10/18

Julip / La Femme aux lucioles / L'été où il faillit mourir

Brice Matthieussent (traduit par), Sara Oudin (traduit par)
Date de parution : 12/11/2020
Péninsule nord du Michigan. Terre d'errance de Chien Brun, métis indien. Membre d'un clan détonnant, il va devoir composer entre détresse charnelle et blessures à l'âme…
Trois républicaines. Bien mariées, bien...
Péninsule nord du Michigan. Terre d'errance de Chien Brun, métis indien. Membre d'un clan détonnant, il va devoir composer entre détresse charnelle et blessures à l'âme…
Trois républicaines. Bien mariées, bien installées. Mais qui, depuis toujours, en pincent pour un sulfureux don Juan. À tel point qu'elles souhaitent mettre fin à...
Péninsule nord du Michigan. Terre d'errance de Chien Brun, métis indien. Membre d'un clan détonnant, il va devoir composer entre détresse charnelle et blessures à l'âme…
Trois républicaines. Bien mariées, bien installées. Mais qui, depuis toujours, en pincent pour un sulfureux don Juan. À tel point qu'elles souhaitent mettre fin à ses jours...
D’anciens copains de campus aujourd’hui bien rangés volent au secours d'un des leurs dont l'engagement terroriste ne s'est pas élimé…
Dans ces longues nouvelles, dans l’art desquelles il était passé maître, Jim Harrison exalte autant les paysages américains que l’âme de ses nombreux personnages, à qui il prête des voix conquérantes, désabusées ou gloutonnes, des voix à son image.

 « L'œuvre de Jim Harrison danse, galope, tangue vers le large, embrasse l'infini d'un continent sans limites. Né sous le signe du coyote, Jim Harrison ne s'apprivoise pas. Par ces temps de sieste prolongée, il nous remet debout et nous offre bien plus qu'une tranche d'exotisme : une cure de sauvagerie. » André Clavel, L'Express
 
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EAN : 9782264074850
Code sériel : 99999
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 940
Format : 130 x 185 mm
EAN : 9782264074850
Code sériel : 99999
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 940
Format : 130 x 185 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Eve-Yeshe 03/08/2021
    Il y a un bon moment que j’avais envie de découvrir la plume de Jim Harrison, dont François Busnel nous a tellement parlé dans sa Grande Librairie, et dont je ne connaissais que le film adapté de « Légendes d’automne » donc pourquoi pas tenter ces nouvelles pour commencer ? En fait de trois nouvelles, on s’aperçoit très vite que chacune se décline en trois versions ce qui nous donne neuf novellas. On découvre ainsi Chien Brun, Amérindien dont on va découvrir plusieurs épisodes de la vie, du défenseur de tombes et cultures amérindienne, amoureux depuis l’adolescence de Rose qui saute sur tout ce qui bouge (Rose a pris trente kg depuis leur première rencontre, elle a un copain mais pourquoi pas ? Elle l’entraîne dans des dépenses inconsidérées, lui qui a déjà dépensé sa bourse d’étudiant (alcool, filles…) On fait la connaissance de professeur de lettres, qui se fait harceler par ses étudiantes notamment une, avec des plaintes pour viol faisant de sa vie un cauchemar. J’ai aimé l’évolution du vieux professeur qui s’improvise cow-boy pour redonner du piment à sa vie, ce qui va l’amener à se faire manipuler, bis repetita, par une femme bien plus jeune et surtout sans scrupules via le Mexique, la drogue et des scènes olé-olé. De l’art de se retrouver dans une situation abracadabrantesque. Il donne vraiment l’impression de prendre du plaisir en répétant les mêmes erreurs. Jim Harrison nous dresse un portrait au vitriol, une description au scalpel de l’Amérique profonde, sur fond de sexualité à la limite du porno parfois tant les termes utilisés sont crus, en parcourant des contrées variées tout aussi brutes de décoffrage que les héros. Le ton est caustique, souvent, l’auteur ne fait pas de cadeau à son pays ni à ses habitants. Ses portraits de femme oscillent entre pudeur et lubricité, moins misogyne qu’on ne le pense à commençant la lecture, car dans « La femme aux lucioles » par exemple, il est beaucoup moins caustique que dans Julip. Le langage cru m’a beaucoup dérangée, car j’attends d’un auteur ou d’un livre évasion, culture, si c’est pour se retrouver dans une série TV ou de la téléréalité, c’est perturbant. Mais, chose étrange, je me suis laissée prendre au jeu et ce fut une belle et troublante expérience. Je pensais aborder l’auteur, de façon soft avec les nouvelles, mais vu qu’il s’agit de nouvelles à tiroirs, on arrive à 940 pages et c’est beaucoup. Je reviendrai certainement dans son univers, d’autant plus que « Légendes d’automne » dont j’ai adoré la version