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Une question de justice
Florence Bertrand (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 14/08/2013
Éditeurs :
10/18

Une question de justice

Florence Bertrand (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 14/08/2013
Oliver Rathbone, proche de l’inspecteur William Monk, se retrouve confronté à une affaire délicate dont l’issue pourrait bien compromettre l’avenir professionnel des nos deux héros…

Nommé juge depuis peu, Rathbone doit faire face à un dilemme complexe : rendre la justice en violant le secret professionnel ou laisser acquitter un coupable. Mais en livrant une...

Nommé juge depuis peu, Rathbone doit faire face à un dilemme complexe : rendre la justice en violant le secret professionnel ou laisser acquitter un coupable. Mais en livrant une pièce à conviction qui accable le révérend Taft, il n'imagine pas que cette décision menace de compromettre son avenir... Dès...

Nommé juge depuis peu, Rathbone doit faire face à un dilemme complexe : rendre la justice en violant le secret professionnel ou laisser acquitter un coupable. Mais en livrant une pièce à conviction qui accable le révérend Taft, il n'imagine pas que cette décision menace de compromettre son avenir... Dès le lendemain, le révérend et sa famille sont retrouvés morts. Et il n'en faut pas plus pour que Rathbone soit rendu coupable de la tragédie...

Pris au piège d'une affaire délicate, le détective William Monk va devoir démêler la vérité s'il veut sauver la carrière de son fidèle ami olivier Rathbone.

