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Les défricheurs d'Eternité
Collection : L'École de Brive
Date de parution : 19/10/2000
Éditeurs :
Robert Laffont

Les défricheurs d'Eternité

Collection : L'École de Brive
Date de parution : 19/10/2000

Le récit d'une aventure exemplaire ;le couronnement de la grande entreprise romanesque de Claude Michelet.

C'est en un temps (le milieu du IXe siècle, quand les fils et petits-fils de Charlemagne se disputent l'empire disloqué) et dans une région d'une extrême misère, celle que l'on...

C'est en un temps (le milieu du IXe siècle, quand les fils et petits-fils de Charlemagne se disputent l'empire disloqué) et dans une région d'une extrême misère, celle que l'on appelle aujourd'hui la Brenne, proche de la Sologne. Partis de Solignac, la grande abbaye bénédictine du Limousin, l'abbé Théodéric et...

C'est en un temps (le milieu du IXe siècle, quand les fils et petits-fils de Charlemagne se disputent l'empire disloqué) et dans une région d'une extrême misère, celle que l'on appelle aujourd'hui la Brenne, proche de la Sologne. Partis de Solignac, la grande abbaye bénédictine du Limousin, l'abbé Théodéric et douze de ses frères ont mission de relever un premier établissement, Saint-Romain, qui s'est éteint. Ils arrivent, avec pour seules armes une faucille et leur foi, dans un pays de pauvres terres et de marécages ; ils découvrent une population – quelques centaines de serfs – minée par les fièvres et les écrouelles et encore toute proche du paganisme. Tout est à faire sur le plan matériel comme sur le plan spirituel.L'abbé Théodéric et les siens se jettent dans l'aventure. Avec leurs manants, ils défrichent, ils assèchent les marais, ils créent des étangs. Ils combattent le sorcier, incarnation du Malin, qui terrorisait les gens. Ils élèvent une abbatiale et un cloître. Ils font de Saint-Romain un lieu de pèlerinage. Ainsi, à grand effort et grande foi – chaque calamité ranimant leur courage – ils rendent vie à ce territoire déshérité.Mais vient le temps des invasions des Vikings, ces « païens du Nord » qui, remontant les fleuves, pillent, incendient, massacrent. Et, un jour, ils fondent sur Saint-Romain. La moitié des paysans et des frères sont tués, l'abbatiale incendiée… Alors, l'abbé Théodéric rassemble les survivants et proclame : « Nous allons recommencer ! »… Et ils recommenceront.On mesure la grandeur du propos de Claude Michelet. L'aventure qu'il relate est de celles qui ont fait la civilisation occidentale. L'ambition était grande, elle est totalement réussie, car tout est dans ce livre : le versant matériel et humain (les défricheurs et leur entreprise) et le versant spirituel (Dieu, l'Éternel) ; le travail des hommes animés par une foi.

