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La bien-aimée
Pierre Brévignon (préface de), Eve Paul-Margueritte (traduit par)
Date de parution : 09/05/2019
Éditeurs :
Archipoche

La bien-aimée

Pierre Brévignon (préface de), Eve Paul-Margueritte (traduit par)
Date de parution : 09/05/2019
Un roman méconnu et indisponible en poche de Thomas Hardy, l'auteur des célèbres Loin de la foule déchaînée et Jude l'Obscur.
Un roman méconnu de Thomas Hardy  Jocelyn Pierston, sculpteur au talent prometteur, a vingt ans lorsqu’il s’e prend d’Avice Caro, native comme lui de l’i le de Slingers. Mais leur... Un roman méconnu de Thomas Hardy  Jocelyn Pierston, sculpteur au talent prometteur, a vingt ans lorsqu’il s’e prend d’Avice Caro, native comme lui de l’i le de Slingers. Mais leur idylle tourne court. Vingt ans plus tard, le hasard va placer sur son chemin la fille d’Avice Caro. Son e... Un roman méconnu de Thomas Hardy  Jocelyn Pierston, sculpteur au talent prometteur, a vingt ans lorsqu’il s’e prend d’Avice Caro, native comme lui de l’i le de Slingers. Mais leur idylle tourne court. Vingt ans plus tard, le hasard va placer sur son chemin la fille d’Avice Caro. Son e moi amoureux sera de nouveau couronne d’insucce s...A l’inverse d’un Dorian Gray, Pierston e prouve l’illusion de ne pas vieillir, gra ce a la purete de son sentiment pour celle qu’il nomme « la Bien-Aime e » et qui prend la forme changeante des femmes rencontre es tout au long de sa vie. Inconstant en amour, il reste ainsi fide le a son fantasme.Hypocrisie des conventions sociales, tours ironiques du destin, que te inapaisable d’un ide al... Tous les motifs chers a Thomas Hardy irriguent cette surprenante parabole, chant d’adieu qui prend conge de la fiction sur un ton cruel et burlesque. Marcel Proust en soulignera l’e trange attrait en ces termes : « une tre s belle chose qui ressemble malheureusement un tout petit peu (en mille fois mieux) a ce que je fais... Il n’y manque me me pas la le ge re part de grotesque qui s’attache aux grandes œuvres ».
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EAN : 9782377352951
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 249
Format : 111 x 179 mm
EAN : 9782377352951
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 249
Format : 111 x 179 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jessicaabouquine 24/02/2021
    La bien-aimée est le dernier roman de Thomas Hardy néanmoins assez méconnu. En effet , l’auteur est surtout plébiscité pour ses autres récits tels Tess d’Uberville ou encore Jude l’obscur. En l’espèce , Jocelyn Pierston sculpteur vivant à Londres mais entretenu par son père en attendant le succès , retourne à Slingers son île natale, il y retrouve son amour de jeunesse Avice Caro . D’abord assez hautain lors des retrouvailles , de part de la simplicité et la naïveté de la jeune fille , il en tombe amoureux peu à peu et des projets de mariage se dessinent . Néanmoins , la romance est assez courte car suite à un quiproquo il décide de la quitter pour une autre femme. Encore une fois les choses ne se passent pas comme prévues car les parents de sa fiancée s’opposant à cette union décide de partir avec celle-ci afin d’évincer Jocelyn. Malgré sa déception , de nouveau seul il part à la recherche de son idéal féminin , ne la trouvant pas il multiplie les conquêtes . Par ailleurs , il réalise son rêve et devient un artiste reconnu de Londres . Un jour près de vingt ans plus tard alors qu’il retourne sur son île natale il rencontre la fille de son amour d’antan et en tombe amoureux. Cependant , le sort s’acharne encore une fois et il est de nouveau seul , car celles-ci ne partage pas ses sentiments . Des années plus tard , la malédiction se poursuit car il rencontre la petite fille de sa bien-aimée incarnant encore une fois pour lui son idéal , la beauté magnifiée , il en tombe amoureux. Cependant , elle en épouse un autre et devient mère. Enfin , à près de soixante ans il épouse Marcia Bencomb avec laquelle il habitera sur son île natale les derniers instants de sa vie … La question est celle de savoir si la quête d’un idéal féminin et la recherche de l’éternelle beauté ne concourt pas à la perte de l’être humain? Mon avis : C’est une lecture qui a été en demie teinte me concernant . En effet , de part le sujet de la quête absolue de la beauté et de l’idéal ce roman fait penser au Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde . Néanmoins , la part fantastique n’est pas au centre du récit et il n’existe pas de réelle méchanceté de la part de Pierston. Cependant , bien que le fantastique ne soit pas au coeur du roman