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Dîner à Montréal
Date de parution : 29/05/2019
Éditeurs :
Julliard

Dîner à Montréal

Date de parution : 29/05/2019

Ils se sont aimés, à l’âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu’ont-ils...

Ils se sont aimés, à l’âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu’ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd’hui, avec la personne qui partage désormais leur vie...

Ils se sont aimés, à l’âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu’ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd’hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d’un dîner de retrouvailles – à quatre – chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l’espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.

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EAN : 9782260053170
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782260053170
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 198
Format : 130 x 205 mm

Ils en parlent

« Ces retrouvailles d’un soir avec Paul closent un triptyque dans lequel le romancier ne nous raconte plus d’histoires, mais livre la sienne. »
Guillaume Perilhou / Tetu

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Marion_piou 29/01/2024
    Un dîner, ce n’est rien mais celui ci n’a rien d’anodin puisqu’il évoque l’amour, entre deux hommes 20 ans plus tôt. La magnifique plume de l’auteur nous fait ressentir toute la tendresse, la nostalgie, la passion, la solitude et la tristesse de cet amour passé… un dîner entre 4 personnes, toutes ont un rôle, toutes ont une importance dans ce roman
  • JHibou 17/12/2023
    -Se mettre à table : Avouer, dans le but de pouvoir satisfaire son estomac. La plume de l'auteur est saisissante, envoûtante et réflexive dans ce roman que l'on peut qualifier de fin de trilogie. Après la quête de soi et le premier amour dans "Arrête avec tes mensonges", une rencontre passionnée et passionnante : "Un certain Paul Darrigrand", Philippe nous convie ici à "Un dîner à Montréal" où il recroise Paul 18 ans plus tard. -S'asseoir à la table des négociations : Se réunir afin de discuter. Ce livre se déroule dans un restaurant. Un dîner à 4 pour tenter d'expliquer une histoire et de combler des silences. Revenir sur les traces du passé, avec plus de maturité et de recul,afin d'exprimer ses ressentis. Même avec le temps ce n'est jamais simple de laisser parler son cœur mais c'est l'occasion ou jamais. -Jouer cartes sur table : Définir ses intentions en se montrant le plus sincère possible. On s'identifie facilement au personnage par cette écriture qui n'a de cesse de s'interroger sur la valeur d'un geste, d'un acte, d'une parole ou simplement d'un regard. Mais surtout sur ce qu'il reste d'un amour de jeunesse et d'en coucher avec justesse sur le papier toutes les sensations qui nous percutent alors. -Mettre les pieds dans le plat : Aborder maladroitement un sujet à éviter. J'ai apprécié ce huit clos et cette temporalité d'un dîner qui nous invite à table à leurs côtés. On ressent le même malaise qu'eux au départ et au fur et à mesure du repas notre curiosité s'accroît avec l'arrivée de sujets de plus en plus personnels. -Mettre ses tripes sur la table : Montrer ses émotions profondes. Enfin, l'importance des mots que certains maîtrisent mieux que d'autres, comme les sentiments d'ailleurs, et à savoir qui en est le plus tourmenté. En bref, #x1f910 Un dernier chapitre tout en sensibilité qui permet de clore un triptyque de son histoire. À nous désormais de le refermer non sans une pointe d'imagination : Et si...?