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EAN : 9782221093627
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221093627
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fabiolino 10/04/2024
    ❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️ Les défricheurs d'éternité de Claude Michelet Une splendide histoire qui se passe de 813 à 865 . Un jeune homme , Jean Soriac, en 813 à 18 ans ayant tout perdu , décide de partir pour travailler dans une abbaye dans le Limousin. Je vous donne des petites précisions pour installer le cadre de cette histoire d'hommes simples et sincères, décidant de bâtir une église pour l'amour de Dieu et des hommes, en essayant de ne pas toutefois dévoiler le fil de l'aventure. Les personnages sont des bénédictins des hommes normaux , qui tentent de vivre leur foi avec modestie. De scribe Jean Soriac sera nommé supérieur et prendra le nom de Théodoric et avec 12 frères devront reconstruire un monastère, sur une terre ingrate ,hostile, avec des marécages, difficile à cultiver , ils devront travailler à la faucille (l'illustration de couvertur le présente bien) avec une foi incommensurable aidé par la population minée par les fièvres ; la famine et absente de spiritualité, en fait abandonnée à elle même. Dur labeur ,difficile mission. Au cours de ce chantier l'espoir reviendra t il ? leur donnant de la nourriture terrestre, et également des guides justes? Aurons t'ils des épreuves à traverser? OUI beaucoup. Ce livre montre qu'il faudra 30 ans environ pour rendre à la vie cette région ,ce qu'il y a de plus noble dans le coeur des hommes sera mise à dure épreuve. Evidemment ,là ou il y a réussite derrière se cache des choses incroyable ,la peur !! OUI C'est ce que j'ai ressenti en lisant cette oeuvre, une leçon de foi et de courage ! J'ai lu ,de Claude Michelet bien d'autres ouvrages que vous connaissez sans doute je cite : " la saga des grives au loup """Les promesses du ciel et de la terre"", ETC...... et toujours son écriture a été belle ,propre, fluide .Chaque mot, chaque phrase excelle dans la force du travail des hommes qui ne désespère jamais de la vie devant l'adversité . Lisez cette petite pépite et vous vous rendrez compte de cette vérité. Fabiolino ❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️ Les défricheurs d'éternité de Claude Michelet Une splendide histoire qui se passe de 813 à 865 . Un jeune homme , Jean Soriac, en 813 à 18 ans ayant tout perdu , décide de partir pour travailler dans une abbaye dans le Limousin. Je vous donne des petites précisions pour installer le cadre de cette histoire d'hommes simples et sincères, décidant de bâtir une église pour l'amour de Dieu et des hommes, en essayant de ne pas toutefois dévoiler le fil de l'aventure. Les personnages sont des bénédictins des hommes normaux , qui tentent de vivre leur foi avec modestie. De scribe Jean Soriac sera nommé supérieur et prendra le nom de Théodoric et avec 12 frères devront reconstruire un monastère, sur une terre ingrate ,hostile, avec des marécages, difficile à cultiver , ils devront travailler à la faucille (l'illustration de couvertur le présente bien) avec une foi incommensurable aidé par la population minée par les fièvres ; la famine et absente de spiritualité, en fait abandonnée à elle même. Dur labeur ,difficile mission. Au cours de ce chantier l'espoir reviendra t il ? leur donnant de la nourriture terrestre, et également des guides...
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  • Barbottine 30/11/2023
    Une histoire de moine au IXe siècle, cela aurait pu m'arrêter par crainte de l'ennui. Point d'ennui pourtant tant l'auteur a su m'embarquer avec lui dans l'épopée de ces quelques moines chargés de redonner vie à un domaine. Une vie rude, faite de beaucoup de travail, de responsabilités et de calamités (mauvaises récoltes, maladies, invasions) et toujours cette résilience face à tous ces aleas. Un bel hommage aux hommes et femmes d'hier.
  • lcath 04/08/2023
    Voilà un très bon roman historique qui nous amène à suivre l'abbé Théodoric, bénédictin. Orphelin suite à l'incendie de la maison paternelle , Jean Soriac, jeune homme de dix-huit ans se trouve à travailler pour les moines de Solignac . Il va finalement renoncer aux plaisirs charnels et décider d'entre dans l'ordre. Sachant lire et écrire , il est désigné par son supérieur pour aller remettre en état le monastère de St Romain. Celui-ci a été laissé à l'abandon par les moines précédents pour des raisons qui ne vont pas tarder à se révéler à Théodoric et aux douze moines qui l'accompagnent . La région est hostile, marécages, humidité, moustiques, maladies, terres pauvres et serfs versant facilement dans la sorcellerie , le tableau d'ensemble n'est pas brillant , les bâtiments s'écroulent, la misère et la maladie règnent en maître sur ce coin de terre. L'abbé Theodoric et ses moines vont s'arrimer à leur foi pour transformer cet endroit en un monastère d'honnête facture et faire reculer la grande misère des serfs. Le roman est passionnant. Les moines furent de grands bâtisseurs. Notre pays est parsemé de ces ouvrages pour lesquels on n'imagine pas toujours la quantité de travail qu' il a fallu pour les ériger, pas plus qu'on ne pense aux conditions de vie des moines et des serfs . Ce roman est l'occasion de découvrir ce temps , ce monde si différent du notre....Voilà un très bon roman