cinématographique, m’attend depuis un bon moment dans ma PAL et en plus, « Dalva » me fait de l’oeil … Je suis passée par toutes les émotions avec ce roman, parfois j’avais envie de l’enfouir aux tréfonds de ma PAL car l’épaisseur est quand même un défi à elle seule, puis, survenait l’envie de m’y replonger. Ce qui explique le temps qu’il m’a fallu pour en venir à bout. Donc une satisfaction supplémentaire : j’en suis venue à bout, ce qui me paraissait un exploit à certains moments donc, je m’auto-congratule pour ma persévérance et m’auto-décerne une médaille, en cette période olympique il faut bien des petits plaisirs. Cela dit, je ne regrette pas d’avoir insisté, pris mon temps, car je me suis rendu compte que c’est un auteur qui s’apprivoise. Il suffit d’être patient et d’entrer dans son univers. Son écriture est rythmée, pleine d’énergie, donnant parfois l’impression de galoper dans les grands espaces, américains cheveux au vent. Un incident de liseuse a fait que j’ai perdu mes « surlignages ». J’ai donc fini par acheter le livre version papier car j’avais envie d’y revenir et d’approfondir ! pour une fois plus pratique car on peut revenir en arrière quand certains héros sont récurrents comme Chien Brun par exemple. Un grand merci à NetGalley et aux éditions 10/18 qui m’ont permis de tenter une première expérience avec l’auteur. #JulipLaFemmeauxluciolesLétéoùilfaillitmourir#NetGalleyFranceIl y a un bon moment que j’avais envie de découvrir la plume de Jim Harrison, dont François Busnel nous a tellement parlé dans sa Grande Librairie, et dont je ne connaissais que le film adapté de « Légendes d’automne » donc pourquoi pas tenter ces nouvelles pour commencer ? En fait de trois nouvelles, on s’aperçoit très vite que chacune se décline en trois versions ce qui nous donne neuf novellas. On découvre ainsi Chien Brun, Amérindien dont on va découvrir plusieurs épisodes de la vie, du défenseur de tombes et cultures amérindienne, amoureux depuis l’adolescence de Rose qui saute sur tout ce qui bouge (Rose a pris trente kg depuis leur première rencontre, elle a un copain mais pourquoi pas ? Elle l’entraîne dans des dépenses inconsidérées, lui qui a déjà dépensé sa bourse d’étudiant (alcool, filles…) On fait la connaissance de professeur de lettres, qui se fait harceler par ses étudiantes notamment une, avec des plaintes pour viol faisant de sa vie un cauchemar. J’ai aimé l’évolution du vieux professeur qui s’improvise cow-boy pour redonner du piment à sa vie, ce qui va l’amener à se faire manipuler, bis repetita, par une femme bien plus jeune et surtout sans...
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  • dvall 26/05/2021
    Je remercie NetGalley et les Editions 10/18 pour ce Service Presse. Je voulais découvrir la plume de Jim Harrison et je crois avoir pu me faire une petite idée de son style et de ses thèmes de prédilection au terme de ces 940 pages ! Car ce ne sont pas trois nouvelles que contient ce recueil, comme je le pensais initialement, mais neuf novellas longues comme de petits romans. Lecteurs, soyez donc avertis, ce sont trois livres en un que vous tiendrez entre les mains ! Neuf novellas en apparence indépendantes, même si un personnage récurrent, Chien Brun, se retrouve dans trois d'entre elles. le style de Jim Harrison alterne entre le corrosif et le lettré, le pudique et le lubrique, réellement caméléonesque puisqu'il campe tour à tour une nymphette indépendante et faussement naïve avec un frère en prison et trois amants énamourés, un supposé métis indien looser et satyrique mais attachant (le fameux Chien Brun), un universitaire déchu et dépressif retrouvant goût à la vie en s'improvisant apprenti cowboy, quatre anciens amis activistes révolutionnaires convergeant pour sauver un cinquième compagnon de sa geôle mexicaine, trois bourgeoises républicaines cinquantenaires partageant le même amant, et une épouse fugueuse nostalgique et rêveuse en plein bilan de la cinquantaine. Jim Harrison n'oublie pas de se portraiturer lui-même dans un récit aux accents autobiographiques, de l'enfance aux angoisses d'écrivain. Le tout dans une ambiance et un style très faulknériens, une inspiration que l'auteur ne renie aucunement. Ces novellas sont de véritables chroniques sociales américaines, enracinées dans la terre et les moeurs, et à l'acuité remarquable. La façon (parfois non consensuelle) dont Jim Harrison croque ses personnages féminins, fait état d'une réelle volonté de dépeindre le coeur et l'âme des femmes, avec une pudeur et une sensibilité admirables (notamment dans « La femme aux lucioles »). Mais il ne faut pas se leurrer, le stupre