Lisez! icon: Search engine
Le retour au pays natal
Marie Canavaggia (traduit par)
Date de parution : 01/06/2016
Éditeurs :
Archipoche

Le retour au pays natal

Marie Canavaggia (traduit par)
Date de parution : 01/06/2016
La fougueuse Eustacia Vye est prête à tout pour quitter la lande déserte et morne d’Egdon, où elle dépérit. Son appétit de liberté la porte tout d’abord à courtiser Damon,... La fougueuse Eustacia Vye est prête à tout pour quitter la lande déserte et morne d’Egdon, où elle dépérit. Son appétit de liberté la porte tout d’abord à courtiser Damon, garçon charmant mais sans cervelle. Ses charmes parviennent à le détourner de la douce et inoffensive Thomasine, sa fiancée...

Lorsque le...
La fougueuse Eustacia Vye est prête à tout pour quitter la lande déserte et morne d’Egdon, où elle dépérit. Son appétit de liberté la porte tout d’abord à courtiser Damon, garçon charmant mais sans cervelle. Ses charmes parviennent à le détourner de la douce et inoffensive Thomasine, sa fiancée...

Lorsque le cousin de celle-ci, Clym Yeobright, revient de Paris fortune faite, Eustacia voit aussitôt le parti à tirer de ce jeune homme entreprenant, qui a pris son essor loin du pays natal. D’autant que Clym ne repousse pas ses avances. Il a pourtant d’autres projets – quitte à contrarier sa mère, qui n’entend pas le marier à cette fille de basse naissance...

Paru en feuilleton en 1878, révisé en 1912, Le Retour au pays natal met aux prises, telle une tragédie rurale, des hommes et des femmes en proie à des passions contraires, dans un huis-clos dont la terre sauvage du Wessex est le personnage principal.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782352878940
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 413
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352878940
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 413
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ElBaathory 08/06/2022
    Je ne sais plus comment présenter mes avis concernant les œuvres de Thomas Hardy tant j’ai déjà énormément dit sur sa personne. Il n’y a pas un roman qui me parait sans âme et Le Retour au Pays Natal fait partie de ceux que j’ai le plus apprécié déguster et découvrir. Si tenté que je sois objectif concernant cette grande plume qui ne cesse de m’ébahir et dont je ne suis pas prêt d’être rassasié. Néanmoins, il est indéniable que l’auteur a une fois de plus réussi à me transporter au sein des séduisants et romantiques paysages dédiés à la lande anglaise avec réussite et brio. Je ne cesse de m’enivrer de chacune des nombreuses et détaillées descriptions berçant avec abondance ses ouvrages. Les campagnes profondes se dessinent aussi charmantes qu’envoûtantes lorsque ces dernières passent dans l’exquise plume de Thomas Hardy. D’autant plus que cette fois-ci et pour la première fois, j’ai ressenti une forte direction païenne et agricole dans sa démonstration, ce à quoi j’ai été plus que réceptif. Cela permet à ce dernier d’apporter une certaine part de mysticisme aux environs dévoilées. En ce sens, le village et l’univers présentés se démontrent un personnage à part entier et se devinent être les gardiens des secrets et mystères de ceux-ci. Je trouve toujours aussi exaltant cet étrange mais divin sentiment de calme et de plénitude qui émane d’un tel constat qui, d’ailleurs ne pourrait avoir lieu sans la richesse visuelle du style alambiqué de l’auteur. En quelques phrases seulement, Thomas Hardy parvient à dépeindre de merveilleux paysages vivants et foisonnants et c’est émerveillé que j’ai parcouru cette nouvelle lecture. Néanmoins et malgré le cadre bucolique de ce récit, le quotidien de cette paisible bourgade n’en est pas moins succulent à se mettre sous la dent. L’intrigue se veut d’une profondeur et d’une finesse incroyables. Ce dernier parvient à dresser sur sa toile de fond une saisissante