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Le Côté de Guermantes
Date de parution : 25/02/2021
Éditeurs :
Pocket

Le Côté de Guermantes

Date de parution : 25/02/2021
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIECLE

Le Narrateur est entré dans le monde magique des Guermantes, dont le nom, enfant, le faisait rêver lors de promenades à Combray. Voisin de leur...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIECLE

Le Narrateur est entré dans le monde magique des Guermantes, dont le nom, enfant, le faisait rêver lors de promenades à Combray. Voisin de leur hôtel particulier parisien, il cultive son amour pour la duchesse « aux yeux ensoleillés d’un sourire bleu » et son...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIECLE

Le Narrateur est entré dans le monde magique des Guermantes, dont le nom, enfant, le faisait rêver lors de promenades à Combray. Voisin de leur hôtel particulier parisien, il cultive son amour pour la duchesse « aux yeux ensoleillés d’un sourire bleu » et son amitié pour son neveu Robert de Saint Loup, alors cantonné dans sa garnison de Doncières. Ce séjour au milieu de ces jeunes officiers compte parmi les épisodes les plus gais et les plus heureux de la Recherche. Dans les salons de madame de Villeparisis, Guermantes elle aussi, il retrouve les foucades énigmatiques du baron de Charlus, figure majeure de cette « race altière ».
C’est l’époque où Marcel va connaître la plus grande douleur de sa vie : la maladie et la mort de sa grand-mère, jusqu’au dernier frisson, au dernier murmure de son agonie, sans doute les plus belles pages, merveilleuses et cruelles, de l’œuvre.


