©Charlotte Krebs
Philippe Besson est secrétaire général de l’IFOP. «En l’absence des hommes» est son premier roman.
En cette année 1916 où la guerre dévore chaque jour sa ration de chair humaine, les survivants n’ont d’autres ressources que d’offrir leur corps en sursis à la douceur du...
En cette année 1916 où la guerre dévore chaque jour sa ration de chair humaine, les survivants n’ont d’autres ressources que d’offrir leur corps en sursis à la douceur du désir et à la violence des étreintes. Vincent, le narrateur, est un très jeune homme particulièrement beau et intelligent. Il...
En cette année 1916 où la guerre dévore chaque jour sa ration de chair humaine, les survivants n’ont d’autres ressources que d’offrir leur corps en sursis à la douceur du désir et à la violence des étreintes. Vincent, le narrateur, est un très jeune homme particulièrement beau et intelligent. Il découvre la passion dans les bras d’Arthur, un jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées ; et dans le même moment, il noue une amitié amoureuse avec Marcel Proust que la séduction de cet adolescent trouble. Une correspondance s’établit alors entre les trois protagonistes : des lettres d’amour déchirantes entre Vincent et Arthur, qui devine que la guerre va le broyer, et des lettres troublantes entre Vincent et Marcel Proust, qui tente d’éclairer le jeune homme sur les dangers terribles que sa sexualité va lui faire courir. La dernière partie de ce roman impudique et violent est consacrée à la confession de la mère d’Arthur. Cette femme effacée a toujours travaillé chez les parents de Vincent et c’est à lui qu’elle décide de révéler le secret qui l’oppresse.
Philippe Besson est secrétaire général de l’IFOP. «En l’absence des hommes» est son premier roman.
«Il y a parfois, rarement, des premiers romans qui paraissent, signés dillustres inconnus, et qui annoncent, sans hésitation, sans contestation, lapparition dun véritable écrivain. Ce dut être la certitude des premiers lecteurs de «LÉtranger», ou de «La Nausée». Cest celle que nous avons à la lecture de «En labsence des hommes», de Philippe Besson. Un romancier, et de talent, est apparu. Tout y est. Laventure, le style, lhumeur, la respiration, les atmosphères, les personnages, la vérité et lillusion romanesques, la construction. Un monde. [ ] Ce qui frappe dans «En labsence des hommes», cest la maîtrise. Maîtrise des personnages, de la progression des sentiments. Le roman, pour certains, nest pas quelque chose qui sapprend, où lon progresse, de livre en livre. Le premier est un coup de maître, demblée.» Jean-Jacques Brochier, «Magazine littéraire» «En labsence des hommes est un superbe roman éclatant, inventif et audacieux. La culture, lamour de la littérature, loriginalité du propos, lintrigue insolite, la drôlerie du pastiche, lambiguïté des situations et la gravité de lHistoire qui en est le décor sy conjuguent avec subtilité pour la plus grande jouissance du lecteur.» Hugo Marsan, «Le Monde des livres» «Étonnant, envoûtant premier roman que celui de Philippe Besson! Tout y est dit, raconté avec pudeur et sensualité. Lécriture dune réelle maîtrise court, fluide, légère. [ ] Le charme opère sans cesse. » Michèle Gazier, «Télérama» «Ce roman élégant est une curieuse gageure que Philippe Besson a gagnée. Chapeau claque et chapeau bas!» André Rollin, «Le Canard enchaîné» «Tout cela est raconté par Philippe Besson avec une finesse et une sensibilité fort prometteuses. Cétait un défi, cette double histoire damour: Philippe Besson a su le relever sans effet, sans pathos. Voilà une fort belle surprise de janvier.» Michel Crépu, «LExpress» «Impressionnant de maîtrise, le premier roman de Philippe Besson joue avec différents registres narratifs, évitant ce qui pourrait le faire pencher du côté du roman historique.» Sébastien Lapaque, «Le Figaro littéraire» «Il fallait à Philippe Besson de laudace, de la sensibilité, de la pudeur pour imaginer cette histoire et nous la rendre crédible, attachante, prenante. Toutes ces qualités, il les possède manifestement. Et dautres encore.» Nathalie Crom, «La Croix» «Philippe Besson est un inconnu. Son premier roman, «En labsence des hommes», est une divine surprise.» Edmonde Charles-Roux, de lacadémie Goncourt, «La Provence» «Il est peu de premiers romans impeccables. «En labsence des hommes» est du nombre. Pascale Haubruge, «Le Soir, Bruxelles»