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Les saisons de la nuit
Marie-Claude Peugeot (traduit par)
Date de parution : 20/01/2000
Éditeurs :
10/18

Les saisons de la nuit

Marie-Claude Peugeot (traduit par)
Date de parution : 20/01/2000

 

« Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de...

 

« Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et...

 

« Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l'écart de la cité prospère. On sent que Colum McCann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse.» Frank McCourt

« Un superbe roman [...]. Je n'ai pas le souvenir qu'un auteur de la génération de McCann m'ait aussi profondément remué. »
Jim Harrison

Traduit de l'anglais 
par Marie-Claude Peugeot

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EAN : 9782264029508
Code sériel : 3145
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264029508
Code sériel : 3145
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un superbe roman [...] Je n'ai pas le souvenir qu'un auteur de la génération de McCann m'ait aussi profondément remué. »
 Jim Harrison

« Ce roman parle de New York, d'amour, de mariages mixtes, de terrassiers qui creusent des tunnels, de bâtisseurs de gratte-ciel qui dansent sur des poutrelles à des centaines de mètres au-dessus de la ville. C'est peut-être le premier vrai roman consacré aux sans-abri, à ceux qui vivent au-dessous et à l'écart de la cité prospère. On sent que Colum McCann a fréquenté ces lieux-là : dans une langue qui procure un plaisir presque physique, il évoque avec une rare puissance ce présent qui empeste et ce passé qui oppresse. »
Frank McCourt