historique qui nous amène à suivre l'abbé Théodoric, bénédictin. Orphelin suite à l'incendie de la maison paternelle , Jean Soriac, jeune homme de dix-huit ans se trouve à travailler pour les moines de Solignac . Il va finalement renoncer aux plaisirs charnels et décider d'entre dans l'ordre. Sachant lire et écrire , il est désigné par son supérieur pour aller remettre en état le monastère de St Romain. Celui-ci a été laissé à l'abandon par les moines précédents pour des raisons qui ne vont pas tarder à se révéler à Théodoric et aux douze moines qui l'accompagnent . La région est hostile, marécages, humidité, moustiques, maladies, terres pauvres et serfs versant facilement dans la sorcellerie , le tableau d'ensemble n'est pas brillant , les bâtiments s'écroulent, la misère et la maladie règnent en maître sur ce coin de terre. L'abbé Theodoric et ses moines vont s'arrimer à leur foi pour transformer cet endroit en un monastère d'honnête facture et faire reculer la grande misère des serfs. Le roman est passionnant. Les moines furent de grands bâtisseurs. Notre pays est parsemé de ces ouvrages pour lesquels on n'imagine pas toujours la quantité de travail qu' il a fallu...
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  • causse46 04/03/2023
    C'est intéressant pour comprendre comment les moines après le règne de Charles Charlemagne ont défriché des bois pour mettre en culture des terres pauvres du Limousin. Ils ont aussi asséché des marais, créé des bassins poissonneux, construit leur abbaye et un cloître. C'est une leçon d'histoire avec la brutale arrivée des vikings.
  • BVIALLET 29/06/2022
    Au milieu du IXè siècle, le jeune Jean Siorac, fils d’apothicaire, commence sa vie professionnelle comme jardinier à l’abbaye de Solignac dans le Limousin. Devenu scribe et enlumineur, il finit par quitter le monastère pour aller exercer différents métiers avant d’y revenir définitivement pour y prendre l’habit, la tonsure et le nom de frère Théodéric. Bientôt, son supérieur le nomme père abbé de Saint Romain, monastère complètement abandonné depuis de nombreuses années. Il a ordre de choisir douze frères pour l’accompagner dans cette difficile mission. Après cinq jours de marche, les treize moines découvrent un domaine en état d’immense désolation. Tous les bâtiments sont en ruine, les terrains arides ou marécageux, les manants et les serfs misérables et vivants dans une terreur incroyable. Pourtant, guerres et invasions sont terminées. La paix est revenue. Mais le sorcier Lacrapelle, qui les tient sous sa coupe, ne veut pas entendre parler d’une remise en état du monastère. Très vite, il déclenche un incendie qui ravage maisons et cultures… « Les défricheurs d’éternité » est roman historique qui dépeint très fidèlement le travail de pionniers de ces moines qui, juste munis d’une serpette, de quelques outils rudimentaires et d’un immense courage, défrichèrent des centaines d’hectares, assainirent des marais, bâtirent cloitres, monastères et églises et apportèrent soutien et relative prospérité à toute une population. Ils durent lutter contre les éléments, les épidémies, souffrir du froid et de la faim, travailler tout autant que manants et serfs et voir leur œuvre détruite par les incendies, les guerres et les pillages des Vikings. Une leçon de foi et de courage pour nous autres qui vivons dans le confort, l’hédonisme et la facilité. Livre passionnant dans la mesure où l’historique est bien plus important que la fiction. Le style est fluide et agréable. Le lecteur a l’impression de partager la vie difficile de la petite communauté agricole qui lutte pour sa survie au fil des années et surtout quand, 32 ans plus tard, alors qu’elle arrive à un certain équilibre, tout s’effondre et il faut recommencer presque à zéro. Il apprendra beaucoup de choses sur la vie quotidienne à la campagne avant l’an mil, sur les cultures, sur le culte des reliques qui peut se révéler plus rémunérateur que toutes les autres activités. À conseiller aux vrais amateurs d’Histoire.Au milieu du IXè siècle, le jeune Jean Siorac, fils d’apothicaire, commence sa vie professionnelle comme jardinier à l’abbaye de Solignac dans le Limousin. Devenu scribe et enlumineur, il finit par quitter le monastère pour aller exercer différents métiers avant d’y revenir définitivement pour y prendre l’habit, la tonsure et le nom de frère Théodéric. Bientôt, son supérieur le nomme père abbé de Saint Romain, monastère complètement abandonné depuis de nombreuses années. Il a ordre de choisir douze frères pour l’accompagner dans cette difficile mission. Après cinq jours de marche, les treize moines découvrent un domaine en état d’immense désolation. Tous les bâtiments sont en ruine, les terrains arides ou marécageux, les manants et les serfs misérables et vivants dans une terreur incroyable. Pourtant, guerres et invasions sont terminées. La paix est revenue. Mais le sorcier Lacrapelle, qui les tient sous sa coupe, ne veut pas entendre parler d’une remise en état du monastère. Très vite, il déclenche un incendie qui ravage maisons et cultures… « Les défricheurs d’éternité » est roman historique qui dépeint très fidèlement le travail de pionniers de ces moines qui, juste munis d’une serpette, de quelques outils rudimentaires et d’un immense courage, défrichèrent des centaines d’hectares, assainirent des...
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