Traduit de l'anglais par Florence Bertrand

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EAN : 9782264061034
Code sériel : 4747
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264061034
Code sériel : 4747
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Phoenicia 18/01/2024
    Je continue sur ma lancée, bien déterminée à finir cette année cette série que j'aime tant. Je fais bien de les enchaîner : les quatre titres que j'ai lu ce mois-ci se font écho. On est encore sur les conséquences du trafic horribles de Jericho Philips. L'autrice innove et nous met face à une question d'éthique plus qu'une véritable enquête. En effet, Rathbone vient d'être nommé juge. Lors d'une affaire de fraude, alors qu'il sent que les coupables risquent d'être innocentés, il décide d'utiliser une fois de plus l'arme qu'a mis entre ses mains, sans qu'il le veuille, son triste beau-père, à savoir les photos compromettantes. Aussitôt le témoignage change et les coupables sont sur le point d'être punis. Sauf que le principal incriminé se suicide, tue sa famille peu de temps avant et que Rathbone ait accusé d'avoir fait entrave à la justice par sa partialité dénoncée. L'histoire est donc plus centré sur Rathbone qui voit sa vie basculée alors qu'il était jusque là un brillant magistrat respecté de tous. Enfermé dans une cellule, incertain de son avenir, conscient qu'il a mal agi sur le principe mais trouvant cependant son acte nécessaire pour être en paix avec sa conscience, on a un Rathbone au fond du trou, heureusement fortement entouré de ses amis de toujours, Hester et Monk, qui vont tout faire pour faire apparaître des "circonstances atténuantes" à son geste. Comme je le disais, on a un récit qui est donc plus basé sur le procès et le cas de conscience de Rathbone, sur ce que représente la justice et un juge, sur ce qu'on doit faire de telles photographies. Des questions éthiques sont soulevées et j'ai trouvé ça très intéressant même si j'avoue que j'aurais préféré qu'il y ait aussi un peu moins de longueurs sur les atermoiements de Rathbone et plus de contenu sur une enquête parallèle. A tout ceux qui envisagent de lire ce titre comme découverte de cette série, je le déconseille fortement. Il y a de trop grosses références aux tomes précédents. Pour ma part, lisant cette série dans l'ordre, je maintiens ma position qu'il s'agit pour l'instant de la meilleure écrite par Anne Perry. Je passe quasiment tout le temps un excellent moment. Je continue sur ma lancée, bien déterminée à finir cette année cette série que j'aime tant. Je fais bien de les enchaîner : les quatre titres que j'ai lu ce mois-ci se font écho. On est encore sur les conséquences du trafic horribles de Jericho Philips. L'autrice innove et nous met face à une question d'éthique plus qu'une véritable enquête. En effet, Rathbone vient d'être nommé juge. Lors d'une affaire de fraude, alors qu'il sent que les coupables risquent d'être innocentés, il décide d'utiliser une fois de plus l'arme qu'a mis entre ses mains, sans qu'il le veuille, son triste beau-père, à savoir les photos compromettantes. Aussitôt le témoignage change et les coupables sont sur le point d'être punis. Sauf que le principal incriminé se suicide, tue sa famille peu de temps avant et que Rathbone ait accusé d'avoir fait entrave à la justice par sa partialité dénoncée. L'histoire est donc plus centré sur Rathbone qui voit sa vie basculée alors qu'il était jusque là un brillant magistrat respecté de tous. Enfermé dans une cellule, incertain de son avenir, conscient qu'il a mal agi sur le principe mais trouvant cependant son acte nécessaire pour être en paix avec sa conscience, on...
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  • Tsubaki8 22/04/2022
    Dans la même veine que les quelques tomes précédents (une intrigue un peu moins corsée, des atermoiements un peu long, mais des personnages toujours aussi attachants), il n'en demeure pas moins que ce livre semble marquer un tournant dans la saga de Monk... affaire a suivre donc !
  • nanouche 31/03/2022
    Pour sa première affaire en tant que juge, Oliver Rathbone doit juger le révérend Taft, un prédicateur accusé d'escroquerie. En effet, il aurait incité ses ouailles à donner de grosses sommes pour les pauvres mais ces dons ne seraient jamais arrivés où ils le devaient. La cas semble simple mais la défense produit un témoin à décharge, Robertson Drew, qui ridiculise les plaignants. Rathbone est convaincu de la culpabilité de Taft. Comment empêcher qu'il ne soit acquitté par manque de preuves ? C'est alors qu'il réalise qu'il a déjà vu Drew. Il détient chez lui une série de photos pornographiques de clients de Mickey Parfitt qui prostituait des petits garçons (voir La fin justifie les moyens) et Drew est sur l'un des clichés. Rathbone décide de le communiquer à l'avocat des parties civiles. Il ne se doute pas que cette décision va entraîner des conséquences dramatiques. Faire chanter un méchant avec une photo compromettante pour l'obliger à faire le bien, est-ce moral ? Faire le bien en utilisant des moyens répréhensibles (légalement ou moralement), est-ce encore faire le bien ? Celui qui utilise de tels moyens n'est-il pas perverti par eux et ne risque-t-il pas, à terme, de tomber du côté obscur de la force ? Telle est la question que pose Anne Perry dans ce roman. J'ai tendance, quant à moi, à penser qu'entre le blanc et le noir il y a quand même pas mal de nuances de gris et que, des fois, la fin justifie les moyens. Même si je trouve que l'intrigue n'est pas très bien ficelée avec notamment un procès mal préparé (l'avocat qui accuse Taft n'a même pas été foutu d'aller chercher un représentant de l'association qui a soit disant