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ericlac75 08/03/2024
    Ce livre est intéressant car il parle de ceux dont on ne parle jamais, les oubliés de la terre. En l’occurrence, Colum McCann évoque la vie de ceux qui ont fait New York au travers de ses tunnels de métro et de ses gratte-ciels, mais également des SDF qui habitent sous terre. Est évoqué également le racisme qui sévissait (et sévit encore ?) dans cette cité-monde et le problème des couples multi-ethniques. On ne peut qu’être reconnaissant vis-à-vis de ces gens qui ont risqué leur vie (voire l’ont perdue) pour fournir les infrastructures dont nous avons pu ensuite bénéficier. L’écriture est simple et efficace. L’ensemble est en revanche un peu long et l’on a quelque fois du mal à s’y retrouver entre tous les personnages du roman.
  • colka 18/02/2024
    "Je veux me réveiller Dans une ville qui ne dort jamais Et constater que je suis le roi de la colline" Franck Sinatra New York New York Le beau mirage que ce New York faiseur de reines et de rois d'un jour ! C'est une tout autre ville que nous fait découvrir Colum Mc Cann dans son roman : Les saisons de la nuit. L'envers du décor en quelque sorte... Nous partons à la rencontre de ceux qui ont bâti N.Y et qui ont construit, au début du XXe siècle, au péril de leur vie, le tunnel ferroviaire sous l'East River reliant Manhattan à Brooklyn. Migrants de toutes nationalités, ils ont creusé dans le froid glacial de l'hiver, dans la chaleur de fournaise des puits souterrains ce tunnel qui sera le début d'un réseau labyrinthique ! Dans une écriture précise et minutieuse, l'auteur nous donne à voir, à sentir l'habileté de ces hommes, leur fierté face au travail de titan qui est le leur, leur courage et leur solidarité dans les moments de joie et de peine... Car le tragique fait souvent irruption dans leur quotidien : moments forts que l'auteur évoque avec brio dans une écriture qui s'emballe comme dans cette scène haletante où Mc Cann évoque un terrible accident survenant en plein creusement du tunnel ! Même courage, même détermination chez les bâtisseurs du ciel, ceux qui vont ériger les premiers gratte-ciel... Même talent de l'auteur, qui là encore, brosse des tableaux saisissants, où la maîtrise technique de ces voltigeurs du ciel le dispute à la formidable ivresse qui s'empare d'eux, lorsqu'ils s'élèvent dans le ciel new-yorkais, à la conquête d'un espace aérien encore vierge ! Tunnels et gratte-ciel de New York... Le Ciel et l'Enfer ! Tous ces travailleurs anonymes qui ont bâti cette cité mythique paient un lourd tribu à sa construction : addiction à l'alcool et autres substances psychotropes pour oublier la fatigue, le danger et les douleurs d'un corps prématurément vieilli. Ces conduites à risque sont omniprésentes dans le roman et concernent encore plus les "damnés de la Terre", ceux qui vivent dans l'Enfer, le vrai : l'underground new yorkais, ce monde des tunnels construits par des prédécesseurs qui n'avaient pas atteint le niveau de déchéance humaine qui est le leur... L'évocation de ce monde invisible au grand jour, de cet univers d'immondices, de bouteilles d'alcool, d'aiguilles et de graffiti iconoclastes et vengeurs est proprement terrifiant et hallucinant. Non moins saisissante est l'évocation de ceux qui y vivent : Treefrog, Papa Love, Elijah, Angie, la seule femme, tous ont touché le fond du désespoir et survivent dans ce cloaque où la violence est présente sous toutes ses formes : viols, bagarres, insultes, automutilation, Mc Cann ne nous épargne rien sans jamais tomber dans le voyeurisme car il y a dans la trajectoire de ces êtres humains une violence du destin qui confine au tragique. Un destin inéluctable que le leur ? C'est en tout cas ce que j'ai ressenti à travers la trajectoire des deux héros principaux : Nathan Walker, venu de sa lointaine Georgie pour bâtir le tunnel sous l'East River et Treefrog, un bâtisseur du ciel tombé dans ce monde souterrain que sont les tunnels new yorkais. Qu'ont en commun ces deux hommes ? C'est la question qui se pose tout au long du roman et la structure en deux temporalités - le début du 20ème siècle et la fin - maintient le suspense narratif jusqu'à la fin. Elle nous enferme dans un étau qui peu à peu se resserre et nous laisse pressentir le drame final. Le caractère inéluctable de la convergence de ces deux trajectoires de vie, mis très subtilement en lumière par la structure narrative ne donne que plus de poids au déterminisme social dont Mc Cann dénonce le côté implacable et destructeur tout au long du roman. Qu'il s'agisse du racisme largement évoqué et des violences policières présentes dans tout le récit, Nathan Walker et Treefrog ont été confrontés plusieurs fois à des événements liés à ces deux thématiques, d'où le caractère tragique de leur vie en dépit des moments de bonheur qu'ils ont connu... Les saisons de la nuit : un roman fort, puissant avec des héros dont la violence du destin nous renvoie souvent à l'actualité qui est la nôtre, non moins violente sous d'autres formes..."Je veux me réveiller Dans une ville qui ne dort jamais Et constater que je suis le roi de la colline" Franck Sinatra New York New York Le beau mirage que ce New York faiseur de reines et de rois d'un jour ! C'est une tout autre ville que nous fait découvrir Colum Mc Cann dans son roman : Les saisons de la nuit. L'envers du décor en quelque sorte... Nous partons à la rencontre de ceux qui ont bâti N.Y et qui ont construit, au début du XXe siècle, au péril de leur vie, le tunnel ferroviaire sous l'East River reliant Manhattan à Brooklyn. Migrants de toutes nationalités, ils ont creusé dans le froid glacial de l'hiver, dans la chaleur de fournaise des puits souterrains ce tunnel qui sera le début d'un réseau labyrinthique ! Dans une écriture précise et minutieuse, l'auteur nous donne à voir, à sentir l'habileté de ces hommes, leur fierté face au travail de titan qui est le leur, leur courage et leur solidarité dans les moments de joie et de peine... Car le tragique fait souvent irruption dans leur quotidien : moments forts que l'auteur évoque avec brio dans une écriture qui s'emballe comme dans cette...
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  • MartinEden87 31/01/2024
