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La langue maudite
Date de parution : 19/03/2020
Éditeurs :
Plon

La langue maudite

Date de parution : 19/03/2020
Un premier roman qui épouse les convulsions de l’époque avec un rare talent.
« Sauver un homme, mon père, c’était déjà beaucoup trop pénible. Imaginez-vous ce que ça demande de soi pour guérir tout un fleuve, tout un pays. Faut écrire. Je ne sais pas encore écrire. Le truc, c’est que je veux tenir la promesse faite à mon père. Il n’en restera rien, je le sais, de lui, si je n’en parle pas. »

 
EAN : 9782259282666
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259282666
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 135 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • chichinette3 04/08/2020
    Je remercie d'abord babelio et les éditions Plon pour l'envoi de ce roman. Voici un bel hommage à la littérature, au métier d'écrivain, aux livres mais aussi au Maroc et à Paris. L'auteur avec sensibilité et réalisme nous livre ses réflexions sur le monde de la littérature à travers l'histoire de son père lui-même écrivain et des difficultés qu'il rencontre à réaliser son métier. Il raconte aussi ses propres expériences de manière simple et pourtant profonde. Si le témoignage est touchant cependant je n'ai pas toujours accroché avec le style de l'auteur parfois un peu trop oral à mon goût. Il y a aussi quelque longueurs qui rendent certains passages du livres poussifs. Malgré cela il n'en reste pas moins que c'est une belle découverte.
  • Nathv 11/06/2020
    Je remercie Babelio – via sa Masse Critique – et les Editions Plon de m’avoir permis de découvrir ce roman. C’est l’histoire d’Adam, adolescent au début de l’histoire, qui vit en famille à Rabat. Son père est un écrivain en mal de reconnaissance / de lecteurs et sa mère, Hayat, fait, elle, figure de femme moderne. Un ensemble de choses – la tension palpable entre ses parents, la litanie de son père envers cette société marocaine qui ne donne pas voix aux auteurs, la langue arabe qui ni ne se lit, ni ne se traduit, etc. – vont pousser le jeune adulte à tourner le dos à son pays et à partir tenter sa chance à Paris. Madi Belem dépeint les portraits de deux sociétés, de deux lieux de vie bien différents que tout oppose. Le lecteur ressent, via l’écriture à la première personne, les espoirs et les illusions (parfois déçues) que le prisme de la Ville des Lumières fait miroiter sur Adam. J’ai particulièrement apprécié la capacité de Madi Belem à décrire la solitude de ce jeune homme qui débarque dans cette ville étrangère, l’isolement social créé par une capitale telle que Paris alors qu’elle regorge de tant d’habitants. J’ai trouvé cette plume très sensible, très réaliste – à se demander si Madi Belem ne nous relate pas, dans ce premier roman, sa vie et le lien d’amour profond ainsi que l’admiration qui le lient à son père. Personnellement, par contre, j’ai trouvé la fin du roman très lente et en décalage avec le reste de l’histoire. Si cela n’avait tenu qu’à moi, je me serais arrêtée en page 157… en gardant, ensuite, uniquement le dernier chapitre. Une belle découverte en ce mois de juin!Je remercie Babelio – via sa Masse Critique – et les Editions Plon de m’avoir permis de découvrir ce roman. C’est l’histoire d’Adam, adolescent au début de l’histoire, qui vit en famille à Rabat. Son père est un écrivain en mal de reconnaissance / de lecteurs et sa mère, Hayat, fait, elle, figure de femme moderne. Un ensemble de choses – la tension palpable entre ses parents, la litanie de son père envers cette société marocaine qui ne donne pas voix aux auteurs, la langue arabe qui ni ne se lit, ni ne se traduit, etc. – vont pousser le jeune adulte à tourner le dos à son pays et à partir tenter sa chance à Paris. Madi Belem dépeint les portraits de deux sociétés, de deux lieux de vie bien différents que tout oppose. Le lecteur ressent, via l’écriture à la première personne, les espoirs et les illusions (parfois déçues) que le prisme de la Ville des Lumières fait miroiter sur Adam. J’ai particulièrement apprécié la capacité de Madi Belem à décrire la solitude de ce jeune homme qui débarque dans cette ville étrangère, l’isolement social créé par une capitale telle que Paris alors qu’elle regorge de tant d’habitants. J’ai trouvé cette plume...
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  • littleone 24/05/2020
    Si j'ai attendu un livre avec une impatience, c'est bien celui-ci : "La langue maudite" de Madi Belem. Je remercie "Masse critique" et les éditions Plon, pour cet envoi. Si Adam, qui ressemble beaucoup à l'auteur, dit "Je ne sais pas encore écrire", je crois que Madi Belem est bien devenu écrivain. Adam rend ici un magnifique hommage à son père, Driss, professeur, linguiste Marocain, qui se considère comme un écrivain déchu, car la littérature arabe ne se vend plus. Fatigué, blasé, il court après la mort en picolant. Son fils adolescent est en admiration devant lui. Quant à sa mère, ex professeur, elle a pris sa retraite et ouvert un commerce de vêtements. Le courant ne passe plus entre les deux parents, mais ils ne cessent de dire, l'un que leur fils sera écrivain en France car au Maroc les gens ne lisent plus, l'autre qu'il sera avocat ou médecin. Pour échapper au tintouin du foyer Adam promène son adolescence comme un fardeau. A 15 ans il souffre des frustrations du conservatisme qui règne et recherche les amis et les expériences amoureuses. En désaccord avec son pays il quitte son foyer à problèmes et débarque à Paris. Il finit par s'installer dans une chambre de bonne et découvre petit à petit la vie parisienne. Il va en balade "J'avais des journées entières pour flairer les coins et recoins du Pays des Lumières" ! La rencontre avec une lumineuse vieille dame l'aidera à guérir de la solitude... Je ne vais pas vous en dire plus, c'est un livre que j'ai lu en deux jours ! J'ai beaucoup apprécié son regard sur notre pays et sur le sien. Il va y voir sa mère. Il peut être fier de lui car il a tenu sa promesse, son père décédé ne sera pas oublié. A-t-il d'autres projets d'écriture ? l'avenir nous le dira. En attendant je lui souhaite bonne chance et beaucoup de lecteurs. Si j'ai attendu un livre avec une impatience, c'est bien celui-ci : "La langue maudite" de Madi Belem. Je remercie "Masse critique" et les éditions Plon, pour cet envoi. Si Adam, qui ressemble beaucoup à l'auteur, dit "Je ne sais pas encore écrire", je crois que Madi Belem est bien devenu écrivain. Adam rend ici un magnifique hommage à son père, Driss, professeur, linguiste Marocain, qui se considère comme un écrivain déchu, car la littérature arabe ne se vend plus. Fatigué, blasé, il court après la mort en picolant. Son fils adolescent est en admiration devant lui. Quant à sa mère, ex professeur, elle a pris sa retraite et ouvert un commerce de vêtements. Le courant ne passe plus entre les deux parents, mais ils ne cessent de dire, l'un que leur fils sera écrivain en France car au Maroc les gens ne lisent plus, l'autre qu'il sera avocat ou médecin. Pour échapper au tintouin du foyer Adam promène son adolescence comme un fardeau. A 15 ans il souffre des frustrations du conservatisme qui règne et recherche les amis et les expériences amoureuses. En désaccord avec son pays il quitte son foyer à problèmes et débarque à Paris. Il finit...
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