l’auteur a su mettre en évidence la réapparition de la bien-aimée durant toute l’existence de Pierston ce qui l’empêche de se réaliser et d’être heureux . Car la quête est perpétuelle et c’est pour cela que durant de nombreuses années il peine à se marier et à vivre enfin heureux. Cette réapparition , est de même mise en relief par le titre des chapitres car Pierston est considéré par l’auteur comme un jeune homme durant tout le roman . -Un jeune homme de vingt ans -Un jeune homme de quarante ans -Un jeune homme de soixante ans C’est d’ailleurs de part ces différents titres que l’auteur montre que même si il vieillit physiquement il a l’illusion de ne pas vieillir de part son amour pour sa bien-aimée réincarnée durant toutes ces années. Ce ne sont finalement que la vieillesse et la malade qui mettront fin à cette quête absolue de beauté qui n’était qu’illusion. L’auteur à travers ce roman à voulu critiquer le poids des conventions à travers les mariages de convenances mais aussi le sort du destin qui s’acharne sur Jocelyn auquel il semble ne pas pouvoir échappé , ni trouvé de repos . La bien-aimée est le dernier roman de Thomas Hardy néanmoins assez méconnu. En effet , l’auteur est surtout plébiscité pour ses autres récits tels Tess d’Uberville ou encore Jude l’obscur. En l’espèce , Jocelyn Pierston sculpteur vivant à Londres mais entretenu par son père en attendant le succès , retourne à Slingers son île natale, il y retrouve son amour de jeunesse Avice Caro . D’abord assez hautain lors des retrouvailles , de part de la simplicité et la naïveté de la jeune fille , il en tombe amoureux peu à peu et des projets de mariage se dessinent . Néanmoins , la romance est assez courte car suite à un quiproquo il décide de la quitter pour une autre femme. Encore une fois les choses ne se passent pas comme prévues car les parents de sa fiancée s’opposant à cette union décide de partir avec celle-ci afin d’évincer Jocelyn. Malgré sa déception , de nouveau seul il part à la recherche de son idéal féminin , ne la trouvant pas il multiplie les conquêtes . Par ailleurs , il réalise son rêve et devient un artiste reconnu de Londres . Un jour près de vingt ans plus tard alors qu’il retourne sur son île natale il rencontre...
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  • Laehb80 03/07/2020
    Nous suivons l'artiste sculpteur renommé Jocelyn Pierston pendant 40 ans. Éternel insatisfait, qui sous prétexte de recherche de la perfection, délaisse les unes auprès les autres les femmes qui croisent sa route et représentent tour à tour la Bien-Aimée : sorte de mirage, divinité de l'amour, composée de caractéristiques changeantes, selon le cas blonde ou brune, mince ou ronde, évanescente, cette chimère reste inaccessible. Et si l'Élue n'était autre que Avice, jeune femme avec qui il était fiancé, abandonnée pour une autre perfection fantasmée, ou est ce à cause de son décès prématuré quelle trouvera grâce à ses yeux exigeants? Voilà alors son fantôme ressuscité dans les traits de sa fille et ensuite petite fille allumant à nouveau la flamme de la recherche de cette Bien-Aimée, lui faisant oublier qu'il aime une Avice ayant toujours 20 ans, alors que lui vieillit bel et bien. Mais son inconstance lui fait relever petit à petit quantités de défauts et l'image parfaite s'étiole pour prendre vie dans une autre hôtesse. Dernier roman de Thomas Hardy, ce ne sera pas mon préféré mais j'ai beaucoup aimé les thèmes abordés, l'amour, le refus de vieillir, l'instance, le miroir aux alouettes, la poursuite d'un idéal bien insaisissable.
  • Marple 21/07/2019
    La bien-aimée retrace sur plus de 40 ans l'histoire d'amour entre Jocelyn Pierson et Avice Caro. Une histoire compliquée, pleine de péripéties et de faux-semblants et finalement assez tragique... Si j'ai moins accroché qu'avec les 'grands' romans de Thomas Hardy, j'ai bien apprécié l'ironie qu'il montre en imaginant cette idylle et le style qu'il déploie en la racontant. Il n'aime décidément pas raconter des histoires toutes simples qui se terminent par un mariage et beaucoup d'enfants ! Et c'est plutôt amusant pour le lecteur de le voir se moquer de son héros ou faire valser ses espérances. Après, ma lecture a été un peu gâtée par la préface. Non pas qu'elle soit inintéressante, au contraire. Mais elle n'a rien à faire en préface, puisqu'elle dévoile toute l'intrigue en deux paragraphes, elle serait parfaite en postface. Je vous conseille donc de la lire après le roman, notamment pour mieux appréhender le contexte de l'écriture ou les enjeux pour Thomas Hardy. Merci aux Editions Archipoche pour l'envoi de ce roman.