    « Les saisons de la nuit » où les deux récits croisés de deux afro-américains : « Treefrog », sans abri vivant dans les bas-fonds new-yorkais au début des années 1990. Et celui de Nathan Walker, terrassier, travaillant à la construction d’un tunnel sous la rivière Hudson à partir de 1916. Et dont la vie sera rythmée par les nombreux changements sociaux qui ébranlent les États-Unis tout au long du XXÈME siècle. Deux récits dont on devine assez vite qu’ils ne feront plus qu’un, et qui emmènent le lecteur dans l’abîme de la misère et de l’exclusion. C’est un tout autre New York que l’auteur nous invite à découvrir. Celui que le lecteur est habitué à connaître est, pour ainsi dire, inaccessible. Seul compte les méandres des sous-terrains, de la construction des tunnels, et de leur occupation des décennies plus tard par les sans-abris. Et passant de l’horizontalité à la verticalité la plus extrême, l’écrivain nous invite à suivre le quotidien des bâtisseurs des gratte-ciel. Le New York fantasmé n’existerait pas sans ces deux réalités que l’auteur choisit de mettre en lumière. Bien qu’irlandais, expatrié à New York, Colum McCann s’inscrit dans une tradition américaine. J’admire particulièrement la faculté qu’ont les auteurs anglo-saxons (et particulièrement les américains) à mêler divers niveaux de lecture. À la fois, restituer avec fidélité un environnement social, interroger la place des personnages, tout en émettant un jugement critique sur l’Histoire américaine qui ne tombe jamais dans une indignation forcée. Et quand la réalité crue est portée par une plume aussi poétique que celle de McCann c’est un pur bonheur de lecture.« Les saisons de la nuit » où les deux récits croisés de deux afro-américains : « Treefrog », sans abri vivant dans les bas-fonds new-yorkais au début des années 1990. Et celui de Nathan Walker, terrassier, travaillant à la construction d’un tunnel sous la rivière Hudson à partir de 1916. Et dont la vie sera rythmée par les nombreux changements sociaux qui ébranlent les États-Unis tout au long du XXÈME siècle. Deux récits dont on devine assez vite qu’ils ne feront plus qu’un, et qui emmènent le lecteur dans l’abîme de la misère et de l’exclusion. C’est un tout autre New York que l’auteur nous invite à découvrir. Celui que le lecteur est habitué à connaître est, pour ainsi dire, inaccessible. Seul compte les méandres des sous-terrains, de la construction des tunnels, et de leur occupation des décennies plus tard par les sans-abris. Et passant de l’horizontalité à la verticalité la plus extrême, l’écrivain nous invite à suivre le quotidien des bâtisseurs des gratte-ciel. Le New York fantasmé n’existerait pas sans ces deux réalités que l’auteur choisit de mettre en lumière. Bien qu’irlandais, expatrié à New York, Colum McCann s’inscrit dans une tradition américaine. J’admire particulièrement la faculté qu’ont les auteurs anglo-saxons (et particulièrement...
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  • SabrinaTrublet 03/11/2023
    Les saisons de la nuit. Colum Mc CANN New York de 1916 à 1991, nous suivons le destin de Nathan Walker, et son fils. Le père était de ceux qui ont creusé à la pelle et la pioche les profondeurs abyssales de NY pour y faire passer des métros, des conduites d’eau ou canalisations d’égouts pendant que s’autres étaient les hommes araignées construisant les gratte-ciel. Payés une misère et risquant leurs vies au quotidien , nous suivons quatre amis à travers ces épreuves. Walker a un double handicap puisqu’il est noir et pauvre. Le suivre dans ces sous-sol est une visite incroyable. Soixante dix ans plus tard nous suivons le surnommé Treefrog, un sdf qui vit sous la ville comme un rat, comme une taupe et nous découvrons alors que le dessous de cette ville grouille de pauvres, d’exclus, de drogués, d’alcooliques, de malades psychiatriques. Nous y rencontrons l’obscurité absolue, le bruit infernal du trafic ferroviaire et la crasse la plus noire. La violence pour garder le peu de possessions matérielles, la recherche d’amitié et le besoin de solitude. Nathan Walker en 1916, Treefrog en 1991, même combat ? Même histoire ? Un roman extrêmement bien écrit sur ces conditions de travail abominables et la violence de la pauvreté. Tout y est jusqu’aux odeurs que l’on peut se représenter. Il y a aussi le terrible accident de 1916. Une fresque familiale et sociale sur le racisme et les mariages mixtes, les conditions de travail, la précarité de ces emplois et les conséquences sur la santé de ces hommes. C’est un livre qui met en lumière ceux d’en dessous qui ont tout donné et tout perdu pour que New York brille et que s’élève ses beaux gratte-ciel. Je ne l’oublierais pas. Les saisons de la nuit. Colum Mc CANN New York de 1916 à 1991, nous suivons le destin de Nathan Walker, et son fils. Le père était de ceux qui ont creusé à la pelle et la pioche les profondeurs abyssales de NY pour y faire passer des métros, des conduites d’eau ou canalisations d’égouts pendant que s’autres étaient les hommes araignées construisant les gratte-ciel. Payés une misère et risquant leurs vies au quotidien , nous suivons quatre amis à travers ces épreuves. Walker a un double handicap puisqu’il est noir et pauvre. Le suivre dans ces sous-sol est une visite incroyable. Soixante dix ans plus tard nous suivons le surnommé Treefrog, un sdf qui vit sous la ville comme un rat, comme une taupe et nous découvrons alors que le dessous de cette ville grouille de pauvres, d’exclus, de drogués, d’alcooliques, de malades psychiatriques. Nous y rencontrons l’obscurité absolue, le bruit infernal du trafic ferroviaire et la crasse la plus noire. La violence pour garder le peu de possessions matérielles, la recherche d’amitié et le besoin de solitude. Nathan Walker en 1916, Treefrog en 1991, même combat ? Même histoire ? Un roman extrêmement bien écrit sur ces conditions de travail abominables et la violence de...
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  • FAUVEL 18/08/2023
    Un superbe roman qui nous plonge dans le New-York du XXe siècle. Il alterne entre la vie d'un terrassier (dont l'histoire débute en 1916) et celle dans les années 1990 d'un homme SDF qui utilise les tunnels creusés par ces mêmes terrassiers près d'un siècle auoaravant. Column McCann dresse un somptueux tableaux d'un New-York oublié mais qui possède aussi ses histoires. L'atmosphère est vraiment immergeante et bouleversante. Les personnages sont extrêmement réalistes. On sent le soucis de réalisme par les dialogues très soignés, en particuliers ceux entre les SDF mis en lumière par l'auteur. La double trame narrative est très plaisant et offre un très beau final ! J'ai été totalement conquis par ce roman !
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