-Se mettre à table : Avouer, dans le but de pouvoir satisfaire son estomac. La plume de l'auteur est saisissante, envoûtante et réflexive dans ce roman que l'on peut qualifier de fin de trilogie. Après la quête de soi et le premier amour dans "Arrête avec tes mensonges", une rencontre passionnée et passionnante : "Un certain Paul Darrigrand", Philippe nous convie ici à "Un dîner à Montréal" où il recroise Paul 18 ans plus tard. -S'asseoir à la table des négociations : Se réunir afin de discuter. Ce livre se déroule dans un restaurant. Un dîner à 4 pour tenter d'expliquer une histoire et de combler des silences. Revenir sur les traces du passé, avec plus de maturité et de recul,afin d'exprimer ses ressentis. Même avec le temps ce n'est jamais simple de laisser parler son cœur mais c'est l'occasion ou jamais. -Jouer cartes sur table : Définir ses intentions en se montrant le plus sincère possible. On s'identifie facilement au personnage par cette écriture qui n'a de cesse de s'interroger sur la valeur d'un geste, d'un acte, d'une parole ou simplement d'un regard. Mais surtout sur ce qu'il reste d'un amour de jeunesse et d'en coucher avec justesse sur le papier...
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  • Philisine 26/11/2023
    Dîner à Montréal est le second roman que je lis de Philippe Besson, second livre après L'arrière saison dont je n'ai plus aucun souvenir (à part la première de couverture qui reprend un bout de l'œuvre Nighthawks d'Edward Hopper que j'aime bien). Comme son titre l'indique, Dîner à Montréal, est un huis clos à quatre personnes le temps d'un repas, un quatuor amoureux policé et digne, au cours duquel certains sentiments insuffisamment dits dans le passé peuvent enfin s'exprimer. Ce qui ressort de cette lecture de mon côté est mon admiration du style d'écriture de Philippe Besson, précis, authentique et à découvert. C'est appréciable même si la partie de l'attirance de son personnage principal pour les jeunes corps m'est difficile à entendre même si Philippe Besson n'y décrit pas de situations choquantes ou amorales dans ce texte : c'est ainsi, je n'y peux rien, c'est une question de goût, de principes et de valeurs : j'ai du mal à ne pas y voir un certain égoïsme, une captation d'une jeunesse en devenir par un vieux loup qui n'arrive pas à accepter le vieillissement, qui rêve de jouvence, de revivre les premiers émois à travers le regard de l'autre plus jeune, tout en emportant cet autre dans une relation pépère qui va forcément l'empêcher de vivre des instants légers et anecdotiques.   Philippe Besson écrit bien, je le reconnais, mais je n'ai pas été chamboulée par l'histoire : l'analyse des sentiments est correctement menée mais ce côté d'entre soi m'a paru nombriliste et restreint sans atteindre l'universalité. Je ne me suis pas projetée hors de cette intrigue, j'y ai vu deux couples et des hommes qui s'auto dissèquent, un temps de retour sur une rupture qui n'a pas dit son dernier mot ; j'ai lu des dialogues qui étaient le passé commun de deux personnages (un écrivain, un businessman), leurs émotions, leur évolution, leurs prises de tête. Le style est là, le scénario tient la route, l'analyse du sentiment amoureux, la formation d'un couple, son impact sociologique et l'intrusion du lecteur dans cette intimité sont clairement et bien exploités. Mais je suis restée complètement à côté des sentiments des héros, j'ai manqué d'empathie et d'intérêt à leur égard. Sûrement une question de timing de lecture et d'un ennui qui s'est installé au fur et à mesure d'une soirée qui s'éternise. Tant pis ! Je ne regrette en rien la version audio de cette œuvre. Il est très probable qu'elle ait participé à ma poursuite de la découverte de Dîner à Montréal : je ne suis pas certaine que j'aurais eu la même patience à poursuivre la lecture écrite. La voix du lecteur Patrick Donnay y est pour beaucoup : classe, distinctive, elle module les tons des différents personnages (les deux hommes précités, une femme, un autre homme) et transmet les émotions étouffées. Dîner à Montréal est le second roman que je lis de Philippe Besson, second livre après L'arrière saison dont je n'ai plus aucun souvenir (à part la première de couverture qui reprend un bout de l'œuvre Nighthawks d'Edward Hopper que j'aime bien). Comme son titre l'indique, Dîner à Montréal, est un huis clos à quatre personnes le temps d'un repas, un quatuor amoureux policé et digne, au cours duquel certains sentiments insuffisamment dits dans le passé peuvent enfin s'exprimer. Ce qui ressort de cette lecture de mon côté est mon admiration du style d'écriture de Philippe Besson, précis, authentique et à découvert. C'est appréciable même si la partie de l'attirance de son personnage principal pour les jeunes corps m'est difficile à entendre même si Philippe Besson n'y décrit pas de situations choquantes ou amorales dans ce texte : c'est ainsi, je n'y peux rien, c'est une question de goût, de principes et de valeurs : j'ai du mal à ne pas y voir un certain égoïsme, une captation d'une jeunesse en devenir par un vieux loup qui n'arrive pas à accepter le vieillissement, qui rêve de jouvence, de revivre les premiers émois à travers le regard de l'autre plus jeune, tout en emportant...