Cet ouvrage rassemble :
Le Côté de Guermantes I, Le Côté de Guermantes II
 
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EAN : 9782266306829
Code sériel : 17816
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 816
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266306829
Code sériel : 17816
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 816
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JBLM 07/05/2023
    Une troisième partie qui fait la part belle à la mondanité, à présent que le narrateur est en âge d'y assister. En dépit de la taille superlative de l'ouvrage, celui-ci ne rapporte en réalité pas plus de quatre ou cinq situations dans une temporalité assez restreinte, et les deux principales, la visite chez Mme de Villeparisis et le dîner chez les Guermantes, en occupent entre la moitié et les deux tiers. L'oeuvre se distingue donc sensiblement des précédentes par la place beaucoup plus importante du discours rapporté au style direct. Elle donne à voir et à entendre beaucoup plus qu'à extrapoler sur un plan théorique. Ce qui me marque particulièrement, c'est l'humour de l'auteur dans son traitement des personnages. Ce trait d'écriture existait déjà dans les œuvres précédentes mais pas de façon aussi dense et récurrente. On comprend que certaines "clés" des personnages représentés se soient offusquées de leur portrait présumé. M. de Norpois, vieux diplomate faussement naïf, dont le pouvoir occulte dans la course aux honneurs semble proportionnel à sa constance dans l'erreur, défendant et pourfendant les œuvres d'art en vertu d'un mauvais goût très académiquement construit, est particulièrement savoureux. Mais ce n'est pas le seul personnage drôle, entre les... Une troisième partie qui fait la part belle à la mondanité, à présent que le narrateur est en âge d'y assister. En dépit de la taille superlative de l'ouvrage, celui-ci ne rapporte en réalité pas plus de quatre ou cinq situations dans une temporalité assez restreinte, et les deux principales, la visite chez Mme de Villeparisis et le dîner chez les Guermantes, en occupent entre la moitié et les deux tiers. L'oeuvre se distingue donc sensiblement des précédentes par la place beaucoup plus importante du discours rapporté au style direct. Elle donne à voir et à entendre beaucoup plus qu'à extrapoler sur un plan théorique. Ce qui me marque particulièrement, c'est l'humour de l'auteur dans son traitement des personnages. Ce trait d'écriture existait déjà dans les œuvres précédentes mais pas de façon aussi dense et récurrente. On comprend que certaines "clés" des personnages représentés se soient offusquées de leur portrait présumé. M. de Norpois, vieux diplomate faussement naïf, dont le pouvoir occulte dans la course aux honneurs semble proportionnel à sa constance dans l'erreur, défendant et pourfendant les œuvres d'art en vertu d'un mauvais goût très académiquement construit, est particulièrement savoureux. Mais ce n'est pas le seul personnage drôle, entre les traits d'esprit de Mme de Guermantes, bénéficiaire du meilleur des impresario en la personne de son mari, lui-même d'une délicatesse et d'un sens des priorités tout relatifs, et M. de Charlus dont la scène de colère contre le narrateur est un modèle de dérision extraordinaire, on est servi. Au fil de ces révélations où le "monde" imaginé sublime se révèle finalement grotesque, le narrateur aborde bien entendu des réflexions qui témoignent de son désabus progressif. Mais même dans des situations graves, comme celle du deuil, le comportement de la bonne société est observé avec un recul quasi-anthropologique qui donne parfois dans l'humour noir. Un point assez surprenant sur la narration, qui m'a semblé par intermittences abandonner le point de vue du narrateur interne pour adopter un point de vue omniscient, capable de lire dans les pensées des personnages à un moment précis, par exemple. Délibéré ou pas ? En tout cas on ne comprend pas trop sur le moment. Autre point surprenant : le narrateur, dans ce milieu de la conversation, se démarque par sa transparence, il ne parle quasiment pas ; on a donc un peu de mal à comprendre l'intérêt croissant que ses interlocuteurs semblent lui porter, à commencer par la si exigeante duchesse de Guermantes.
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  • MisterWhite 07/04/2023
    Je poursuis avec un grand plaisir le pur régal de lecture que constitue celle de ce troisième volume de La Recherche ! La famille du narrateur, occupant à présent un appartement de l'hôtel des Guermantes, sis faubourg Saint-Germain, a donc déménagé de Combray. Si on quittait dans À l'ombre (...) le narrateur occupé à faire le joli cœur à Balbec (Cabourg ?), on le retrouve avec délectation qui fait ses premiers pas dans les salons mondains d'abord de Mme de Villeparisis puis dans celui des ineffables duchesse et duc de Guermantes ! Les portraits de ces mondains et de leur "jurisprudence" bien à eux (sauvée d'un Moyen Âge généalogiquement fondateur pour leur "race" d'êtres prétentieux et mal élevés), mondains appartenant, quoiqu'encore de ce monde, déjà au passé, sont incisifs, souvent impitoyables et drôles, mais sonnant toujours aussi justes. À noter l'entrée en scène, au milieu de ce cirque mondain, de l'inénarable Charlus ! Mais la poursuite du temps devant à présent se poursuivre ...
  • py314159 31/03/2023
    Le côté de Guermantes (1920) est le troisième tome de la recherche du temps perdu, l'oeuvre majeure de Marcel Proust. le narrateur perd sa grand-mère, retrouve Albertine et il est enfin reçu chez les Guermantes. Inutile de s'appesantir sur un classique, a fortiori sur un chef-d'oeuvre, mêlant, non sans une pointe d'humour, mélancolie et ironie.
  • Queque72 05/02/2023
    Ce troisième tome est dans les toutes grandes lignes celui de l’entrée du narrateur dans les salons de la noblesse parisienne, et plus particulièrement dans ceux des Guermantes, famille aux innombrables ramifications, de vieille noblesse française. Marcel Proust nous dépeint un portrait piquant, sans concession mais sans jugement de cette noblesse superficielle, snob, narquoise, méprisante envers la bourgeoisie, les artistes et ses pairs, elle se dit moderne mais reste accrochée aux traditions séculaires. Tout cela sur fond d’affaire Dreyfus qui alimente les conversations dans ce troisième volume. Lors d’un certain dîner, j’étais en perdition parmi tout ce monde fréquentant ou invité dans ces salons, des noms illustres à ceux créés de toute pièce, de ceux dont l’arbre généalogique remonte à François Ier à ceux qui n’ont pas d’ascendance illustre : c’était vertigineux, ce tourbillon de noms et de liens entre eux m’a un peu lassée, heureusement les conversations et les mots de la Duchesse de Guermantes me gardaient en éveil. L’art de la dérision et de l’autodérision est à son acmé, l’humour est fin et délicieux. Par ailleurs, dans la maladie, la disparition, le deuil, la gravité de ces moments est décrite avec une sensibilité extraordinaire et nous procure beaucoup d’émotions. Il y... Ce troisième tome est dans les toutes grandes lignes celui de l’entrée du narrateur dans les salons de la noblesse parisienne, et plus particulièrement dans ceux des Guermantes, famille aux innombrables ramifications, de vieille noblesse française. Marcel Proust nous dépeint un portrait piquant, sans concession mais sans jugement de cette noblesse superficielle, snob, narquoise, méprisante envers la bourgeoisie, les artistes et ses pairs, elle se dit moderne mais reste accrochée aux traditions séculaires. Tout cela sur fond d’affaire Dreyfus qui alimente les conversations dans ce troisième volume. Lors d’un certain dîner, j’étais en perdition parmi tout ce monde fréquentant ou invité dans ces salons, des noms illustres à ceux créés de toute pièce, de ceux dont l’arbre généalogique remonte à François Ier à ceux qui n’ont pas d’ascendance illustre : c’était vertigineux, ce tourbillon de noms et de liens entre eux m’a un peu lassée, heureusement les conversations et les mots de la Duchesse de Guermantes me gardaient en éveil. L’art de la dérision et de l’autodérision est à son acmé, l’humour est fin et délicieux. Par ailleurs, dans la maladie, la disparition, le deuil, la gravité de ces moments est décrite avec une sensibilité extraordinaire et nous procure beaucoup d’émotions. Il y a de magnifiques « épisodes » contemplatifs dans lesquels on se laisse bercer par le talent incommensurable de Proust. Au travers d’une écriture sublime, inclassable, d’un œil perçant, de rêveries créatives, il nous dit tellement de choses qui font écho en nous aujourd’hui, qu’il fait donc de ce côté de Guermantes (et de la Recherche) un roman intemporel.
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  • nimp 07/11/2022
    J'ai lu ce tome à la suite directe des deux premiers. Un plaisir de retrouver les personnages, qu'on connaît bien maintenant, le narrateur, même s'il est parfois agaçant. Ce tome m'a moins bien plus que les deux premiers, surtout la dernière partie (le dîner mondain), il ne s'y passe rien ou pas grand-chose. A voir ce que sera la suite...
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