étude des mœurs ainsi que des sentiments concernant la société d’antan. C’est avec curiosité que je me suis délecté des différentes parties composant cette œuvre. S’étalant sur une année entière, il est indéniable que l’histoire aussi calme et apaisante soit-elle, se veut magistralement bien ficelée qu’entremêlée. De plus et derrière cette malice, cette dernière m’a fait vivre de puissantes et vives émotions et les dernières pages m’ont fendu le cœur. De plus, celle-ci se veut portée par des personnages forts et éloquents dont seul l’auteur détient la secret pour leur donner autant d’humanité et d’abnégation. D’une finesse raffinée mais d’une complexité brute, chacun des nombreux protagonistes se démontrent des plus sensible qu’il soit. Ainsi, aucun n’est foncièrement bon ou mauvais et tous évoluent avec leurs qualités ainsi que leurs défauts. Tout en nuances et à travers ces derniers, Thomas Hardy nous dépeint une sensible tragédie. Je ne m’habituerais jamais au si délicieux et savoureux mélange de noirceur et de poésie, offrant un délicieux nectar de lecture. L’auteur me tue à chacune de mes lectures et apporte autant de vérité que de cruauté à ce récit. D’autant plus que les femmes détiennent à nouveau une place de choix au sein de Le retour au pays natal, en particulier Eustacia l’héroïne de ce drame. Bien que sa soif de liberté et sa vanité peuvent paraître dérangeante et malfaisante, je dois dire que je me suis fortement attaché à cette femme prisonnière de sa société et de ses environs. J’ai fortement apprécié suivre sa déchéance rythmée par des choix douteux et parfois immoraux mais criants de sincérité et de liberté. Cette dernière court à sa perte sans que le lecteur puisse remédier à la situation et s’est grisé que j’ai suivi l’évolution de ce personnage. De plus et comme je l’évoquais, Thomas Hardy dépeint une immense fresque sociale et bien d’autres personnages croiseront la route de notre héroïne et il m’est impossible de tous les décortiquer tant mon avis n’en finirait plus. Néanmoins, j’ai été impressionné face à une telle complexité dans le traitement et les relations qui relient les uns aux autres et je ne peux qu’être admiratif d’un tel travail ainsi que d’un tel minutieux résultat. Enfin, Thomas Hardy m’a de nouveau entraîné avec lui dans cette savoureuse et passionnante étude des mœurs et des sentiments. Portée par une plume qui se démontre toujours aussi riche, fine et dangereusement habile, c’est avec entrain et intérêt que j’ai découvert de chaleureuses et envoûtantes nouvelles contrées et, que j’ai pris plaisir à rencontrer de profonds et aboutis personnages dont l’évolution m’a fortement saisi et ému.Je ne sais plus comment présenter mes avis concernant les œuvres de Thomas Hardy tant j’ai déjà énormément dit sur sa personne. Il n’y a pas un roman qui me parait sans âme et Le Retour au Pays Natal fait partie de ceux que j’ai le plus apprécié déguster et découvrir. Si tenté que je sois objectif concernant cette grande plume qui ne cesse de m’ébahir et dont je ne suis pas prêt d’être rassasié. Néanmoins, il est indéniable que l’auteur a une fois de plus réussi à me transporter au sein des séduisants et romantiques paysages dédiés à la lande anglaise avec réussite et brio. Je ne cesse de m’enivrer de chacune des nombreuses et détaillées descriptions berçant avec abondance ses ouvrages. Les campagnes profondes se dessinent aussi charmantes qu’envoûtantes lorsque ces dernières passent dans l’exquise plume de Thomas Hardy. D’autant plus que cette fois-ci et pour la première fois, j’ai ressenti une forte direction païenne et agricole dans sa démonstration, ce à quoi j’ai été plus que réceptif. Cela permet à ce dernier d’apporter une certaine part de mysticisme aux environs dévoilées. En ce sens, le village et l’univers présentés se démontrent un personnage à part entier et se...