n'est jamais loin chez Jim Harrison, surtout quand Chien Brun est dans les parages ! Ses personnages masculins sont souvent guidés par leurs hormones et les personnages féminins les manipulent habilement grâce à cela. Et même si l'auteur sait manier les sujets sérieux et tragiques, c'est dans l'ironie et l'acerbe que sa plume excelle. Je dois avouer avoir mis du temps à m'habituer, non pas au style qui est fluide et habile, mais à la banalité quotidienne et au rythme parfois lent de ces histoires. J'attendrai donc un peu avant de me replonger dans l'oeuvre de Jim Harrison, mais j'y reviendrai certainement.Je remercie NetGalley et les Editions 10/18 pour ce Service Presse. Je voulais découvrir la plume de Jim Harrison et je crois avoir pu me faire une petite idée de son style et de ses thèmes de prédilection au terme de ces 940 pages ! Car ce ne sont pas trois nouvelles que contient ce recueil, comme je le pensais initialement, mais neuf novellas longues comme de petits romans. Lecteurs, soyez donc avertis, ce sont trois livres en un que vous tiendrez entre les mains ! Neuf novellas en apparence indépendantes, même si un personnage récurrent, Chien Brun, se retrouve dans trois d'entre elles. le style de Jim Harrison alterne entre le corrosif et le lettré, le pudique et le lubrique, réellement caméléonesque puisqu'il campe tour à tour une nymphette indépendante et faussement naïve avec un frère en prison et trois amants énamourés, un supposé métis indien looser et satyrique mais attachant (le fameux Chien Brun), un universitaire déchu et dépressif retrouvant goût à la vie en s'improvisant apprenti cowboy, quatre anciens amis activistes révolutionnaires convergeant pour sauver un cinquième compagnon de sa geôle mexicaine, trois bourgeoises républicaines cinquantenaires partageant le même amant, et une épouse fugueuse nostalgique et rêveuse en...
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  • Cath_perrin 13/12/2020
    Le recueil est constitué de longues nouvelles, presque des romans. La lecture est exigeante parce qu’il faut s’habituer au style de l’auteur, à ses personnages, avant d’être plongée dans le plaisir de la lecture. Ses personnages, parfois marginaux, ne se projettent pas, ils réagissent aux évènements… ou pas. Les informations sont distillées petit à petit, façon puzzle, mais elles finissent toujours par m’entraîner, dans un endroit improbable du Michigan, et lorsque la nouvelle se termine, je quitte l’histoire avec regret. Un drôle de personnage, Chien Brun, à la fois touchant et antipathique, stupide et astucieux, jusqu’à ce que l’on comprenne qu’il est incapable de prévoir ou de planifier quoi que ce soit. On lui demande de faire quelque chose, il le fait… ou pas, sauf quand il s’agit de boire un verre ou de séduire une femme, pour ça il est toujours partant. Le reste, c’est selon l’humeur, et tout ce qu’il entreprend finit par se heurter à l’impulsion du moment : un verre ou une femme. Et puis il y a Rose, son grand amour, elle l’a longtemps rejeté et quand elle l’accepte c’est pire encore. L’été où il faillit mourir est la plus touchante des nouvelles. Père adoptif de deux enfants, dont une fillette handicapée, Chien Brun est confronté aux services sociaux qui ont décidé de ce qui est bon pour elle. Parmi les nouvelles éblouissantes : Le dolorosa beige et La femme aux lucioles. J’ai achevé ma lecture en me promettant de relire Légendes d’Automne. Le recueil est constitué de longues nouvelles, presque des romans. La lecture est exigeante parce qu’il faut s’habituer au style de l’auteur, à ses personnages, avant d’être plongée dans le plaisir de la lecture. Ses personnages, parfois marginaux, ne se projettent pas, ils réagissent aux évènements… ou pas. Les informations sont distillées petit à petit, façon puzzle, mais elles finissent toujours par m’entraîner, dans un endroit improbable du Michigan, et lorsque la nouvelle se termine, je quitte l’histoire avec regret. Un drôle de personnage, Chien Brun, à la fois touchant et antipathique, stupide et astucieux, jusqu’à ce que l’on comprenne qu’il est incapable de prévoir ou de planifier quoi que ce soit. On lui demande de faire quelque chose, il le fait… ou pas, sauf quand il s’agit de boire un verre ou de séduire une femme, pour ça il est toujours partant. Le reste, c’est selon l’humeur, et tout ce qu’il entreprend finit par se heurter à l’impulsion du moment : un verre ou une femme. Et puis il y a Rose, son grand amour, elle l’a longtemps rejeté et quand elle l’accepte c’est pire encore. L’été où il faillit mourir est la plus touchante des nouvelles. Père adoptif de deux enfants,...
