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Les douze Césars
Date de parution : 05/04/2007
Éditeurs :
Perrin

Les douze Césars

Date de parution : 05/04/2007

C’était un nom propre, c’est devenu une appellation politico-médicale : qui pense pouvoir absolu dit César et césarisme. Chacun des douze Césars présenterait les signes cliniques de la maladie, voire de la folie, à quoi le pouvoir solitaire conduit.

C’était un nom propre, c’est devenu une appellation politico-médicale : qui pense pouvoir absolu dit César et césarisme. Chacun des douze Césars présenterait les signes cliniques de la maladie, voire...

C’était un nom propre, c’est devenu une appellation politico-médicale : qui pense pouvoir absolu dit César et césarisme. Chacun des douze Césars présenterait les signes cliniques de la maladie, voire de la folie, à quoi le pouvoir solitaire conduit. De Domitien torturé par la hantise de l’assassinat à Néron déclamant...

C’était un nom propre, c’est devenu une appellation politico-médicale : qui pense pouvoir absolu dit César et césarisme. Chacun des douze Césars présenterait les signes cliniques de la maladie, voire de la folie, à quoi le pouvoir solitaire conduit. De Domitien torturé par la hantise de l’assassinat à Néron déclamant ses poèmes à la lueur du grand incendie de Rome, les clichés ne manquent pas. De même que les tentatives de réhabilitation. Régis F. Martin démonte ces interprétations mythiques et, en se fondant sur la totalité des sources exploitables et les recherches les plus récentes, il dresse le portrait aussi bien physique que moral des empereurs, et pose le problème toujours actuel des rapports de l’homme avec le pouvoir absolu.

Régis F. Martin, agrégé de lettres et docteur d’Etat, enseigne à l’université de Lille III.Talleyrand.

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EAN : 9782262026370
Code sériel : 170
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262026370
Code sériel : 170
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PhilippeMIRMAND 06/09/2023
    Très intéressant de découvrir les qualités et les limites des césars qui ont gouverné Rome à la suite d’Auguste. Que de folies et d’excès aussi. Mais on ne peut s’empêcher d’admirer la résilience de cette civilisation dont la partie occidentale a survécu jusqu’au 5eme siècle. Le pragmatisme romain qui faisait cohabiter le système impérial tout en respectant le cadre institutionnel de la république (la devise SPQR est restée inchangée au cours des siècles) est peut-être le secret de cette longévité.
  • Henri-l-oiseleur 29/07/2020
    Au premier siècle de notre ère, douze hommes, douze Romains, ont été portés au pouvoir et ont assumé la responsabilité écrasante de l'empire romain, empire qui se concevait comme un état mondial avant la lettre. Ces douze hommes concentraient l'attention et les regards de tous sur eux, et leur position, la publicité de leur statut, les plaçaient au-dessus du commun des mortels. Ils eurent donc leurs historiographes, puis leurs historiens, et parmi eux se trouvent les plus grands prosateurs latins et grecs que nous connaissons : Tacite, Suétone, Plutarque, et quelques autres moins connus mais fort valables, comme Dion Cassius. Très vite, le mythe a imprégné le discours historique partisan laissé par ces auteurs, mythe relayé au XIX°s par la médecine, qui inventa une maladie, la "césarite", censée expliquer les dérives et les folies du pouvoir suprême. Avec le cinéma, les fantasmes dont ces empereurs font l'objet sont devenus omniprésents. Il est donc bien difficile de rétablir les droits de la raison historique dans le cas de ces Douze Césars, mais l'auteur sait tirer profit de l'attention même dont ils furent les objets, pour tenter de reconstruire le corps, la personnalité, la psychologie, les pathologies de ces douze hommes. En plusieurs chapitres thématiques, il reprend tout le dossier des Césars en s'aidant de la médecine, de la psychiatrie et de la sociologie, et lit de manière critique les portraits du temps, en les rapportant aux partis-pris des historiens antiques, en particulier Tacite ("le plus grand peintre de l'Antiquité" selon Racine), le plus génial et le plus partial de tous. Il ressort de cette enquête une grande leçon de méthode historique, en matière de critique des sources et de chasse à l'anachronisme. Mais on comprend aussi à quel point l'histoire a de profondes affinités avec la littérature, avec le mythe. L'histoire n'est pas seulement ici une enquête rationnelle qui dissipe les fantasmes, elle est aussi une écriture littéraire qui change ce qu'elle touche en légende. Au premier siècle de notre ère, douze hommes, douze Romains, ont été portés au pouvoir et ont assumé la responsabilité écrasante de l'empire romain, empire qui se concevait comme un état mondial avant la lettre. Ces douze hommes concentraient l'attention et les regards de tous sur eux, et leur position, la publicité de leur statut, les plaçaient au-dessus du commun des mortels. Ils eurent donc leurs historiographes, puis leurs historiens, et parmi eux se trouvent les plus grands prosateurs latins et grecs que nous connaissons : Tacite, Suétone, Plutarque, et quelques autres moins connus mais fort valables, comme Dion Cassius. Très vite, le mythe a imprégné le discours historique partisan laissé par ces auteurs, mythe relayé au XIX°s par la médecine, qui inventa une maladie, la "césarite", censée expliquer les dérives et les folies du pouvoir suprême. Avec le cinéma, les fantasmes dont ces empereurs font l'objet sont devenus omniprésents. Il est donc bien difficile de rétablir les droits de la raison historique dans le cas de ces Douze Césars, mais l'auteur sait tirer profit de l'attention même dont ils furent les objets, pour tenter de reconstruire le corps, la personnalité, la psychologie, les pathologies de ces douze hommes. En...
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  • Kjeld 25/08/2015
    Un livre offrant un portrait détaillé de ceux désignés comme les douze premiers césars. L'auteur réalise un travail de qualité en confrontant notamment les différentes sources de l'époque (Suétone, Tacite, Juvénal, Dion Cassius,...). Le découpage est thématique ce qui entraine parfois des répétitions mais permet une lecture indépendante de chaque chapitre. Des extraits de sources en latin rendent le récit plus vivant et concret. La conclusion est un résumé utile de chaque portrait. Je qualifierais ce livre d'ouvrage d'approfondissement et non d'introduction. Je recommande la lecture d'un ouvrage général sur la période pour comprendre le système du principat et le rôle de l'empereur en son sein.
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