    Lire la suite
    En lire moins
  • sarahdu91 30/08/2020
    Une fois de plus je ne pourrai jamais faire une critique objective sur cet auteur, et croyez-moi je suis sur l'avant dernier ouvrage de Thomas Hardy et là je commence à m'attrister gravement. Je viens de lire un roman qu'il avait écrit avant Tess ou encore Jude l' obscur et bien évidemment, nous avons de telles descriptions de la lande d'Egdon qu'on s'y croirait y vivre. C'est écrit avec une telle poésie et tellement soporifique pendant au moins 9 ou 10 chapitres que quiconque ne connaîssant pas la plume de Hardy le refermerait de suite... mais pas pour moi, et c'est bien pour cela que je conseille de lire ce roman uniquement aux lecteurs-trices qui ne lui attribuent que des qualités. Si Hardy n'est pas un auteur fétiche pour vous alors passez votre chemin car l'ennui serait trop présent dans ce roman. Vous perdrez tout votre temps en lecture. Bref, des personnages comme Thomasine, Eustacia, un étrange "homme au rouge", un cousin revenant sur la lande après avoir vécu sur Paris, un amoureux comme Wildeve et toujours cette ambiance lourde de mystère autour de mariages de convenances à la fin du XIXe sans oublier les déceptions liées aux unions ratées eh bien on a de quoi lire... sans trop d'action bien sûr car la mélancolie règne en maîtresse. Mais c'est bien connu chez Hardy, pas d'étonnement pour finir à l'eau de rose et faire plaisir au lecteur non non. Car "les détails connus d'un amour au dénouement aussi dramatique furent grossis, faussés, retouchés, et l'histoire véritable des deux héros n'offrit bientôt plus grande ressemblance avec la version qu'en donnaient les bavards". J'en resterai aussi à la fin que Thomas Hardy a bien voulu écrire et non pas à celle que l'éditeur a bien voulu publier. Quand on connaît cet auteur, on sait où s'arrêter à la lecture. On savoure ce très beau roman. Une fois de plus je ne pourrai jamais faire une critique objective sur cet auteur, et croyez-moi je suis sur l'avant dernier ouvrage de Thomas Hardy et là je commence à m'attrister gravement. Je viens de lire un roman qu'il avait écrit avant Tess ou encore Jude l' obscur et bien évidemment, nous avons de telles descriptions de la lande d'Egdon qu'on s'y croirait y vivre. C'est écrit avec une telle poésie et tellement soporifique pendant au moins 9 ou 10 chapitres que quiconque ne connaîssant pas la plume de Hardy le refermerait de suite... mais pas pour moi, et c'est bien pour cela que je conseille de lire ce roman uniquement aux lecteurs-trices qui ne lui attribuent que des qualités. Si Hardy n'est pas un auteur fétiche pour vous alors passez votre chemin car l'ennui serait trop présent dans ce roman. Vous perdrez tout votre temps en lecture. Bref, des personnages comme Thomasine, Eustacia, un étrange "homme au rouge", un cousin revenant sur la lande après avoir vécu sur Paris, un amoureux comme Wildeve et toujours cette ambiance lourde de mystère autour de mariages de convenances à la fin du XIXe sans oublier les déceptions liées aux unions ratées eh bien on...
    Lire la suite
    En lire moins
  • twopeeornottopee 16/07/2019
    Petite précision : j’ai lu ce livre en version originale, et même s'il faut s'accrocher pendant de longues pages, la prose de Hardy est tout simplement sublime. Les descriptions sont d'un lyrisme et d'une beauté rares. Ce roman traitant du thème de l’adultère était très sulfureux lors de sa sortie dans l’Angleterre victorienne. La force de cette œuvre réside dans l’alliance parfaitement équilibrée de thèmes modernes – le conflit entre les désirs et volontés individuels d’une part et la société d’autre part – et d’une structure classique. Le personnage principal n'est ni Eustacia, ni Clym, mais la lande...Jamais un livre ne lui a rendu un si bel hommage
  • StCyr 14/07/2019
    Dans un pays d'ajonc et de bruyère, les jeux de l'amour ne sont pas absents. Diggoy Ven, un homme dont la profession lui donne une peau incarnat déclare sa flamme à Thomasine Yeobright, mais celle-ci lui préfère Damon Wildewe qui fut son prétendant, qui en retour à des vues sur Eustacia Wye. Mais cette dernière le refuse car le cœur de Damon balançait entre ces deux femmes. Arrive alors un cousin de Thomasine, Clym, qui s'en revient de Paris, ce qui lui donne une aura de raffinement qui le rend particulièrement désirable, mais lui en à fini de cette épisode et se donne comme projet philanthropique d'ouvrir une école. Finalement, malgré la désapprobation de sa mère qui trouve cette Eustacia paresseuse, mécontente et dévergondé ce dernier épouse cette femme qui n'a d'envie que de vivre à Paris ce qui est en complet désaccord avec ce qu'il se propose de faire. En guise de pis-aller Damon épouse son premier amour Thomasine. Les deux couples vont vite déchanter. Thomas Hardy semble nous dire faites attention aux mariages mal assortis. En bon écrivain naturaliste , il fait vivre ses personnages dans une ruralité de bon aloi. Rien qui rappelle ou le rapproche d'un Zola. L'auteur se considérait avant tout comme un poète. Encore un très beau roman d'un auteur que j'apprécie tout particulièrement. Dans un pays d'ajonc et de bruyère, les jeux de l'amour ne sont pas absents. Diggoy Ven, un homme dont la profession lui donne une peau incarnat déclare sa flamme à Thomasine Yeobright, mais celle-ci lui préfère Damon Wildewe qui fut son prétendant, qui en retour à des vues sur Eustacia Wye. Mais cette dernière le refuse car le cœur de Damon balançait entre ces deux femmes. Arrive alors un cousin de Thomasine, Clym, qui s'en revient de Paris, ce qui lui donne une aura de raffinement qui le rend particulièrement désirable, mais lui en à fini de cette épisode et se donne comme projet philanthropique d'ouvrir une école. Finalement, malgré la désapprobation de sa mère qui trouve cette Eustacia paresseuse, mécontente et dévergondé ce dernier épouse cette femme qui n'a d'envie que de vivre à Paris ce qui est en complet désaccord avec ce qu'il se propose de faire. En guise de pis-aller Damon épouse son premier amour Thomasine. Les deux couples vont vite déchanter. Thomas Hardy semble nous dire faites attention aux mariages mal assortis. En bon écrivain naturaliste , il fait vivre ses personnages dans une ruralité de bon aloi. Rien qui rappelle...