  • JessSwann 29/05/2019
    Alors, j'avais moyennement apprécié Tess mais je me suis décidée à retenter l'aventure Hardy. Bon, j'avoue que j'ai préféré ce roman. Le personnage de Jocelyn est à la fois naïf, antipathique et pitoyable... En fait, on a un homme girouette qui se veut hors du temps et ne reste jamais fixé bien longtemps sur le même objet d'amour. Jocelyn papillonne à la recherche de "la bien aimée" même si un fil rouge se dessine à travers trois génération d'Avice Caro... La première dont il aime l'âme mais qu'il abandonne, la seconde dont il aime le corps mais qui le repousse et la dernière qui fusionne ce que les deux précédentes ont de meilleur et qui finit par l'abandonner devant l'autel. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur rend les sentiments (souvent exaltés) de Jocelyn envers ces trois Avice... Mais j'apprécie aussi le fait qu'une dernière femme, Marcia, celle pour qui il abandonne la première Avice avant de l'abandonner elle aussi, soit au final auprès de lui à la fin (et j'imagine qu'il a enfin réalisé à quel point sa quête était vaine. Le fait que Marcia soit indirectement liée à la renonciation de la dernière Avice m'a également beaucoup plu. Le roman se lit rapidement et on sourit souvent devant les pensées de Jocelyn entre naïveté, bêtise et vanité (surtout dans la dernière partie). Ce que j'aime : la manière très acide dont l'auteur décrit la quête de perfection, de l'objet bien aimé par Jocelyn, le fait que ce soit à la fois une recherche d'esthétisme mais aussi d'âme. Le fait que l'on devine l'immense prétention de Jocelyn à travers sa recherche. La dernière version d'Avice est ma favorite, le fait que Marcia revienne dans l'histoire et la manière dont Jocelyn gâche entièrement sa vie dans sa poursuite d'un idéal qu'il n'atteindra jamais : il est trop papillonneur Ce que j'aime moins : bon j'avoue que j'ai encore une fois du mal avec le style de Thomas Hardy qui n'est pas mon auteur favori En bref : Un roman souvent drôle, porté par un héros intéressant à défaut d'être attachant Ma note 7/10Alors, j'avais moyennement apprécié Tess mais je me suis décidée à retenter l'aventure Hardy. Bon, j'avoue que j'ai préféré ce roman. Le personnage de Jocelyn est à la fois naïf, antipathique et pitoyable... En fait, on a un homme girouette qui se veut hors du temps et ne reste jamais fixé bien longtemps sur le même objet d'amour. Jocelyn papillonne à la recherche de "la bien aimée" même si un fil rouge se dessine à travers trois génération d'Avice Caro... La première dont il aime l'âme mais qu'il abandonne, la seconde dont il aime le corps mais qui le repousse et la dernière qui fusionne ce que les deux précédentes ont de meilleur et qui finit par l'abandonner devant l'autel. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur rend les sentiments (souvent exaltés) de Jocelyn envers ces trois Avice... Mais j'apprécie aussi le fait qu'une dernière femme, Marcia, celle pour qui il abandonne la première Avice avant de l'abandonner elle aussi, soit au final auprès de lui à la fin (et j'imagine qu'il a enfin réalisé à quel point sa quête était vaine. Le fait que Marcia soit indirectement liée à la renonciation de la dernière Avice m'a également beaucoup plu....
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  • sarahdu91 01/08/2018
    Encore une belle oeuvre poétique en prose chez Thomas Hardy. Un roman qui n'est pas connu du grand public mais d'une richesse magistrale au niveau de l'écriture et dont le thème n'est autre que l'amour platonique tout au long d'une vie. Jocelyn, notre personnage principal est en quête de son Idéal,  sa Bien aimée, c'est d'ailleurs pour cela que nous avons 3 parties dans le roman: la jeunesse, le statut adulte et la vieillesse, 3 âges de vie différents, 3 femmes représentant la beauté idéale,  3 descendances portant le prénom Avice. Comme quoi la quête de l'amour peut être présente toute une vie chez l'homme et vécue au XIXe siècle en Angleterre. Bien évidemment, pour les adeptes de ce cher Hardy, nous ne sommes pas dans du roman à l'eau de rose, les retournements de situation sont toujours présents, la chute est prévisible et le côté tragique bien installé. Toutes les allusions aux mythes grecs, le côté philosophique renvoyant à Platon et les métiers sans nul doute autobiographiques en font une oeuvre irréprochable. J'ai passé un moment plus qu' agréable avec cette lecture qui m'apaise et me réconforte en même temps.
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