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  • Jarseno 22/11/2023
    Encore une fois, la magie de l'écriture de Besson opère sur moi. Il a ce don incroyable d'installer rapidement une ambiance mystérieuse qui incite son lecteur à vouloir toujours en savoir plus. Il nous parle. On est carrément avec lui dans l'aventure. On sent une tension constante en arrière-plan que l'on cherche à dénouer. Cette fois, Besson nous invite dans un restaurant de Montréal, où nous sommes témoins d'un étrange huis clos entre 2 couples, qui sont rassemblés durant trois heures pour célébrer les retrouvailles de Philippe et Paul après 18 ans de silence. On est littéralement assis autour de la table avec eux, on ressent les malaises et les tensions des sous-entendus plutôt lourds de messages non-dits. Bien que ce soit une lecture lente, j'avais toujours l'impression qu'il allait arriver quelque chose sans jamais deviner quoi. L'auteur instille de façon très habile, qu'à tout moment de cette rencontre, il pourrait advenir un incident. Ma seule déception est que je viens de découvrir que ce roman est le troisième d'une trilogie autobiographique dont j'ai lu le premier et le troisième. Avoir su, j'aurais lu le deuxième avant celui-ci. Si vous avez envie de vous lancer dans cette trilogie, je vous suggère donc fortement de les lire dans l'ordre: 1er: Arrête avec tes mensonges 2e: Un certain Paul Darrigrand 3e: Dîner à MontréalEncore une fois, la magie de l'écriture de Besson opère sur moi. Il a ce don incroyable d'installer rapidement une ambiance mystérieuse qui incite son lecteur à vouloir toujours en savoir plus. Il nous parle. On est carrément avec lui dans l'aventure. On sent une tension constante en arrière-plan que l'on cherche à dénouer. Cette fois, Besson nous invite dans un restaurant de Montréal, où nous sommes témoins d'un étrange huis clos entre 2 couples, qui sont rassemblés durant trois heures pour célébrer les retrouvailles de Philippe et Paul après 18 ans de silence. On est littéralement assis autour de la table avec eux, on ressent les malaises et les tensions des sous-entendus plutôt lourds de messages non-dits. Bien que ce soit une lecture lente, j'avais toujours l'impression qu'il allait arriver quelque chose sans jamais deviner quoi. L'auteur instille de façon très habile, qu'à tout moment de cette rencontre, il pourrait advenir un incident. Ma seule déception est que je viens de découvrir que ce roman est le troisième d'une trilogie autobiographique dont j'ai lu le premier et le troisième. Avoir su, j'aurais lu le deuxième avant celui-ci. Si vous avez envie de vous lancer dans cette trilogie, je vous...
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  • LPV 25/10/2023
    Troisième acte de ce triptyque d'autofiction. Cet homme est un maître en la matière. Un dîner à Montréal. Entre amis. Entre gens de la bonne société. Tout va bien. Mais alors non, tout ne va pas bien, et c'est tellement mieux comme ça. Il y a des blessures qui suppurent, des non-dits bruyants, des silences assourdissants. Des haines qui s'apaisent. Des regrets et des remords mal placés, ou éventés. Pourquoi en reparler ? Pourquoi ? Mais parce que ! Parce qu'il y a de l'amour ! De l'amour, non, attendez, de la tendresse. Dans ce duel à quatre dont aucun de ressort absolument indemne, la seule victorieuse, c'est la tendresse. Oui, voilà, c'est un hymne à la tendresse. Et j'ai pleuré tout du long. Merci M. Besson.
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