    Lire la suite
    En lire moins
  • ivredelivres 31/01/2019
    J’arrive avec ce roman à la fin de l’oeuvre de Thomas Hardy, il ne me reste à lire que Tess d’Urberville, quand on arrive en fin de lecture d’une oeuvre on a un petit pincement au coeur. Claire Tomalin la biographe (en anglais uniquement hélas) de T Hardy dit que « La grandeur de Retour au pays natal tient au fait qu’il s’agit tout autant d’une oeuvre de Hardy poète que de Hardy romancier. » C’est le Dorset natal de Thomas Hardy qui sert de modèle à cette lande d’Egdon et l’auteur offre une vaste peinture de ce monde rural qu’il connait bien. C’est effectivement un roman d’une grande poésie dans lequel il y a foison de personnages mais où la nature et la lande tiennent une place centrale. Mais voyons les personnages : Il y a un homme de la ville Clym Yeobright, il revient au pays après avoir connu les fastes et la richesse de Paris. Amoureux de Thomasine sa cousine mais celle-ci doit épouser un homme du pays un peu vaurien : Damon Wildeve. La mère de Clym s’est opposée au mariage mais a finalement rendu les armes, Damon et Thomasine vont pouvoir convoler. Mais chez Thomas Hardy les mariages ne sont jamais ce que l’on croit qu’ils sont et pour Damon il y a au fond de sa pensée la silhouette d’Eustacia Vye qui fut sa maitresse et qui rêve de partir à l’assaut du monde. Pour rétablir l’équilibre il y a un troisième personnage masculin, un homme un peu mystérieux, c’est l’homme rouge Diggory Venn qui arpente la lande pour marquer les moutons à la craie rouge et qui va prendre des allures d’ange gardien. Les passions vont se déchainer, amour et haine, trahison et vengeance. La terre dure aux paysans est aussi le prétexte à des superstitions. Le drame va se nouer, erreur, mensonges et quiproquos, rêves de fuite, idéaux anéantis, toutes les actions ont la lande pour décor. Le destin joue des tours à tous les personnages et chez Thomas Hardy le destin est souvent douloureux. Le décor est fascinant et un rien effrayant, tout passe par la lande, on a parfois dit que la lande et ses habitants jouaient le rôle du choeur dans les tragédies grecques. J’ai beaucoup aimé ce roman qu’il convient de lire lentement pour être pris par la magie de la lande. La traversée de la lande la nuit est magnifique, il y a des scènes villageoises qui marquent bien le désir de préserver des coutumes ancestrales et les personnages sont très attachants, mon préféré est sans conteste l’homme rouge. Un classique de la littérature romantique anglaise. La couverture des éditions Corti est magnifique et la peinture de Constable est tout à fait dans le ton du roman. J’arrive avec ce roman à la fin de l’oeuvre de Thomas Hardy, il ne me reste à lire que Tess d’Urberville, quand on arrive en fin de lecture d’une oeuvre on a un petit pincement au coeur. Claire Tomalin la biographe (en anglais uniquement hélas) de T Hardy dit que « La grandeur de Retour au pays natal tient au fait qu’il s’agit tout autant d’une oeuvre de Hardy poète que de Hardy romancier. » C’est le Dorset natal de Thomas Hardy qui sert de modèle à cette lande d’Egdon et l’auteur offre une vaste peinture de ce monde rural qu’il connait bien. C’est effectivement un roman d’une grande poésie dans lequel il y a foison de personnages mais où la nature et la lande tiennent une place centrale. Mais voyons les personnages : Il y a un homme de la ville Clym Yeobright, il revient au pays après avoir connu les fastes et la richesse de Paris. Amoureux de Thomasine sa cousine mais celle-ci doit épouser un homme du pays un peu vaurien : Damon Wildeve. La mère de Clym s’est opposée au mariage mais a finalement rendu les armes, Damon et Thomasine vont pouvoir convoler. Mais chez Thomas Hardy les...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés