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La Méduse
Les dessous d'un naufrage
Date de parution : 20/09/2018
Éditeurs :
Omnibus

La Méduse

Les dessous d'un naufrage

Date de parution : 20/09/2018
Les dessous d’un naufrage très politique révélés par ceux qui ont vécu le drame.
Le 2 juillet 1816, la frégate française La Méduse s’échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie à la suite d’une erreur de navigation grossière. La mer... Le 2 juillet 1816, la frégate française La Méduse s’échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie à la suite d’une erreur de navigation grossière. La mer est calme, le navire n’est pas endommagé et la côte est proche… Pourtant cet incident stupide mais banal va se... Le 2 juillet 1816, la frégate française La Méduse s’échoue sur un banc de sable au large de la Mauritanie à la suite d’une erreur de navigation grossière. La mer est calme, le navire n’est pas endommagé et la côte est proche… Pourtant cet incident stupide mais banal va se transformer en tragédie – une des plus célèbres de l’histoire de France.
Les témoignages réunis dans ce recueil révèlent, au fil du récit, les préventions sociales et les choix politiques qui sont à l’origine de l’accident et de ses suites catastrophiques. On comprend à les lire qu’ils aient fait scandale dans une France tout juste rendue aux Bourbons. Car c’est bien l’acharnement des nouveaux gouvernants à effacer les traces de la Révolution qui a, indirectement mais inéluctablement, provoqué la mort de près de deux cents personnes. Ainsi, entre autres aberrations, le commandant de l’expédition était un royaliste émigré restauré dans ses fonctions sans avoir navigué depuis près de vingt ans. Ainsi, le choix des passagers désignés pour embarquer sur les quelques chaloupes ou sur le sinistre radeau fut fait en fonction de leur rang.

Les témoignages retenus croisent les points de vue, leurs auteurs étant présents soit sur les chaloupes (Sander Rang, Charlotte Dard, Charles Bredif), soit sur le radeau (Alexandre Corréard, Henri Savigny, Daniel Dupont), tous s’accordant à désigner les responsables du drame et les héros oubliés.
 
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EAN : 9782258151826
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 624
Format : 160 x 210 mm
EAN : 9782258151826
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 624
Format : 160 x 210 mm

Ils en parlent

" A travers ces récits poignants, se dessine ce que furent les deux semaines qui séparèrent l'échouage de La Méduse du sauvetage des derniers rescapés."
Rolling Stone

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Audrey56 22/10/2018
    HISTOIRE - La nature humaine, bonne ou mauvaise ? De quelle école êtes-vous : optimiste, pessimiste ? En faisant preuve d’un peu de réalisme, il semble que la balance penche assez légèrement du côté obscur. Il suffit de penser aux comportements de beaucoup, moi y compris, pendant les mouvements de grève dans les transports en commun pour ne pas se faire énormément d’illusions. Qu’on mette cent cinquante personnes aujourd’hui sur un radeau en pleine mer et il est quasiment certain que nous ne retrouverions pas plus de quinze survivants dans douze jours. De même, leurs témoignages seraient proches de ce qui se passa sur le radeau de la Méduse en juillet 1817 ! (On tient peut-être un nouveau concept de téléréalité…) Notre estomac est mis à rude épreuve par les publications récentes de deux livres et pas nécessairement parce qu’il y est question d’anthropophagie. Un recueil, d’abord, de témoignages de quelques survivants du drame, La Méduse – Les dessous d’un naufrage, publié chez Omnibus et présenté par le navigateur et écrivain Dominique Le Brun. Une fiction, ensuite, publiée chez Flammarion, traduite par le journaliste et biographe Olivier Mannoni, À ce point de folie, de l’auteur et dramaturge autrichien, Franzobel. Fiction, comme j’aimerais que ça soit effectivement le cas ! La suite sur : www.actualitte.comHISTOIRE - La nature humaine, bonne ou mauvaise ? De quelle école êtes-vous : optimiste, pessimiste ? En faisant preuve d’un peu de réalisme, il semble que la balance penche assez légèrement du côté obscur. Il suffit de penser aux comportements de beaucoup, moi y compris, pendant les mouvements de grève dans les transports en commun pour ne pas se faire énormément d’illusions. Qu’on mette cent cinquante personnes aujourd’hui sur un radeau en pleine mer et il est quasiment certain que nous ne retrouverions pas plus de quinze survivants dans douze jours. De même, leurs témoignages seraient proches de ce qui se passa sur le radeau de la Méduse en juillet 1817 ! (On tient peut-être un nouveau concept de téléréalité…) Notre estomac est mis à rude épreuve par les publications récentes de deux livres et pas nécessairement parce qu’il y est question d’anthropophagie. Un recueil, d’abord, de témoignages de quelques survivants du drame, La Méduse – Les dessous d’un naufrage, publié chez Omnibus et présenté par le navigateur et écrivain Dominique Le Brun. Une fiction, ensuite, publiée chez Flammarion, traduite par le journaliste et biographe Olivier Mannoni, À ce point de folie, de l’auteur et dramaturge autrichien, Franzobel. Fiction, comme j’aimerais...
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