reçu les fonds pour prouver le détournement) j'apprécie de retrouver les personnages que je fréquente depuis si longtemps. Emprisonné, jugé, comprenant enfin ce que pouvaient ressentir ses clients dont il occupe maintenant la place, Oliver Rathbone m'est sympathique.Pour sa première affaire en tant que juge, Oliver Rathbone doit juger le révérend Taft, un prédicateur accusé d'escroquerie. En effet, il aurait incité ses ouailles à donner de grosses sommes pour les pauvres mais ces dons ne seraient jamais arrivés où ils le devaient. La cas semble simple mais la défense produit un témoin à décharge, Robertson Drew, qui ridiculise les plaignants. Rathbone est convaincu de la culpabilité de Taft. Comment empêcher qu'il ne soit acquitté par manque de preuves ? C'est alors qu'il réalise qu'il a déjà vu Drew. Il détient chez lui une série de photos pornographiques de clients de Mickey Parfitt qui prostituait des petits garçons (voir La fin justifie les moyens) et Drew est sur l'un des clichés. Rathbone décide de le communiquer à l'avocat des parties civiles. Il ne se doute pas que cette décision va entraîner des conséquences dramatiques. Faire chanter un méchant avec une photo compromettante pour l'obliger à faire le bien, est-ce moral ? Faire le bien en utilisant des moyens répréhensibles (légalement ou moralement), est-ce encore faire le bien ? Celui qui utilise de tels moyens n'est-il pas perverti par eux et ne risque-t-il pas, à terme, de tomber du côté...
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  • Sydola 24/03/2022
    Oliver Rathbone, fraîchement nommé juge, doit instruire une affaire d'escroquerie à l'encontre du révérend Abel Taft, accusé de détourner l'argent qu'il reçoit de ses fidèles. L'avocat de la défense, Maître Blair Gavinton, base son argumentaire sur le témoignage de Robertson Drew; ami et associé du pasteur.  Oliver Rathbone, voyant l'affaire tourner en faveur de l'accusé décide de fournir un atout à l'avocat général Dillon Warme qui va l'utiliser, incitant le témoin principal à clarifier ses propos. Le révérend et sa famille sont retrouvés mort le lendemain et le juge Oliver Rathbone se retrouve sur le banc des accusés pour entrave à l'exercice de la justice. Hester et William Monk, ses deux plus proches amis, vont tout faire pour essayer de le sortir de cette délicate affaire. J'ai bien aimé cette enquête très "british" où la principale action réside dans les joutes verbales au sein du tribunal, où chaque parties en présence va mettre en avant ses performances d'orateur avec un profond cynisme et une farouche volonté de gagner. On notera aussi le côté malsain des représentants de la justice qui n'hésitent pas à écraser leurs confrères si cela peut leur être profitable. On voit aussi que la justice est tenu par des humains, car c'est tout naturellement  que l'on se penche d'une manière naturelle vers celui qui réussit. J'ai vraiment eu la sensation d'assister à une audience, tellement la description est précise et on comprend la difficulté d'être juré est compliqué. Mais ce polar traite aussi de la notion d'amitié qui perdure à travers les vicissitudes de la vie.Oliver Rathbone, fraîchement nommé juge, doit instruire une affaire d'escroquerie à l'encontre du révérend Abel Taft, accusé de détourner l'argent qu'il reçoit de ses fidèles. L'avocat de la défense, Maître Blair Gavinton, base son argumentaire sur le témoignage de Robertson Drew; ami et associé du pasteur.  Oliver Rathbone, voyant l'affaire tourner en faveur de l'accusé décide de fournir un atout à l'avocat général Dillon Warme qui va l'utiliser, incitant le témoin principal à clarifier ses propos. Le révérend et sa famille sont retrouvés mort le lendemain et le juge Oliver Rathbone se retrouve sur le banc des accusés pour entrave à l'exercice de la justice. Hester et William Monk, ses deux plus proches amis, vont tout faire pour essayer de le sortir de cette délicate affaire. J'ai bien aimé cette enquête très "british" où la principale action réside dans les joutes verbales au sein du tribunal, où chaque parties en présence va mettre en avant ses performances d'orateur avec un profond cynisme et une farouche volonté de gagner. On notera aussi le côté malsain des représentants de la justice qui n'hésitent pas à écraser leurs confrères si cela peut leur être profitable. On voit aussi que la justice est tenu par des humains, car c'est tout naturellement  que l'on...
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  • cmpf 08/11/2014
    J’ai retrouvé avec grand plaisir les personnages d’Anne Perry de cette série « Monk ». Cette fois pas de meurtre mais l’épineuse question : comment rendre la justice. Alors qu’habituellement nous suivons une enquête qui se termine par le procès avec un prévenu défendu par Oliver Rathbone, cette fois le procès prend place assez vite présidé par Sir Oliver devenu juge. L’accusé est coupable mais l’habileté de son avocat qui discrédite les témoins à charge et ennoblit les témoins à décharge va lui permettre de sortir libre du tribunal. Le juge s’interroge sur son rôle qui est de préserver l’exercice de la justice. Je n’en dirai pas plus pour ne pas déflorer le sujet. J’ai aimé cet opus différent des autres. On retrouve toujours dans les relations entre les personnages ces questions morales : faut-il dire la vérité, faut-il préserver l’interlocuteur, …. qui me plaisent bien que j’ai du mal à croire que tout un chacun s’interroge ainsi. Quelques personnages nouveaux qui certainement se mêleront de façon permanente à l’intrigue. Du coup la dernière page tournée, j’ai entamé le suivant qu’on avait eu la gentillesse de m’offrir en même temps.
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…