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  • Flaubauski 21/11/2020
    Moi qui n’avais encore jamais eu l’occasion de mettre mon nez dans la prose de Jim Harrison, j’ai été servie par ce recueil de recueils de novellas. Je ne m’attendais en effet pas à une somme si importante, ne connaissant quasi rien de cet auteur américain, exceptés son nom et ses célèbres Légendes d’automne, mais sans les avoir lues. Pour moi, chaque titre renvoyait à un seul texte, pas à un triptyque de trois novellas chacun ; alors mon sang n’a fait qu’un tour lorsque le nombre fatidique de plus de neuf-cent pages à lire est apparu sur ma liseuse – ce n’est pas le nombre de pages qui m’a posé problème, mais plutôt le fait que ce nombre concernait des novellas, desquelles je ne suis pas la plus grande férue -. Et finalement, cette lecture a été un régal tel que je n’en avais pas connu depuis longtemps, en termes de récits brefs calibrés nouvelles ou novellas. Peu importe le personnage duquel Jim Harrison se décide à tirer le portrait : des marginaux, dont Chien Brun, antihéros d’une novella de chaque recueil, est le plus parfait symbole, aux épouses quinquagénaires vivant dans l’opulence qui finissent par dérailler, en passant par l’auteur lui-même, chaque portrait est brossé à la perfection, en une centaine de pages qui disent, ou encore laissent tout comprendre de chacun d’entre eux. Désirs, regrets, non-dits, angoisses…, tout est rugueusement disséqué, mis à nu dans son naturel souvent le plus sombre, mais aussi parfois le plus lumineux – encore une fois, Chien-Brun est un bon exemple de ce paradoxe constant, qui le rend à de nombreuses reprises, en quelques pages, tout aussi sympathique qu’antipathique -. Dissections psychologiques d’une précision chirurgicale qui, à terme, nous mènent à la dissection plus globale, en constante évolution au fil des recueils, de la société américaine dans toutes ses strates, géographiques – l’on vadrouille en effet dans un sacré paquet d’états, avec accès à quelques sublimes autres portraits, cette fois paysagers -, sociales, culturelles, ou encore historiques. Par le choix de raconter certains de ses hommes et de ses femmes, dans toute leur diversité, et finalement dans toute leur humanité, c’est l’Amérique qui nous est racontée, celle des marges, celle des hautes sphères, celle des middle-class aussi, à travers un regard aiguisé, parfois acéré, dans tous les cas d’une grande acuité, que j’ai franchement apprécié. Je remercie les éditions 10/18 et NetGalley de m’avoir permis de découvrir Jim Harrison, qui fait désormais déjà partie de mes incontournables de la littérature américaine. Je vais m’atteler à la lecture du reste de son œuvre, ô combien colossale, pour me faire une idée des autres pans de celles-ci, romanesques, poétiques, ou encore réflexives. Moi qui n’avais encore jamais eu l’occasion de mettre mon nez dans la prose de Jim Harrison, j’ai été servie par ce recueil de recueils de novellas. Je ne m’attendais en effet pas à une somme si importante, ne connaissant quasi rien de cet auteur américain, exceptés son nom et ses célèbres Légendes d’automne, mais sans les avoir lues. Pour moi, chaque titre renvoyait à un seul texte, pas à un triptyque de trois novellas chacun ; alors mon sang n’a fait qu’un tour lorsque le nombre fatidique de plus de neuf-cent pages à lire est apparu sur ma liseuse – ce n’est pas le nombre de pages qui m’a posé problème, mais plutôt le fait que ce nombre concernait des novellas, desquelles je ne suis pas la plus grande férue -. Et finalement, cette lecture a été un régal tel que je n’en avais pas connu depuis longtemps, en termes de récits brefs calibrés nouvelles ou novellas. Peu importe le personnage duquel Jim Harrison se décide à tirer le portrait : des marginaux, dont Chien Brun, antihéros d’une novella de chaque recueil, est le plus parfait symbole, aux épouses quinquagénaires vivant dans l’opulence qui finissent par dérailler, en passant par...
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